Est-ce que la difformité physique et la cruauté des personnages suscitent seulement le dégout dans la littéraire et les arts ? Ne peut-elle pas suscité d’autres réactions ?
Dissertation : Est-ce que la difformité physique et la cruauté des personnages suscitent seulement le dégout dans la littéraire et les arts ? Ne peut-elle pas suscité d’autres réactions ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Neila Bouali • 21 Mars 2018 • Dissertation • 1 312 Mots (6 Pages) • 1 451 Vues
Dissertation de Français
Dans de nombreux domaines tels que la littérature, le théâtre, le cinéma, ou encore les arts, le personnage monstrueux est resté un objet de répulsion mais aussi de fascination. Le terme de « monstre » compare curieusement le personnage monstrueux à un être inhumain. Son caractère hors norme offre un contraste par rapport au héros « classique », et donne au lecteur ou au spectateur un point de vue contraire par rapport à l’œuvre. Effectivement, le « personnage monstrueux » peut prendre plusieurs allures que nous allons détailler par la suite : un personnage monstrueux qui est un objet de répulsion ou bien qu’il puisse aussi susciter d’autres sentiments ou pour finir peut surtout susciter une réflexion sur la condition humaine. Nous allons étudier le personnage monstrueux dans tous les domaines avec pour problématique suivante : « Est-ce que la difformité physique et la cruauté des personnages suscitent seulement le dégout dans la littéraire et les arts ? Ne peut-elle pas suscité d’autres réactions ? »
Le personnage monstrueux est repoussoir et devient un objet de répulsion. Premièrement, le monstre a pour fonction d'effrayer par des caractéristiques physiques hors du commun, désavantageux, affreux, dont aussi son caractère surprend par son écart avec les normes humaines, il incarne les dangers pour l’homme où le débordement, le chaos, l’extravagance sont présents. Plusieurs œuvres présentent en effet cette caractéristique. Quasimodo dans Notre Dame de Paris de Victor Hugo est présenté comme un être effrayant, horrible à la vue « au-dessus de sa tête la face effrayante et joyeuse de Quasimodo ». Le personnage principal qui est Esmeralda a pour première impression de l’amertume face au monstre « elle n’osait le regarder ». Il possède tout de fois des pouvoirs qui lui permettent de survoler la terre « que quelque chose l’enlevait au-dessus de la terre », ce qu’il détient le transporte automatiquement dans la case du monstre étant différant des Hommes. Le tableau de Edvard Munch « Le cri », représente un personnage déformé, irréel et qui suscite la peur quand la vue est sur ce tableau. Face à la lecture et à la vue de ces œuvres, il y a un effet de repoussage et de répulsion à cause du personnage assez hideux et horrible.
Le monstre exemplaire est abominable et injuste car il incarne les défauts humains. Tels que Médée, de Corneille, est une magicienne se vengeant de Jason le père de ses enfants, en brûlant sa nouvelle épouse, en tuant ses propres enfants, et en poussant ce dernier au suicide. Elle a donc commis un crime puissant et inhumain face à la colère. D’ailleurs, n’étant pas son premier crime « M’ose-t-il bien quitter après tant de forfaits », notamment en tuer son père et son frère, le meurtre est à porter de ces mains suite à cela n’ayant plus la peur l’envahir mais la rage de vengeance dans le sang. De plus, Les Thénardier dans le roman Les Misérables de Victor Hugo maltraitent et utilisent Fantine comme esclave de leur famille faute de jalousie à l’encontre d’elle. C’est donc un caractère inhumain qu’ils possèdent.
Enfin, le monstre incarne l'absence d'humanité, pour enfin avoir un instinct d'animal qui ne peut pas être contrôler car là un homme peut se transformer en une affreuse personne selon son envie et son humeur ; elle peut commettre l’irréparable. « Tuer une femme, Tuer une femme ! » d’Emile Zola dans La bête humaine, Jacques Lantier possède une envie de tuer subitement son amie d’enfance où Flore lors d’une conversation lui dévoile son amour. Charles Baudelaire exprime aussi la cruauté des Hommes « buveur du sang du monde » présent dans La grandeur de ce mal où tu te crois savante. Ils dénoncent la monstruosité et la perversité des Hommes. Cependant, derrière tout cela il peut y avoir des monstres avec un beau fond se cachant derrière une apparence effrayante mais souvent trompeuse.
En second le personnage monstrueux peut aussi susciter d’autres sentiments.
Il peut susciter la pitié par le fait qu'il
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