L'Europe face aux révolutions
Analyse sectorielle : L'Europe face aux révolutions. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Julie Tricot • 6 Décembre 2020 • Analyse sectorielle • 2 077 Mots (9 Pages) • 612 Vues
THÈME 1 : L’EUROPE FACE AUX RÉVOLUTIONS
Chapitre 1 : La révolution Française et l’Empire :
une nouvelle connexion de la nation
Définitions :
□ nation : ensemble d’habitants qui partagent langue, culture, coutume et histoire, qui a la volonté de constituer un même état.[pic 1]
□ état : territoire délimité, frontières et doté d’un gouvernement.
□ révolutionnaire : grand bouleversement/changement politique ou social qui transforme une société/nation.
□ empire : vaste territoire constitué de diverses nations réunies dans état et dirigé par un seul et même gouvernement.
□ citoyen : être de droits et de devoirs définis par des lois, égalité entre les citoyens, malgré le suffrage censitaire.
□ faste : luxe, fête
Dans quelle mesure la Révolution et l’Empire marquent-ils une rupture avec l’ancien Régime ? Quels bouleversements entraînent les événements politiques et sociaux de 1789 ?
A – La Révolution française : une rupture politique et sociale
A1 – 1789 et les 1èrers journées révolutionnaires : une nouvelle modernité politique
Modernité politique :
- souveraineté nationale
- citoyenneté, citoyen
- fin de la monarchie absolue (suite à la constitution de 1781) et unité de la nation
* L’unité de la Nation
→les principes :
- l’égalité : en droit de tous (article I)
- la liberté : faire ce qui ne nuit pas à autrui (article II)
ex : la liberté d’expression (article XI)
communiquer ses opinions, des pensées (feuilles, salons, clubs, manifestation de rue)
ex : la liberté de conscience (croire, avoir la religion de son choix)
DDHC (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 26 août 1789) fait suite à l’abolition des privilèges et unifie la nation au travers de ces grands principes.
Symbole de cette unité ; la concorde bleue, blanc, rouge.
A2 – Une Révolution qui divise
* le divorce entre le roi et le peuple
1. L’insurrection vient de a trahison du roi. Qui serait allé chercher de l’aide auprès des Autrichiens et des Prusses avec lesquels on est en guerre depuis 1792.
preuve : le Manifeste de Brunswick
→sans-culottes, les fédérés qui attaquent le palais des Tuileries, le 10 août 1792
→famille royale emprisonnée
→proclamation de la République le 21 septembre 1792
2. A la Convention (association des députés)
- 1ère question : Procès ou pas ?
ex : St Just contre un procès car pour lui « tout roi est un rebelle, un usurpateur »
- le procès : le roi se défend et argue de « son amour pour le peuple »
- division des députés sur l’issue du procès.
ex : Vergniaud favorable à ce que la descision soit soulise au peuple
- mise à mort du roi sans sursis
→guillotiné le 21 janvier 1793
* les divisions politique et la Terreur
- les Montagnards : majoritaires à l’assemblé de 1792, veulent aller plus loin dans la Révolution.
ex : St Just qui considère le roi condamné même avec son procès.
Les Montagnards sont majoritairement favorables à la mort du roi et à la République.
Ils soutiennent et sont soutenus par les sans-culotte (ces derniers jugent les gens suspects de trahir la Révolution.
- Les Girondins : révolutionnaires modérés, se méfie des sans-culotte, peu favorable à la condamnation du roi.
Le Comite de salut Public qui dirige la vie politique de la reppoblique et à la tête duquel se trouve rapidement Robespierre.
Ce comité vote la loi des suspects (septembre 1795) toute personne suspectée d’être contre les Montagnards et la Révolution, est arrêtée et jugée par les sans-culottes et le plus souvent guillotinées.
Ce régime est surnommée la Terreur, ses premières victimes furent les Girondins.
Ses excès conduisent certains Montagnards à arrêter Robespierre et le condamner à la guillotine.
27-28 juillet 1794 (9-10 Thermidor an II) ←calendrier républicain
Exemple de victimes de la Terreur
Mme Roland
- femme d’un Girondin
- tiens un salon politique
- arrêtée en octobre 1793 car son mari était un Girondin
- victime de la loi des suspects et de la répression des Montagnards
→guillotinée (comme 17 000 autres suspects)
Malgré tout, la Convention (association élue après la proclamation de la République) a pris des décisions majeures.
- une constitution démocratique en 1793 mais jamais entrée en vigueur
- décembre 1793 : la loi sur la liberté de culte
Abolition de l’esclavage d’abord à St Domingue en août 1793 par les commissaires envoyées par la Convention pour regler les insurrection (Sonthonax et Polven) pris par le décret de la Convention du 4 février 1794.
* Les guerres
- la guerre contre les voisins européens à partir d’avril 1792 déclaration de guerre de la France à l’Autriche et à la Prusse rejointes par la Grande Bretagne et l’Espagne.
→Paix d’Amiens en 1802 et reprise en 1805 et 1815.
Soulèvement contre la politique des Montagnards et notamment la levée en masse de 300 00 hommes décidée en février 1793 pour lutter contre les ennemis de l’extérieur.
ex (1793-1794) : les vendéens prennent les armes et forment une armée catholique qui résiste contre les bleus et sont vaincus au Mans, à Cholet, à Savenay au prix de massacres : les « colonnes infernales » du général Turreau qui tuent, violent, découpent les corps, les corps jettés dans la Loire à Nantes pour les noyer.
* Révolution et Église
1790 : Constitution Civile du Clergé : tous les membres du clergé doivent prêter serments de fidélité à la Nation aux lois, au rois.
→division du clergé :
- ceux qui prêtent serment : « jureur », « assermentés », « constitutionnels »
- ceux qui refusent « les réfractaires qui sont poursuivis »
considèrent que leur autorité c’est le Pape
→division avec la Papauté
A3 – Une République conservatrice : le Directoire
- le pouvoir politique : nouvelle constitution instaurant un Directoire (5 personnes→directeurs) = pouvoir exécutif et 2 assemblées élues au suffrage censitaire = pouvoir législatif. Majoritairement :
- anti-Montagnard et anti sans-culottes
- libéral sur le plan économique→plus favorable aux bourgeois accentuant les inégalités sociales.
Coup d’état du général Napoléon Bonaparte le 9 novembre 1799 met un terme au Directoire.
B – L’avènement de Bonaparte et l’auteur des principes révolutionnaires.
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