Architecture, espace, jardins
Analyse sectorielle : Architecture, espace, jardins. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Mathilde Faucheux • 28 Août 2019 • Analyse sectorielle • 1 760 Mots (8 Pages) • 852 Vues
Les 7 ouvrages et revues différents ont pour grands thèmes : l’architecture, l’espace, les jardins. Théoriques ou historiques différents sont leurs finalités.
Certains se rejoignent sur le choix du sujet, comme l’ouvrage de Gilles de bure, « Architecture contemporaine mode d’emploi » et celui de Sophie Flouquet « Architecture contemporaine ». D’autres, comme les revues « l’exposé numéro 3 » Volume 1 et « l’exposé numéro 4 » Volume 2.
Tout d’abord Gilles de Bure dans son ouvrage « Architecture contemporaine mode d’emploi » nous explique quand a commencé l’architecture contemporaine, son adhésion et son insertion à la société, ses différents mouvements ainsi qu’un grand nombre d’architectes. Il en fait une biographie complète de l’architecture contemporaine.
L’architecture contemporaine concentre tous styles, habitats, espaces publics, lieux de culture… C’est lorsque des univers se découvrent et qu’une tentation, une volonté du rien se révèle, qu’on obtient une grande richesse et une grande complexité. L’architecture contemporaine débute avec un bel exemple français tel que Le Centre Pompidou inauguré en 1977. Il est important de noter que l’art, la technique et la matière sont indissociables, ils se complètent, ils s’inscrivent dans l’immatériel et le durable.
Ce métier a longtemps été dédié aux hommes seulement en 1890 on accorde le deuxième 1er prix pour une femme. Rares sont celles qui exercent seules, ont passé la barre de la notoriété internationale ou nationale. Se détache une grande architecte Zaha Haddid. Il existe 3 grands prix qui les dominent tous tels que le Pritzer Architecture Prize fondé en 1979, le Praemium Imperial fondé en 1988 et pour finir le Prix de L’Union Européenne pour l’architecture contemporaine Mies-Vander-Rohe créé en 1987.
L’architecture contemporaine relit différents mouvements comme le Post Moderniste, Minimalisme, Néobaroque, Déconstructivisme et l’High-tech.
Il est important de remarquer qu’à l’heure où le monde est en crise énergétique avec le réchauffement climatique, la croissance démographique qui augmente, le durable devient une nécessité. La conscience écologique et la nécessité du durable sont là. La gestion des énergies, la récupération des eaux, la végétalisation des bâtiments, les matériaux recyclables sont à l’ordre du jour. Seulement on peut se demander si l’architecture est de « style » durable ?
Autrefois l’espace urbain se divisait en quartier « haut » et « bas » seulement Houssman invente l’urbanisme moderne et son modèle sera exporté dans le monde entier. Le Corbusier quant à lui propose une réponse au problème du logement collectif puisqu’en 1945 il crée un modèle de cité-jardin, verticale, individuel, et collectif qui s’équilibrent.
Innover, projeter et expérimenter sont les mots d’ordre des architectes. Naissent des œuvres qui imprègnent notre mémoire et qui touchent différents domaines. Comme les musées (ex : Guggenhiem de Gehry Bilbao), les médiathèques (ex : Le Lieu Unique de Nantes), la musique (ex : l’Opéra de Sidney de Jorn Utzon), les stades (ex : à Pékin avec le Stade Olympique « le Nid d’oiseau »), les lieux publics comme les casernes de pompiers, les hôtels…
Il existe un grand nombre d’Utopies contemporaine qui se basent sur une fascination, un émerveillement, l’envie d’en découdre, repousser les frontières qui aboutit sur une réelle irréalisation. Cependant Le Corbusier contredit tout ça avec son utopie réalisée qui est celle de l’assemblée Nationale en Inde à Chamdigash en 1955.
De quoi demain sera-t-il fait ? On ne peut pas encore savoir mais l’on peut supposer, une radicalité, une écologie, une légèreté, un non-standard…Une repousser des frontières puisque d’après Johanne Wolfgang Von Goethe « S’immobiliser, c’est s’asservir ! ». L’avancé révolutionnaire de l’informatique est un accélérateur d’idées. De plus l’édification de tours est une nécessité aujourd’hui car on projette 3 milliards de ruraux en 2020 et 5 milliards de citadins. Seulement quels-seront les enjeux ? laquelle sera la plus haute ?
« L’architecture contemporaine » de Sophie Flouquet observe la création architecturale des vingt-cinq dernières années à travers une analyse de douze réalisations emblématiques. Sophie Flouquet dit que l’architecture contemporaine n’obéit plus à une règle théorique dominante et simple mais au contraire s’engouffre dans une voie de l’hétérogénéité.
Les lieux de l’architecture contemporaine se trouvent tout autour de nous dans les rues, il suffit de marcher et d’observer parfois même d’y entrer, visiter pour éviter d’avoir qu’une connaissance de « façade ».
Beaucoup d’architecte fond du neuf avec de l’ancien par exemple Jean Nouvel a repris un gazomètre désaffecté pour en faire des logements, des bureaux, des commerces…
Il y a également le sujet de l’héritage qui peut être contesté. En effet, il y a ceux qui assument cet héritage comme Henri-Édouard Ciriani et d’autres qui le refusent comme pour Richard Meier. Ciriani va suivre et s’inspirer de Le Corbusier contrairement à Meier qui lui s’inspire de l’influence américaine.
Certains vont chercher à inventer un nouveau style régional comme Renzo Piano avec le centre culturel Jean-Marie Tjibaou en Nouvelle-Calédonie. C’est une architecture vernaculaire, des bâtiments construit par des cultures artisanales. Il y a une transmission de savoir-faire, techniques et de typologies locales plus que de modèles diffusés par une culture savante.
D’autres renouent avec la nature. James Turnell par exemple aménage un ancien volcan du désert de Arizona éteint, en belvédère ouvert sur le ciel. Certains architectes s’inspirent aujourd’hui de cette démarche.
Par ailleurs, certains cherche un futur système qui permet de s’enfouir dans le paysage. Futur Systems crée une maison individuelle au pays de Galls en Grande-Bretagne. Creusée dans la végétation, le but étant de ne pas dénaturer le paysage, elle se fond donc dans le décor. On peut se demander si ça ne va pas être la fin du gratte-ciel ? Car Jean Nouvel quant à lui réalise un Musée de l’évolution humaine enfouis dans une cavité surplombée d’une voûte de forme aléatoire avec de la végétation. De plus Peter Zumthor crée un établissement thermal espace de sensualité en Suisse autour des éléments naturels comme l’eau et la pierre. Tout un jeu de sensation physiques.
Pour d’autre il y un jeu d’interaction avec le paysage. En Hollande par exemple, MVRDV crée un pavillon. Seulement celui-ci, est sur quatre niveau d’épaisseurs différentes. Le premier niveau évoque u paysage de dune et de grottes, il exprime les paysages primitifs. Le second, a une activité horticole avec des fleurs cultivées. Le troisième, est clos pas une façade. Et le quatrième, exprime les forêts denses.
Des normes pour l’écologies sont d’ailleurs misent en place. Le végétal par exemple ne doit pas être office de cache-misère.
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