Historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale

        L'historien et les mémoires de la 2nde Guerre Mondiale

        En 1945, le mythe résistancialiste càd le mythe d'une Fr unie derrière la Résistance (18/06(1940), s'impose. La mémoire du régime de Vichy(régime autoritaire) et de la Shoah est refoulée, comme celle des massacres des minorités. La priorité est donnée à la reconstruction et à l'unité nationale.

La mémoire est l’ensemble des souvenirs vécu ou transmis d'un évevenement, elle peut ê déformée, reconstruite, elle selectionne et peut oublier des chose. Elle peut être également collectif ou individuelle et marque un rapport affectif aux évenements passés. On dit que la mémoire est subjective. La mémoire est plurielle selon la place et le rôle des acteures, de nbreuses mémoires s'entre croisent et peuvent entrer en conflit.

        Des travaux d'historiens ainsi que des procès permettent de porter un nouveau regard sur la 2nde GM. Le mythe résistancialiste est critiqué et la Shoah est reconnue. Différents groupes mémoriels défendent leur vision du conflit. Bien qu'il existe de nbx liens entre l'histoire et la mémoire. L'histoire recherche la vérité historique dans un soucis d'objectivité(= historien ne juge pas mais établit des faits). Cette vérité est souvent provisoire liéee aux sources : elle pt ê actualisé, elle pt ê révisé si de nvl sources sont découvertes (révisionnisme). Cepdt, le travail historique contribue à un apaisement des mémoires et à la reconnaissance officielle du rôle de la Fr et des frç dans le conflit.

Cmmt le travail de l'historien a-t-il permit de comprendre de modifier ou de faire resurgir certaines mémoires longtemps après la guerre ? 

I- Dans l'immédiat après-guerre : une amnésie officielle 

A) Une mémoire de la Résistance qui prédomine mais source de conflit 

D'abord, plusieurs mémoires se font concurrence :

➔ Concurrence entre gaullistes et communistes : ils mènent une bataille des mémoires en tentant de s'approprier les mérites de la Résistance. Les communistes insistent sur le nombre importants des leur camarades tombés au combat. Ils se nomment le « parti des 75 000 fusillés ». Ils présentent la Résistance comme un soulèvement populaire, inscrit dans la lutte des classes. Quant aux gaullistes, ils s'appuient sur la figure De Gaulle, chef de la France libre. Ils présentent la Résistance comme un mouvement national et identitaire à l'initiative d'un seul homme. Lorsqu'il revient au pouvoir en 1958, la version gaullienne du résistancialisme prend le pas sur la version communiste. Les historiens ont démontrés qu'en Fr le nb de fusillées pdt l'occupation a été d'environs 10 000 et pas tout les communistes. Le conflit s'envenime (prend une tournure difficile) à paritr de 1947 et le deb. de la guerre froide.

B) Une construction de mémoires pr ressouder la Nation 

     exp : la mémoire (officielle) du régime de Vichy

En 1945, se passe le procès du Maréchal Pétain. Le gouv provisoire de la Rép frç est dirigé par De Gaulle. Contxt d'épuration càd élimination ou condamnation des individus ayant colloboré avec l'occupant allemand et le gouv Vichy. L'épuration légale a pris 3 formes : judiciaire, administrative et professionnelle dc elle entre dans les lois. C dans ce cadre que le procès de Pétain a lieu. Il est mise en face d'une haute cour de justice avec 3 magistrats et 27 jurés tiré au sort parmi les Résistants. Pétain donnne divers argument pour se défendre :

- Argument politique : le peuple frç lui a donnée le pv en juillet 1940

- Argument militaire : il a participé à la victoire frç de 1ere GM et il s'est illustré dans la bataille de Verdun

    → Héro militaire pour certains frç

- Il se présente comme le protecteur de la Fr : « bouclier » pendant que DG continuait le combat depuis Londres

- Il se présente comme victimes soumis aux exigences de l'ennemi « un poignard sur la gorge »

➔ 2 e concurrence entre résistancialistes et vichystes : à l'opposé, dès le début des années 50, des intellectuels essayent d'atténuer le rôle du régime de Vichy et de réhabiliter le maréchal Pétain.

   Par exemple, dans livre Histoire de Vichy (1954) Robert Aron défend l'idée dite « du glaive et du bouclier ». Il s'appuie sur le thèse du « bouclier » de la France et de Gaulle son « épée », c'est-à-dire que Pétain aurait réussi à limiter le rôle néfaste des nazis en France, en particulier en évitant la déportation aux juifs français, tandis que de Gaulle, dans une sorte de complémentarité, aurait chassé l'occupant du territoire en un second temps. Pétain a été condamné à mort puis grâce à DG, il a été gracié (présidentielle). Ils veulent faire oublier ce qui s'est passé aux frç pour sonder une Nation unie. Aron n'est pas un historien car certains termes employé dans l'extrait montre son avis. C un journaliste qui tient des propos SUBJECTIVE, il défend Pétain et les vichystes.

Au lendemain de la guerre, le profond traumatisme est à l'origine d'un silence sur la collaboration du régime de Vichy. Selon DG, qui veut reconstruite l'unité de la Nation autour de la Rep. Vichy est une parenthèse qu'il faut oublier. Des LOIS D'AMNISITIE (1951-1953) sont adoptés (=loiqui annule une condamnation et une conséq pénale)

Ex de loi d'amnisitie : « Malgré-nous »

Jeunes alsacien et mosellans incorporés de forces dans l'armée all et 13 d'entre eux faisait partie de la division all responsable du massacre d'Oradour-Sur-Glane, le 10 juin 1944. En 1953, un procès se tient à Bordeaux pour juger les responsables du massacre dont les fameux « Malgré-nous ».

Du côté de l'Alsace, les « Malgré-nous » sont vues comme des victimes parce qu'ils sont incorporés de force et abandonné par la Fr. Du côté du Limousin, la vision est différente, les « Malgré-nous » sont vues comme des bourreaux, traîtres …

Le verdict reconnaît les « Malgré-nous » coupable, ce qui choque l'opinion alsacienne car le verdict assénile les « Malgré-nous » à des SS. Pour apaiser les tensions (côté Alsace), les députés décicdent de voter une loi d'amnisitie.

C) L'oublie des vaincus et des victimes 

Une mémoire des déportés refoulée.

En 1956, un mémorial du martyr juif inconnu est inauguré, mais il faut cepdt attendre plusieurs années avant que la mémoire soit réellement mise en avant. Annette WIEVIORBA parle d'un  

« Grand silence ».  « Si c'est un homme » livre très peut lu apparu en 1947 écrit par Primo LEVI

« Nuit et Brouillard » est le 1er film sur le plan historique mais pas rigoureux. Mais il est censuré en 1956 car on y apprend que les Juifs internés étaient gardés par des policiers français.

Le travail de l'historien est quasi absent, les archives son fermés, un passé trop proche (il n'y a pas assez de recul), frç encore traumatis, ils ne sont pas prêts d'affronter la vérité historique.

II. Dans les années 1960 : entre résistancialisme et mémoire de la Shoah

A) Le triphe du mythe résistancialiste 

Le retour au pv en 1958 du général DG permet d'exalter de nvo la Résistance. Au nom de la réconciliation franco-all, Vichy est oublié des mémoires.

Le général DG valorise l'image d'une Fr largement combattante et résistance par des inaugurations, par expl l'inauguration du mémorial de la Fr combattante au Mont Valérien, le 18 juin 1960 (20 ans après l'appel de la Résistance), création du Concours national de la Résistance et de la déportaion dans les écoles et collèges de Fr, transfert des cendres de Jean Moulin au Panth »on (18 déc 1964). Lors du transfert des cendres de Jean Moulin, André Malraux évoque les camps d'extermination de façon implicite, les fils de la selection rappelle la mise à mort immédiate de nbx femmes, enfants, vieux. « Nuit et Brouillard » renvoie à un décret all en 1941, qui visse à éliminer les opposants sans laisser de traces. A travers la figure de J.Moulin, A.Malraux veut glorifier l'image d'une Fr unie au cours de la Résistance.  

Ce mythe politique d'une Fr unie dans la Résistance est désigné par l'historien Henry Rousseo sous le terme de résistancialisme. Le cinma contribue aussi à construire cette mémoire en propageant dans l'opinion publique ce mythe (ex : La bataille du rail de René Clément 1946).

B) L'émergence de la mémoire de la Shoah

Une mémoire de la Shoah émergé grâce à :

- des publications remarquées : récits autobiographiques (ex : La Nuit d'Elie Wiesel 1958) ou historiques (ex : La destruction des Juifs d'Europe par Raul Hilberg paru en 1961)

- le procès d'Eichmann s'ouvre en avril 1961. Trèsmédiatisé (500 journalistes du monde entier présents) il a un grand retentissement. Pr la 1ère fois, il fait venir 111 témoins : la parole se libère. Il  marque un tournant : l'avènement du témoin (# procès de Nuremberg)

Le procès donne lieu à une discussion sur la prescription de 20 ans des crimes contre l'humanité, à l'approche de 1965. En fr, une décision unanime du Parlement rend les crimes contre l'humanité imprescriptibles. La notion d'imprescriptibilité signifie que la justice oeut toujours rattraper le responsable tant qu'il est vivant.