L'immunité adaptative
Cours : L'immunité adaptative. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Flore Lefebvre • 30 Septembre 2017 • Cours • 471 Mots (2 Pages) • 848 Vues
L’IMMUNITÉ ADAPTATIVE
Introduction
En plus de l’immunité innée, immédiatement efficace contre de nombreux agresseurs, les vertébrés développent une immunité adaptative qui ne devient performante qu’après un premier contact avec l’antigène.
Une immunité spécifique assurée par des lymphocytes
L’immunité adaptative est une immunité spécifique, assurée par des lymphocytes. Ils représentent 20 à 40% des globules blancs. On distingue deux types de lymphocytes, différant par la nature de leurs récepteurs membranaires qui déterminent leur fonction : les lymphocytes B et les lymphocytes T. En outre, les lymphocytes T sont divisés en deux sous types, les LTCD4 et les LTCD8.
Dans la réaction adaptative, la protection de l’organisme contre un agresseur est assurée soit par des molécules solubles présentes dans le plasma du sang et de la lymphe (on parle alors d’immunité à médiation humorale) soit directement par certains lymphocytes (on parle d’immunité à médiation cellulaire). Dans tous les cas, il y a systématiquement coopération entre les catégories de lymphocytes pour aboutir à l’élimination d’un agresseur.
De la détection de l’antigène à la production de cellules effectrices
L’entrée dans l’organisme d’une molécule antigénique déclenche une réaction qui se déroule en trois étapes : sélection clonale, prolifération et différenciation clonale.
-Les lymphocytes B sont spécialisés dans la reconnaissance des antigènes circulant dans le sang ou la lymphe, grâce à des anticorps fixés sur sa membrane. D’ailleurs, un anticorps est une protéine complexe en forme de Y qui résulte de l’assemblage de quatre chaines polypeptidiques identiques deux à deux : deux chaines lourdes et deux chaines légères.
-Les lymphocytes T sont spécialisés dans la surveillance des membranes des cellules de l’organisme. Ils reconnaissent l’élément étranger grâce à des récepteurs T. Chaque récepteur est formé de deux chaînes polypeptidiques comportant chacune une partie constante et une partie variable (c’est le site de reconnaissance des antigènes membranaires). Au départ, un lymphocyte est incapable de reconnaître son antigène spécifique, l’antigène doit lui être présenté, associé à une CMH, par une CPA.
Les lymphocytes B ou T ayant été sélectionnés par leur antigène sont activés. Cette activation se traduit par une multiplication intense par mitoses successives des clones sélectionnés.
Une partie des lymphocytes B produits à la suite de l’expansion clonale se différencie en plasmocytes (il en résultera des complexes immuns) et LB mémoire. Après amplification clonale, les LTCD8 se différencient en LT cytotoxiques, capables de tuer toute cellule anormale ; les LTCD4 se transforment en LT auxiliaires, sécréteurs d’interleukine 2. Cette molécule a un rôle déterminant : elle stimule la multiplication des LB et LTCD8 et induit la différenciation des LB en plasmocytes et des LTCD8 en LT cytotoxiques.
...