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Art le nouveau réalisme

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Ses premières peintures, les Cachets, composent des images abstraites à partir d’empreintes d’objets trempés d’encre.

C’est le début de son travail d’Accumulations qui rassemble de grandes quantités d’objets identiques fondus dans du plexiglas. L’accumulation préside au principe de la série des Poubelles, dont certaines parviennent à assumer le rôle de portrait, par exemple celui d’Yves Klein, personnalisé par la présence d’objets bleus.

Ce procédé de l’accumulation de déchets est porté à son paroxysme lors de l’exposition du Plein.

Les Colères, actes de vandalisme souvent exécutés en public dont les reliques sont rassemblées pour constituer un tableau.

Depuis les années 70, l’art d’Arman s’illustre par la réalisation de sculptures monumentales, comme Long Term Parking, œuvre composée de soixante voitures empilées dans une gangue de béton.

César :

Les Compressions à partir de voitures qu’il compresse en blocs rectangulaires. Cette opération aléatoire qui efface la subjectivité de l’artiste au profit de l’anonymat de la machine, ainsi que la référence aux « ready-mades », font de lui un des protagonistes du Nouveau Réalisme à sa création. Toutefois, César maîtrise très vite la technique des Compressions, ce qui lui permet de diriger ses travaux, pour aboutir a la récompense remis à la cérémonie des Césars .

Parallèlement aux Compressions, César, au cours des années 60, revient à la technique du bronze pour réaliser des figures humaines ou bien des parties du corps humain, comme le Pouce.

En contrepoint aux Compressions, il réalise en 1967 sa première Expansion : il s’agit de laisser librement se répandre une mousse de polyuréthane qui se solidifie rapidement.

Yves Klein :

Les Monochromes bleus. Klein jette les bases de sa théorie de l’imprégnation comme méthode artistique.

En effet, bien qu’identiques, les onze tableaux exposés ne sont pas appréciés de la même manière par le public : ils sont vendus à des prix différents. Klein en conclut que chaque tableau, en plus de sa réalité matérielle, est imprégné d’une qualité immatérielle qui le distingue des autres.

Il élabore une matière épaisse avec des reliefs, notamment grâce à des éponges. Par la suite, il étale la peinture au rouleau pour qu’aucune aspérité ne contrarie la couleur( IKB qu'il invente)

Enfin, dans cette recherche d’une présence immatérielle des œuvres, il arrondit les angles de leurs châssis et les accroche avec un léger décalage par rapport au mur. Les tableaux semblent en suspension dans l’espace. Ainsi, bien que les IKB peints et accrochés au mur, ils s’acheminent vers des objets en lévitation.

Klein et l’expérience du vide :

Dans le prolongement de son travail sur l’espace pictural, Klein s’attaque à l’espace tout court, c’est-à-dire à l’espace vide, ce qui précisera sa théorie de l’imprégnation. Une de ses premières réalisations thématisant le vide est la célèbre l’exposition dite « du vide » . Pour cette exposition, Klein imprègne l’espace lui-même de sensibilité artistique par l’intermédiaire du bleu. En effet, si l’espace intérieur de la galerie, entièrement peint en blanc, est laissé vide, l’extérieur est, de part en part, orné de bleu : la vitrine est peinte en bleu, un rideau bleu accueille les visiteurs, les cartons et les timbres des invitations sont bleus...

Ainsi, l’espace blanc de la galerie peut être perçu comme contaminé par le bleu.

Klein a donc réellement sauté dans le vide, expérimentant et s’imprégnant des qualités immatérielles du vide, pour les transmettre à ses œuvres.

L’éponge comme métaphore de l’art

La sculpture en éponge est, comme le travail sur le vide, l’un des dérivés du Monochrome exploré par Klein. L’éponge incarne parfaitement le principe de l’imprégnation. Les premières sculptures en éponge sont conçues comme des portraits de visiteurs qui s’imprègnent de la peinture imprégnée. L’éponge, matière concrète, devient une métaphore propre à communiquer l’idée de transmission d’une sensibilité artistique.

L’éponge, modèle et vecteur d’imprégnation, aurait pu devenir emblématique de son œuvre, au même titre que les IKB.

La chair est spirituelle : les Anthropométries

Les Anthropométries : le terme vient du critique d’art Pierre Restany, et si Klein s’y référait en parlant plutôt de « pinceaux vivants », les Anthropométries désignent bien une certaine mesure du corps humain.

Réalisées souvent en public, avec des modèles nus enduits de peinture, les Anthropométries sont des empreintes directes du corps sur la toile. Ces peintures, d’où la main de l’artiste est absente, conservent une image au plus près de leur objet. C’est dans ce sens qu’elles présentent une mesure objective du corps.

Ici, il s’agit d’une Anthropométrie dite « statique ». Les corps ont marqué leur empreinte de manière distincte,

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