Commentaire de texte : Montesquieu, Lettre Persane 24
Dissertations Gratuits : Commentaire de texte : Montesquieu, Lettre Persane 24. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresesprit" Ligne 7; "Persuader, mettre dans la tête,croire "
Ce sont des références aux magiciens, astrologues, ce qui renvoient aux merveilles orientales.
Il utilise un vocabulaire flou : " Tantôt il lui fait croire que trois ne sont qu'un " Ligne 17 ; "Que le pain qu'on mange n'est pas du pain " Ligne 18 ; " Ou que le vin qu'on boit n'est pas du vin " Ligne 19.
Ce qui nous méne à une incompréhension totale.En effet cela fait allusion au corps et sang de Dieu.
On constate qu'il y a une critique de la société française,cette lettre persane permet une critique féroce de la monarchie, société, religion, avec la naïveté des personnage. C’est pourquoi Montesquieu a pris des précautions.
En présentant la société naïvement, Montesquieu montre qu’elle est pleine de mauvaise sens, et notamment, le roi, dont on critique la politique française et guerrière.Appuyée par l’étonnement qui est bien manifesté, la naïveté permet de mettre un regard neuf sur la société qui engendre une critique, et l’application des normes culturelles - normes sont renversées : Paris est mis en première position dans la lettre, car c’est ce que l’on juge, et cela permet de mettre en place de façon subtile les concepts de tolérance et la relativité des valeurs. Cette fiction, épistolaire et orientaliste, permet d’éviter la censure et les poursuites judiciaires
II Les intentions de cette lettre
Ses intentions étaient de dénoncer, critiquer le pourvoir du Roi.
Montesquieu constate, il ne juge pas négativement, il utilise un faux étonnement.
Le roi est décrit comme un manipulateur. Montesquieu critique le pouvoir royal de l’époque : l’absolutisme. " il exerce son emprise sur l’esprit même de ses sujets " Ligne 6, " Il les fait penser comme il veut " Lignes 6-7, " il n’a qu’à leur persuader " Lignes 8-9, " il n’a qu’à leur mettre dans la tête. " Ligne 10 " il va même jusqu'à leur faire croire qu’il les guérit de toutes sortes de maux en les touchant " (allusion au sacre) Ligne 12.
Son goût pour la guerre Ligne 4" on lui a vu entreprendre ou soutenir... ", " S’il a une guerre " Ligne 9.
Il utilise également des anaphores et plusieurs formules répétitives qui traduisent la rapidité. Sans oublié l'évocation du pouvoir de guérison et de la manipulation.
Ces derniers sont d’ailleurs présentés par Montesquieu comme les principales victimes du machiavélisme royal. Plusieurs expressions témoignent des facultés de manipulation du monarque, on le présente comme un profiteur désireux de s’enrichir. Montesquieu s’attaque aux fondements de la monarchie de droit divin. Le roi est un « grand magicien » p a r c e qu’on le croit d’essence divine. L’ignorance est ainsi l’ultime rempart du r o y a u m e .
C'est la même chose pour le pouvoir du pape. Montesquieu parle de hierarchie chez les "magiciens" et du pouvoir sur le roi.
Montesquieu dénonce une hiérarchie dans la manipulation :le pape manipule le roi qui manipule les sujets : " il y a un autre magicien, plus fort que lui (le roi) , qui n’est pas moins maître de son esprit qu’il l’est lui-même de celui des autres " Lignes 14-15 et 16. C’est le pouvoir de la religion sur les esprits à cette époque qui est critiqué
Les rites religieux sont visés c’est pour lui; l’occasion de manifester son déisme (il croit en dieu mais pas en la religion)
Ce pouvoir est fondé sur des symboles et tout ce qui réléve de la foi chrétienne est représenté comme un tour de magie. Il critique cette société chrétienne, qui pour lui représente la vanité, selon lui le peuple est crédule.
Le roi est présenté comme un menteur et un manipulateur : « magicien » et ses pseudos-miracles. De plus, il travaille sur la crédibilité des gens. Le roi est critiqué, mais le pape aussi (hiérarchie des manipulations).Le Pape est aussi un manipulateur, et un magicien, alors qu’il est censé représenter un dieu. L’énumération à la ligne 16, montre que le pape est comme un artiste de foire. Il utilise le dogme contre la raison. Montesquieu énumère des articles de foi contraires au bon sens, que l’on ne peut pas accepter (« que le pain n’est pas du pain », etc.). De façon subtile, il montre que le pape peut être opposé à la foi chrétienne et catholique l'interdiction de lire la bible pour les femmes.On explique que le pape ne veut que manipuler les puissants plutôt que de faire le chef spirituel.
III Reflexion suscitée
Montesquieu nous méne à une réflexion propre aux Lumiéres sur le pouvoir monarchique et le pouvoir du pape.
la critique parisienne est écrite pour séduire le lecteur et amorcer des critiques plus importantes caractéristiques des lumières que sont la MADD et la papauté.
par l'imagination d'une correspondance de deux Persans et par un humour fantaisiste et un aspect exotique oriental, les lecteurs sont séduits
l'adoption du regard étranger est pertinent. étant extérieur, il analyse objectivement les disfonctionnements et permet aux lecteurs d'adopter ce même regard nouveau. Cette distance favorise le changement et l'esprit critique, qui refuseront ses institutions illusionnistes.
Il nous méne également à une réflexion sur l'ethnocentrisme ce qui veut dire pas de jugement de l'étranger, c'est un appel à la tolérance des Français à l'égard des indigénes. Le système de la nomination dans la Lettre persane
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