Eau secours

llusion pour nous montrer une réalité navrante: L'eau de notre pays est dans un état pitoyable. En fait, elle est si polluée qu'on appréhend la disparition de toute vie animale et/ou végétale dans plusieurs de nos lacs et nos rivières. Partout, on sonne l'alarme: Il faut voler "eau secours" de cette ressource naturelle vitale aux êtres vivants.

Evidemment, un bon nombre de gouvernements canadiens, dont le fédéral, ont voté des lois utiles. D'une part, ils obligent les industries à investir dans le nettoyage de nos cours d'eau afin de corriger le mal qu'elles ont fait, les polluant systématiquement de déchets toxiques de toutes sortes. D'autre part, le gouvernement fédéral s'engage lui aussi à mettre de l'eau dans son vin dans le but d'aider la revitalisation de nos eaux. En plus, il consacrera une partie de son budget à des études sur l'environnement. Ce n'est pas trop tôt, compte tenu que chaque année la situation va de pire en pire, au nom de la croissance économique. Si l'on ajoute à ce fléau, aujourd'hui quelque peu réglementé, les ravages des pluies acides et des produits chimiques loin d'être controlés, nous pouvons nous demander s'il n'est pas trop tard....

Dire que nos lacs et nos rivières sont en bonne santé c'est comme un coup d'épée dans l'eau. Il suffit de constater l'effort mis de part et d'autre par les différents paliers de gouvernement et les groupes écologiques pour essayer de la secourir. Mais le temps passé est difficile à rattraper surtout lorsque les dommages causés sont sérieux. C'est comme une course contre la montre où le temps devient l'ennemi numéro un.

Peu importe les solutions envisagées pour lui venir en aide, son triste état de santé n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre, ni d'engager les passions des écologistes du pays d'un océan à l'autre. Les conséquences de notre eau malade risquent d'être fatales pour les futures générations. Il faut donc agir avant qu'il ne soit trop tard. Plus encore qu'une catastrophe, c'est un drame écologique qui se joue ici. Il est donc de notre devoir à tous de répondre à son appel "d'eau secours" et de la sauver avant que le temps qui se bat contre nous ne nous jette à l'eau et ne gagne la bataille.