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Economie politique

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le maximum d’avantage à partir des ressources dont il dispose.

C’est donc toujours un problème de maximisation sous contrainte que l’agent économique auquel l’agent économique est confronté. On est contraint par le revenu. Si revenu illimité : choix disparait mais cela est impossible. La contrainte de revenu est + ou – forte selon le niveau de revenu.

Il s’agira donc de maximiser le niveau de P° lorsqu’on parlera du producteur. Pour le consommateur il s’agira de maximiser l’utilité.

Il est vrai que l’analyse du producteur (maximisation du niveau de P°) est un peu plus concrète que celle du consommateur qui est un peu plus subjective et floue.

Le parallélisme entre producteur et consommateur s’arrête sur le point suivant : il est possible de définir scientifiquement une unité de mesure de la production. Exemple : comment faire pour produire plus de tonne de blé ?

Pour le consommateur cela est plus complexe car il est plus difficile, moins scientifique de quantifié l’utilité découlant de la consommation d’un bien c’est-à-dire qu’il est très difficile de mesurer l’utilité.

Sur cette question de l’utilité, les économistes ont évolué.

Pour les Pionniers comme Bentham, Walras, Jevons ou Menger l’utilité était considérée comme mesurable. => Utilité cardinale : utilité peut être mesurée de façon très précise par un chiffre.

Certains vont dire que cette mesure existe : ce serait le prix mais non car on parle d’utilité ressentie et non de l’utilité de marché.

Une critique va être apportée à cette théorie de la mesure de l’utilité qui va être faite par Bentham, il va dire qu’on ne peut pas mesurer l’utilité mais on peut ordonner les utilités. Bentham parle d’utilité ordinale : il n’est pas possible de quantifié de manière très précise, chiffrée l’utilité. Tout ce qu’on peut faire c’est mettre un ordre de préférence dans les utilités (je préfère A à B).

Pareto va parler d’ophélimité, terme technique qui remplace le mot utilité car selon lui le mot utilité est trop chargé par le vocabulaire courant, alors que l’ophélimité sera utilisé qu’en microéconomie.

Chapitre 1 : Genèse de la théorie du consommateur.

26/01/2012

La théorie microéconomique du consommateur tente de résoudre au niveau individuel la problématique suivante : comment obtenir la meilleure adéquation possible entre la quantité de bien disponible compte tenu de la contrainte de revenu et l’intensité des besoins à satisfaire ?= comment finalement maximiser l’utilité du consommateur ?

Pour répondre à cette question, deux théories : théorie cardinale et ordinale.

Dans un premier temps, L’anglais Jevons, l’autrichien Menger et le français Walras vont être influencés par la philosophie utilitariste de Jeremy Bentham et vont développer une théorie qui suppose que l’individu rationnel recherche le maximum de satisfaction ou d’utilité lorsqu’il est placé devant un choix de consommation. On va essayer de maximiser la satisfaction.

Ces auteurs sont à l’origine de la révolution marginaliste parce qu’avec leur théorie ils vont aboutir à l’idée d’utilité marginale c’est-à-dire de la dernière utilité consommée. Ils supposent que l’individu est capable de mesurer par un indice quantitatif précis l’utilité qu’il retire de la consommation d’un bien.

= Cette mesure est appelée utilité cardinale.

A partir d’eux, on va développer la théorie de l’utilité.

Le principe commun de ces analyses est celui de la maximisation.

L’idée que ce qui compte c’est la satisfaction du consommateur ou si l’on raisonne pour le producteur, la réalisation du profit.

Le premier plan de l’analyse présuppose le principe selon lequel le comportement économique est un comportement de maximisation sous contrainte.

Jevons publie 2ouvrages fondamentaux dans lesquels il esquisse la théorie de la valeur fondée sur l’utilité marginale.

Dans les années 1860, le philosophe et économiste anglais Bentham avait une grande influence sur les économistes et notamment dans ses écrits sur l’utilitarisme moral, avec son principe d’utilité et l’idée du plus grand bonheur pour le plus grand nombre.

C’est donc un calcul de l’utilité qui va être confondu avec le bonheur qui permettra de dire qui a reçu le plus grand bonheur.

Ce que va dire cette théorie va être présidé par Richard Jennings qui énonce dès 1855 le principe de la décroissance de l’utilité marginale sous la forme d’une loi : loi de la variation des sensations c’est-à-dire que la satisfaction d’un besoin décroit au fur et à mesure que l’on répond à ce besoin.

Mac Leod énonce le concept de désutilité c'est à dire l’idée selon laquelle la consommation d’un bien puisse être néfaste pour l’individu.

Dans certains cas il y aurait nullité de la valeur ou la négativité de la valeur.

Si on a un revenu plus élevé mais qu’avec ce revenu on ne consomme que des biens négatifs alors la personne se dégrade (exemple : la drogue).

On peut dire que les marginalistes sont les premiers néoclassiques (Jevons, Menger, Bentham) et il y a un certain nombre de différence notable entre les néoclassiques et les classiques. Ils vont révolutionner les fondements classiques de l’économie. En effet, les classiques avaient des visions de long terme avec une perspective dynamique dans laquelle étaient mis en avant les problèmes de l’accumulation de capital, ils avaient une vision du devenir général du système économique et s’intéressaient à la croissance économique, au devenir général de l’économie.

Les néoclassiques ont une approche plus restreinte, ils font l’hypothèse d’une offre donnée de facteur de production, ils étudient comment les agents économiques peuvent procéder à la meilleure allocation des facteurs de production disponibles. Et du côté du consommateur, l’objet essentiel des néoclassiques est l’étude de l’affectation optimale à des usages alternatifs concurrents d’une ressource déterminée.

Les néoclassiques cherchent donc comment un consommateur qui dispose d’un budget fixé, peut faire pour se retrouver dans la situation la meilleure qui soit.

Il y a donc une rupture très nette entre la pensée classique et la néoclassique, X explications :

* Une 1ère explication à cette distinction entre classiques et néoclassiques est à rechercher dans le mouvement général de la philosophie et des sciences sociales dans les années 1860-1870 ceux sont des années où on voit un retour de l’hédonisme de même que l’introspection ce qui poussent les marginalistes à prendre en considération les comportements individuels. Ils vont de ce fait moins s’intéresser à l’analyse globale des systèmes.

Comment l’individu agit ? On parle de praxéologie qui est l’étude du comportement humain.

* Une 2ème explication est le changement dans les structures économiques qui apparait dans le milieu du 19ème siècle (développement de l’industrie). On rentre dans une première forme d’économie et de société dite de consommation ce qui n’était pas le cas avant (seules les élites avaient accès à la consommation). De ce point de vue, la question de la consommation même se pose. Les pensées contemporaines correspondent au questionnement du temps.

Cela passe aussi par la mise en avant de la théorie de la valeur d’utilité. On adopte cette théorie par rapport à celle de la valeur travail.

* Enfin 3ème explication on a aussi un argument plus politique, selon lequel la théorie de l’utilité marginale n’est qu’une réponse bourgeoise au marxisme naissant. Il faut se souvenir de la concomitance historique entre l’avènement du néoclassicisme et les premiers ouvrages économiques de Karl Marx. Les néoclassiques ne s’opposent pas aux socialistes mais aux classiques.

Même s’il y a des différences importantes dans la pensée des néoclassiques dont Walras ou encore Marshall, tous ces auteurs s’entendent sur une critique de l’école classique et cela sur au moins 3 points :

• Quant à l’appréhension de la notion de capital.

Pour les classiques le capital est une avance d’argent opérée par les capitalistes, avance qu’ils cherchent à récupérer avant l’avoir augmenté.

Pour les néoclassiques le capital, est considéré comme un facteur de production c'est à dire un élément qui permet le fonctionnement de l’entreprise.

• Quant à l’explication de la théorie de la valeur.

Les classiques ont une approche objective de la valeur dont laquelle le travail est au centre. On parle de valeur travail.

Pour les néoclassiques surtouts chez Menger, la valeur est avant tout subjective et elle repose sur l’utilité ressentie par le consommateur (perception qu’il a de l’utilité du revenu).

• Quant

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