Europe

relles, éloignement par rapport aux marchés).

4) Nouvelle PAC et perspectives

* Réforme de la PAC en 2003 :

* Répondre aux exigences de l’OMC et du développement durable (remise en cause du système productiviste).

* Encourage la diversification des activités en milieu rural.

* Résistances parmi les grands syndicats agricoles.

B) L’UE est l’un des grands pôles industriels mondiaux

* « Désindustrialisation » : en 2005 : 17.7% des actifs dans l’industrie ; 23% de la production mondiale.

* Pourtant, logiques qui contredisent l’idée du déclin :

* Augmentation de 20% de la valeur de la production industrielle entre 1990 et 2005.

* Industrie = socle de l’économie allemande ; 1/3 du PIB de l’UE.

* Produits manufacturés = 80% des exportations.

* Gains de productivité

* Orientations vers des industries de pointe.

1) Les mutations sectorielles : l’orientation vers le haut de gamme

* Dès 70s :

* Concurrence des pays à bas salaires sur les industries à forte intensité de travail (textile-habillement, chaussure, électronique grand public).

* → Fermetures d’établissements, délocalisations, diminution de l’emploi.

* Industries métallurgiques : réduction de leurs capacités de production et/ou de leur nombre d’actifs (forte concurrence, automatisation).

* → Obligation de migrer vers des créneaux haut de gamme qui tirent la croissance (équipements de télécommunications, construction aéronautique, pharmacie, biotechnologies…).

* Industrie concentrée financièrement.

* Renouvellement du tissu industriel (nouvelles entreprises) mais marché des capitaux trop peu réactifs.

* « Paradoxe européen » : difficulté à donner une traduction économique aux résultats obtenus par les chercheurs (France : 2e pour la recherche, 11e pour les brevets).

* Conseil européen de Lisbonne (2000) : 3% du PIB pour l’effort recherche-développement d’ici à 2010.

2) Les territoires de l’industrie : les mutations et leurs logiques

* Séparation des fonctions de conception (villes centres) et de production (milieu rural).

* Industries de base : gisements → ports (mondialisation).

* Industries de pointe : technopoles.

* Désindustrialisation sélective sur le plan spatial : anciens bassins miniers (Lancashire, Nord-Pas-de-Calais), petites villes trop spécialisées (Caen, Alençon), villes centres au coût foncier élevé. => Délocalisations.

* Mouvement inverse : investisseurs américains, japonais, indiens car marché important, infrastructures de qualité et main d’œuvre bien formée.

II) Les services : des activités motrices liées aux villes

* 55% de la valeur ajoutée dans l’UE25

* 120 millions d’emplois (62.4% des actifs)

* Commandent les évolutions des structures spatiales

A) La concentration des services dans les villes

1) Le pavage contrasté des grandes villes

* Armature urbaine dense constituée de toute la hiérarchie des villes

* 30aine > 2 millions d’hab.

* Surtout à l’Ouest : mégalopole qui va de Londres à Milan, Paris…

* Bonne accessibilité : plates-formes multimodales.

2) Un maillage des transports dense au centre de l’UE et lâche en périphérie

* Réseau routier dense mais grandes disparités :

* Autoroutes et voies ferrées à grande vitesse à l’Ouest, relient directement les métropoles entre elles (« effet tunnel »)

* Grandes plates-formes aéroportuaires (Londres, Paris, Francfort, Amsterdam), ports de la Northern Range (du Havre à Hambourg) = « villes-portes » (atout pour la concentration des activités).

* A l’Ouest : grands axes Nord-Sud + ou – complets (axe rhénan, axe Seine-Saône-Rhône).

* Périphérie : réseaux moins denses.

* Depuis 92, UE élabore des schémas de réseaux de transport transeuropéens (autoroutes, aéroports ; transport combiné) => nouveaux axes (Eurocorridor : Bruxelles-Berlin-Varsovie).

3) Les plus grandes métropoles concentrent les fonctions internationales

* Sièges sociaux des FMN, institutions internationales, bourses, activités de congrès dans les grandes villes du Nord-Ouest (équipement, accessibilité, bassin d’emplois qualifiés) :

* Villes en réseaux (Randstad Holland, Rhin-Ruhr).

* Polygone des eurocités : Bruxelles, Francfort, Milan, Londres, Paris.

* Vienne (OPEP, AIE), Rome (FAO, Vatican).

* Villes spécialisées : Oxford, Cambridge…

* Etats = principaux décideurs en matière d’aménagement du territoire => rivalités.

B) L’Union européenne constitue le premier pôle touristique mondial

* Chaque année : + de 400 millions de touristes extra-européens.

* 5.5% du PNB (11% avec les activités induites).

* 30 millions d’emplois (13%).

* Associe pôles émetteurs (Europe N/O) et espaces d’accueil (Alpes = 1er domaine skiable mondial, Atlantique, Méditerranée).

* Tourisme culturel très important (richesse du patrimoine urbain) : Paris = lieu le + visité au monde.

* Essentiel dans les principaux pays d’accueil : Espagne, Grèce, Malte, Chypre.

* Effets ambivalents :

* Apport de devises, redistribution de la richesse vers la périphérie, prise de conscience d’une identité européenne, revitalisation des espaces ruraux en déprise ;

* Concurrence l’agriculture (irrigation), renchérit le prix du terrain et le coût de la vie.

III) Sociétés européennes : disparités et dynamiques de convergence

A) Démographie : des traits communs

* UE = un des grands foyers de peuplement