Exemple d'oral d'histoire des arts 3ème
Discours : Exemple d'oral d'histoire des arts 3ème. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar learolier • 25 Septembre 2016 • Discours • 1 416 Mots (6 Pages) • 5 795 Vues
L'affiche rouge est une affiche de propagande datée de Février 1944 et placardée à 150 000 exemplaires sur les murs des villes et les murs de Paris. Elle représente dix Résistants, dix hommes qui ont voulu s'opposer à la collaboration de la France, du régime de Vichy avec l'Allemagne nazie. Ce sont donc tous des Résistants qui sont représentés dans ces dix médaillons.
Ma problématique est la suivante : L'affiche rouge est une affiche de propagande → quel est son but et a t-elle convaincu le public auquel elle était destinée ? Voilà la question que nous nous posons dans cette présentation.
Le plan : 1. Tout d'abord un rapide contexte historique
2. Une description minutieuse de l'affiche
3. Et montrer combien elle est restée malgré tout un symbole de liberté extrêmement puissant et qui a traversé les âges
Le contexte historique le voici : En Juin 1940, la France est occupée par l'armée allemande. Les Résistants s'opposent à cette collaboration sur l'appel du général de Gaulle. En 1942, le groupe FTP-MOI, un groupe de Résistance est créer et en 1943 Manouchian en devient le chef. Le groupe va être arrêté un peu plus tard et en 1944, quelques jours avant notre affiche, ils sont tous fusillés au Mont Valérien.
Description de l'affiche à présent : cette affiche elle représente donc des Résistants. Tous ces hommes sont des Résistants, ils ont voulu libérer la France du joug nazi. Le but de l'affiche était évident : il fallait dire aux Français de ne pas devenir Résistants et de ne pas hésiter à dénoncer les gens qu'ils soupçonnaient d'être justement des Résistants. L'affiche est composée suivant une question-réponse :
- Des libérateurs ? écriture blanche sur un fond rouge ça ressort énormément
- La libération par l'armée du crime, exclamative, lettres majuscules. On met en évidence que ces hommes ne sont rien d'autre que des criminels.
Les couleurs utilisées sont le rouge → sang, symbole du communisme évidemment, le noir c'est la mort. Tout concorde à dire que ce sont des meurtriers. La composition puis la forme d'une pyramide inversée : elle dirige le regard en passant par le chef de bande Manouchian vers les photos pêle-mêle. Ce sont des photos en désordre qui signifient donc que la France, elle aussi est en désordre à cause de ces hommes. On a deux photos d'assasinats, ce sont peut être des allemands, des français, justement le mystère perdure volontairement. Nous avons des sabotages, des déraillements où il y a peut être des ravitaillements pour les français et un arsenal avec de nombreuses armes.
Les médaillons représentent donc des Résistants et ce sont des portraits qui sont tous inquiétants. Ces hommes ne regardent pas l'objectif, ils ont les cheveux hirsutes, le regard hagard. Il faut savoir qu'ils ont été énormément torturés avant que les photographies soient prises. Ce sont tous des étrangers aux noms très difficiles à prononcer. Ils ne sont pas Français et le régime de Vichy entend bien joué sur ces peurs auprès du passant. Ce sont tous des communistes ou des juifs et c'est marqué à chaque fois sous les différents médaillons. On marque aussi leurs crimes : des sabotages, des assasinats, des attentats. L'affiche veut absolument dire que ce sont des criminels.
Il y a eu aussi un tract qui a été distribué et qui insiste sur le fait que ce sont des ennemis de la France. Ici c'est l'armée du crime contre la France.
C'est malgré tout rester une affiche qui est rester un symbole de liberté très fort car les Français à l'époque ne se sont pas fait avoir, ils n'ont pas cru que ces hommes étaient des criminels, ils ont bien compris que c'était des Résistants qui voulaient libérer la France et sous l'affiche ils ont marqué des expressions comme "Martyr" ; "Morts pour la France" ; "Vive la libération".
Une femme a marqué les esprits, il s'agit de Olga Bancic qui s'engage également dans le groupe des Francs-tireurs et partisans main-d'oeuvre immigrée. Juste avant, elle confie sa fille à une famille française. Elle devient membre à part entière de son réseau. Elle se charge de l'assemblage des bombes, des explosifs et de leur acheminement prévu. Elle est arrêtée à Paris en 1943. Olga, elle, sera décapitée le 10 Mai 1944 en application du droit criminel de la Wehmacht interdisant de fusiller les femmes. Juste avant de mourir, elle jette ce papier par la fenêtre de sa cellule, une lettre adressée à sa fille...
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