Faculté De Juger - Kant - Explication De Texte
Documents Gratuits : Faculté De Juger - Kant - Explication De Texte. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires.10) on voit que Kant n'adhère pas à cette théorie anthropocentriste, « comme si » montre que cela est imaginaire.
Donc si la fin des choses n'existe que par l'homme cela veut dire qu'elles n'ont pas de but final, que celui-ci n'existe que par l'esprit humain. Le problème relève du fait que si rien n'existe pour quelque chose sans l'homme, alors toute chose serait sans but final.
Mais pour que l'homme se rende compte de la valeur du monde, pour qu'il soit capable de jugement sur la nature, « il faut lui supposer un but final », une finalité.
Kant intègre la faculté de connaître (la raison théorique) et pour qu'il y ait connaissance d'une chose, il faut qu'elle ait une fin.
L'homme donne aux choses (au monde) d'une part leur sens, d'autre part leur fin.
Kant critique la finalité parce qu'elle laisse croire à une vision anthropocentriste du monde mais il maintient que nous avons besoin de cette notion pour pouvoir comprendre le monde.
Alors si le problème du but final se pose pour les choses, il se pose aussi pour l'homme, il faut donc « trouver » la finalité de l'homme pour qu'il lui soit possible de comprendre le monde.
Ceci nous amène à la deuxième partie du texte (l.14 à 20) qui porte sur un jugement, Kant affirme que nos sentiments ne nous donnent pas le but final des choses.
La fin d'une chose ne relève donc pas de ce qu'elle nous procure en terme de sentiments. Il serait vain de croire que ce sont les choses qui nous donnent du plaisir ou « un sentiment de plaisir » qui ont une valeur et qui sont donc le but final de la création et donc de l'homme.
Il pose un mot sur ces notions de « sentiments », de « bien-être »... le bonheur.
Kant va prendre l'exemple du bonheur comme but final ou « fin dernière », il montre alors que le fait d'avoir le bonheur comme finalité est, pour l'homme, inutile pour expliquer sa « raison d 'être », « sa valeur » alors que c'est cet ensemble qui est la condition pour qu'il rende son existence agréable.
L'homme étant un être raisonnable, il est doué d'entendement et pour comprendre sa finalité, il ne doit pas uniquement « écouter des sens », ses « sentiments » mais il doit raisonner.
L'homme grâce à sa faculté de raisonner pourra « se donner » une fin, une valeur.
Et c'est la recherche de cette valeur propre à l'homme qui nous conduit à la dernière phrase de cet extrait (l.20 à 22), qu'il m'a été très difficile de comprendre car cette notion nouvelle, qu'est la morale, selon Kant, est très complexe.
Il faudrait, pour que l'homme soit la finalité de la création, qu'il soit moral.
Un « être moral » serait un être qui a des principes, qui agit selon ces principes de façon à se donner une valeur par rapport lui-même. Donc l'homme doit agir de façon réfléchie. On retrouve la pensée kantienne « Agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en loi universelle ». Autrement dit, agit de telle sorte que si tout le monde faisait comme toi alors le monde « irait » bien. Car bien sur il faut agir, nous ne sommes pas là pour « contempler le monde » ! C'est donc à la condition que l'homme agisse « bien », en connaissance des causes et des conséquences, qu'il sera la fin, le « but final » de la création.
Pour conclure, on peut dire que pour Kant l'homme est un être de connaissance, il se pose des questions sur la nature du monde et cela l'a amené au finalisme, c'est l'entendement. Comme toute chose a pour fin l'homme et que l'homme fait partie du monde qui l'entoure, il a aussi une fin. Et pour connaître le but final de la création, il faut connaître la fin dernière de l'homme.
L'homme est aussi un être de sens, il est influencé par ce qu'il ressent,
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