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Henri Fantin-Latour - l'atelier des batignolles, 1870

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Les yeux dans le vide ou vers un horizon vague, dos à dos ou de profil, ces peintres et ces écrivains ne font guère attention à Manet assis à son chevalet, qui est pourtant l’objet de leur réunion. Par conséquent, il est difficile de parler de groupe, quand chacun de ses membres est isolé. Peut-être Fantin a-t-il voulu remettre en question la cohésion et l’unité d’une école esthétique ? Toujours est-il que le cadre au-dessus de la tête de Renoir est vide, et le couronne comme une auréole profane. Les objets à gauche de la toile, déesse antique, estampe et vase japonais, semblent davantage témoigner des orientations artistiques de Fantin, à savoir le mélange de la tradition classique et des influences contemporaines.

Ce qui m’intéresse dans cette œuvre :

La raison pour laquelle j’ai choisis cette œuvre, et très simple. J’aime beaucoup le coté moderne et baroque de l’œuvre, je trouve que les hommes sont très classes, que la peinture n’est ni trop chargée, ni trop vide. J’aime le fond noir, où l’on aperçoit seulement les cols de chemises et les visages des personnages. On reste perplexe sur ce que le peintre au centre est entrain de dessiner sachant qu’il est du même côté que les personnages et qu’il regarde dans la direction du peintre lui-même, Henri Fantin-Latour. J’aime beaucoup cet effet peintre entrain de peindre, dans une peinture.

Extrait de l’œuvre « La Maison Tellier » de Maupassant

On allait là, chaque soir, vers onze heures, comme au café, simplement. Ils s'y retrouvaient à six ou huit, toujours les mêmes, non pas des noceurs, mais des hommes honorables, des commerçants, des jeunes gens de la ville ; et l'on prenait sa chartreuse en lutinant quelque peu les filles, ou bien on causait sérieusement avec Madame, que tout le monde respectait. Puis on rentrait se coucher avant minuit. Les jeunes gens quelquefois restaient. La maison était familiale, toute petite, peinte en jaune, à l'encoignure d'une rue derrière l'église Saint-Étienne ; et, par les fenêtres, on apercevait le bassin plein de navires qu'on déchargeait, le grand marais salant appelé “Retenue” et, derrière, la côte de la Vierge avec sa vieille chapelle toute grise. (Incipit, premier chapitre de La Maison Tellier

Ce que je comprends :

Dans ce texte, on parle d’un groupe de six à huit personnes, qui chaque soir, se retrouvaient dans la Maison Tellier de onze heures à minuit. Les gens là bas étaient des habitués. Les hommes faisaient la cour aux femmes, ou parlaient tranquillement avec Madame que les gens respectaient. La maison était familiale mais petite, avec un ravalement jaune, derrière l’église St-Etienne d’où l’on apercevait le grand marais salant, appelé « Retenue ».Et la côte de la Vierge d’où l’on avait une très grande vue panoramique. La scène se passe à Fécamp, dans les hauteurs.

Les raisons pour lesquelles j’ai choisis cet extrait :

J’ai choisis ce texte car je sais que Maupassant vient de Seine Inferieure (aujourd’hui Seine Maritime) et qu’il a passé son enfance à Etretat, situé tout près de Fécamp et d’Yport où je passe mes week-ends depuis toujours. Quand j’ai lu ce texte, j’ai tout de suite pensé à la côte de la Vierge qui est situé sur les hauteurs de Fécamp où habite une partie de ma famille, et je m’imprègne du texte et je m’imagine moi-même dans ma maison familiale. J’ai tout de suite les images qui défilent, et c’est pour

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