L'Amour Et La Haine De Malanie Klein
Commentaires Composés : L'Amour Et La Haine De Malanie Klein. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresen 1925 par la mort d’Abraham, et Ernest Jones l’invite à Londres. L’ouvrage d’Anna Freud « Introduction à la technique de l’analyse des enfants » paraît en 1927 à Vienne. Colloque sur la psychanalyse des enfants et vives critiques de l’ouvrage d’Anna Freud. Son premier livre « La psychanalyse des enfants » paraît en 1932 en anglais et en allemand. En 1933, c’est la parution d’un compte rendu critique d’un ancien adepte, E. Glover. Elle perd son fils Hans âgé de 27ans au printemps 1934 dans un accident de montagne. En 1935 parution de sa Contribution à l’étude de la psychogenèse des états maniaco-dépressifs, rédigée en 1934 et contenant l’ébauche du « système kleinien ». En 1940 parution du Deuil et ses rapports avec les états maniaco-dépressifs, écrit en 1938. En 1943 il y a des discussions critiques entre kleiniens et anti kleiniens en séances plénières de la Société britannique de psychanalyse. En 1945 parution d’un violent texte critique d’E. Glover: « examen du système kleinien de psychologie infantile ». En 1957 paraît « De la convoitise et de la gratitude ». Ernest Jones meurt en 1959.
Le 22 septembre 1960 Mélanie Klein meurt à l’age de 78ans. Nécrologies de W. Hoffer et H.Segal, Rosenfeld, Bion (I.J.P) et de E.Zetzel (P.Quart). Puis fondation du « Mélanie Klein trust » destiné à veiller sur les intérêts matériels et moraux de l’œuvre kleinienne.1961 parution de « Histoire d’un cas d’analyse d’enfant ». 1963, parution posthume de « Notre vie adulte et ses racines infantiles » et d’autres essais. En 1964, H.Segal écrit Introduction à l’œuvre de Mélanie Klein.
Et en 1975 édition de « The Workings of Melanie Klein » .
Biographie
Joan Rivière
Joan Riviere est une psychanalyste kleinienne anglaise analysée par Ernest Jones, Sigmund Freud. Elle a été la première analyste profane en Angleterre. Ayant séjourné en Allemagne, elle parlait parfaitement la langue allemande et a ainsi pu traduire des textes de Sigmund Freud entre autres publications psychanalytiques. Elle a été une des membres fondateurs de la British Psychoanalytical Society.
C'est en 1920 qu'elle a rencontré Mélanie Klein au Congrès de la Haye. Ayant été analysée par Freud, ce dernier ne lui pardonna pas qu'elle fût devenue une fidèle de Klein. Elle a été l'analyste de Donald Winnicott, de Susan Sutherland Isaacs de John Bowlby et l'une des formatrices d'Hanna Segal de Herbert Rosenfeld et d’Henri Rey.
L'Amour et la haine : Le besoin de réparation, Ed.: Payot; 2001, ISBN 2-228-89430-3 avec Mélanie Klein, Susan Sutherland.
Isaacs et Paula Heimann : Développements de la psychanalyse, PUF, 2005 (ISBN 2-13-054960-8)
L’auteur décrit l’agressivité comme étant indispensable à la vie et à la réalisation de tout autre projet. Ainsi la pulsion agressive semble étroitement liée à la notion de survie. Elle a un caractère inné, on la retrouve chez l’homme et la plupart des animaux, c’est une riposte face aux attaques externes. Elle permet aussi, à l’homme de s’affirmer, et d’obtenir satisfactions dans certaines situations de la vie quotidiennes. Elle est inhérente à sa construction en tant qu’homme.
Dès son plus jeune âge l’homme est confronté à des sentiments ambivalents. Dans un premier temps, il entretient une relation amour/haine vis-à-vis de sa mère. Amour quand elle est présente, qu’elle le nourrit et qu’il ressent un bonheur inébranlable et « haine » quand le bébé est confronté à l’absence de sa mère, qu’elle n’assouvit pas sa faim, qu’elle ne comble pas ses désirs et qu’il ressent un sentiment intense de douleur. Tout ceci va contribuer à la prise de conscience par le bébé qu’il dépend du bon vouloir de cette mère. Ce sentiment de dépendance se retrouve à l’âge adulte, plus par rapport à la mère mais face à l’environnement (exemple dans les cas de catastrophes naturelles, etc ). De plus chez les individus de classes défavorisées on trouve un fort taux d’agressivité du fait qu’ils parviennent pas à combler leur besoins par eux-mêmes.
Comme chez l’enfant qui redoute les représailles de sa mère face à ses pulsions agressives, l’homme va tenter de refouler cette agressivité, mais il n’y arrivera pas complètement du fait du caractère irrépressible de celle-ci. Parce qu’elle est inacceptable, l’homme va mettre en place des mécanismes (stratégies) de défense face à cette agressivité tels que :
La projection qui consiste à attribuer à autrui nos propres sentiments, comme par exemple la mort attribuée aux dieux et non un processus de destruction naturelle nécessaire.
La dispersion qui consiste à distribuer la haine de façons « plus libre » que l’amour et à la réprimer à sa source, ainsi elle va s’exprimer de façons moindre.
Le rejet qui consiste à se détourner d’un objet de désir pour le trouver plus facilement ailleurs.
La dévalorisation qui passe par le mépris de l’objet de son désir.
L’envie qui se traduit par le besoin d’accumuler et d’entasser les bons objets pour se mettre à l’abri d’une perte ou d’un danger extérieur.
Le désir de possession représente à la fois le désir de vivre et le désir de
mort (éros et thanatos). C’est « une expression de la pulsion de vie, elle ne cesse qu’avec la mort ». C’est le désir de posséder des bons objets physiques ou intellectuels comme des preuves que nous sommes « bons nous-mêmes »
La rivalité qu’on peut assimiler à l’esprit de compétition, qui provient pour l’auteur de l’interaction de plusieurs sources (instinct de conservations, instinct sexuel et agressivité).
L’amour du pouvoir qui est la tentative d’affronter et de contrôler les dangers ressentis en soi.
La jalousie amoureuse qui est une réaction de haine et d’agressivité face à la perte réelle ou ressentie d’un objet d’amour.
La conscience, la morale et l’amour.
Différentes activités socialement autorisées permettent de canaliser cette agressivité tels que: le sport (sports de combat), la politique, et situations de compétition similaire, la religion (qui impose un système de lois et la notion de pardon en soubassement), la recherche scientifique,…
Le cours de la vie affective des adultes ainsi que la puissance de leurs sentiments sont influencés par les conflits fondamentaux instaurés par le bébé victime de fantasmes ambivalents vis-à-vis de sa mère. Tout commence avec l’incorporation de l’objet externe par l’enfant, la satisfaction procuré qui est lié au bon soin et au bon vouloir de la mère va entrainer une passivité chez lui et pour retrouver ce moment de plaisir indépendamment de sa mère il va halluciner le sein ce qui aura pour effet de garder le sein qui satisfait le plaisir à sa disposition. Quand la tension provoquée par la faim devient insupportable et qu’elle ne trouve pas de réponse, l’enfant va fantasmer la destruction du sein, et de la mère qui sera vécu comme mutiler, absorber. Les fantasmes de destructions parce qu’il les considère comme réels vont provoquer chez lui une forte panique, qui va le conduire à une réparation fantasmatique de la mère qui sera cependant accompagné d’un sentiment de culpabilité. C’est dans cette tentative de réparation que s’origines les sentiments associés à la bienveillance.
C’est grâce à ces conflits amour/haine vis-à-vis des parents que l’enfant se construit à l’adolescence, avec les identifications secondaires (bande de copains, autres adultes, premiers amours, etc) il va se détacher de ses premiers objets d’identifications (ses parents) afin de les préserver de ses pulsions agressives. Dans le même esprit, en s’identifiant à d’autres objets, l’enfant peut ainsi choisir qui sera sujet de son amour et qui sera sujet de sa haine. Plus l’objet est éloigné, plus il est sans conséquence de le haïr.
Ce sont tout ces conflits que l’enfant va rencontrer qui vont déterminer ses relations à l’âge adulte. C’est Mélanie Klein qui va mettre en lien conflit et type de relation.
Dans un premier temps, dans le cadre des relations amoureuses satisfaisantes, qui permettent d’observer diverses manifestations d’amour. Le partenaire venant comme un prolongement du parent de sexe opposé qui était l’objet de désir dans l’enfance, la culpabilité en moins. Pour l’auteur la capacité à surmonter de façon convenable les conflits de l’enfance auront un retentissement sur la relation avec le partenaire à l’âge adulte.
Dans le cadre de la maternité, les conflits rencontrés dans l’enfance auront une influence sur le type de relation que la petite fille devenue mère entretiendra avec son enfant. Cette relation entre mère et enfant ne pourra être « vraiment aimante » que si la femme a une personnalité maternelle, qu’elle va acquérir grâce à la dévotion passionnée qu’elle aura pu entretenir avec sa poupée dans l’enfance. Cette poupée qui vient comme
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