Mythe Et Récits Mythique / Les Amours De Psyché Et De Cupidon / Mme De Aulnoy
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En somme, les mythes décrivent les diverses et parfois dramatiques irruptions du sacré dans le monde, qui fondent le monde.
Le mythe est considéré comme une histoire sacré donc une histoire vraie.
La Fontaine est un fabuliste, il parle « la langue des dieux ».
Nostalgie exprimée.
Style noble, un peu lointain via notre époque.
Histoire de Psyché.
Esthétique qui va conditionner le traitement de la narration.
Texte avec un statut ambigu, multiple, comme une sorte de mixe.
Le merveilleux : « il était une fois », histoire fictive, signe du conte un peu…
Mais tous les contes ne commencent pas par cette formule-là.
Frontière entre naturel et surnaturel n’existait pas à l’époque, ou était très floue.
Pas de conscience de transgresser les frontières de la nature.
Pour le 12octobre, faire le synopsis de La Fontaine !
Qu’est-ce qu’un conte ?
Récit d’histoires imaginaires plus ou moins court…
Récit oral (l’oralité fait partie du conte, contes, qui sont contés).
Récit avec des éléments merveilleux et fantastiques (surtout au 17ème siècle).
Conte sujet à la réécriture.
Récits de faits souvent destiné à distraire.
Issu d’une transmission, et possédant des éléments souvent surnaturels.
Qu’est-ce qu’une légende ?
Issu du latin « legenda », qui signifie « qui doit être lue ».
Récit concernant des faits historiques, transformé par l’imagination ou par des poètes.
Récit populaire, plus ou moins fabuleux, merveilleux.
Qu’est-ce qu’une fable ?
Petit récit en prose ou en vers, destiné à illustrer un précepte, contenant une moralité.
Importance de la moralité dans le genre littéraire qu’est la fable.
Fable de La Fontaine = apologue.
Dans le domaine du théâtre, le terme de fable peut être utilisé comme synonyme de l’histoire (superposition entre récit et histoire).
Récit mythologique = la Fable, soit un récit, soit l’ensemble.
Fable et mythologie peuvent être synonymes, au 17ème siècle.
Fable comme réservoir de mythes, comme ensemble.
RATTRAPER COURS PRECEDENT.
Les amours de Psyché.
p69-70.
Abondance du verbe voir étonnante.
Superficialité de la belle.
Psyché a du narcisse, pulsion dominante chez elle et s’applique surtout à des choses superficielles et qui la mette en valeur elle-même.
Elle s’aime mais elle n’aime pas.
Jeu sur voir et savoir, au fond inconsciemment, elle sait, mais elle ne voit pas.
Ironie un peu, car elle est aveugle car il fait noir et elle est dans la grotte, du narrateur/auteur.
Symbole, retour à l’entre maternel, à l’utérus…
Volonté d’aller jusqu’à la source des choses, curiosité, rentrer dans la caverne secrète où elle découvre l’amour.
Caverne à la fois humide, mais y trouve son amant.
Dialogue amoureux, part de préciosité qu’il y a dans ces échanges : période où la galanterie est une valeur esthétique et morale, raffinements de sentiments, grande place accordée à l’amour…
Elle sent que c’est l’amour même si elle ne l’a pas compris.
La Fontaine joue avec cette préciosité.
Psyché est superficielle, mais elle s’enfonce petit à petit dans une grotte, elle va chercher la solitude, ce qui lui laisse une chance d’évoluer, de changer…
Jeu précieux, personnage comme une sorte d’allégorie qui va lui amener à réfléchir sur l’amour.
Il lui demande qui il est, comment il est, lui pose des devinettes…
Psyché bloque sur un mot « monstre ».
Au 17ème siècle, vouloir accorder beaucoup d’importance à la « monstre » (tout ce qui est clinquant, tout ce qui se voit, du latin monstrae).
Jeu de La Fontaine avec ce mot, et son étymologie, ainsi que le sens qu’il a maintenant.
Thème qui est omniprésent.
Psyché, fille limitée dans son sentiment, mais qui sait quand même expliquer pourquoi elle n’aime pas.
p71.
Elle cherche des lieux écartés, ce qui prouve qu’il y a quelque chose qui change chez elle.
Paradoxe qui ne s’explique pas, il ne peut pas se montre (le monstre).
p72.
Sommaires (récits rapides, récapitulatifs).
Dialogue avec son mari.
Jeu autour du corps, de l’esprit…
Psyché en grec c’et l’âme.
Amour impliquant la dimension charnelle, allégorique.
La Fontaine n’a jamais compris pourquoi il y avait un rapport avec l’âme, Perrault se moquera des anciens, de la signification platonicienne de Psyché (symbolique floue).
Psyché, n’a toujours pas évolué, elle veut voir, et sans voir, elle ne peut pas aimer.
Pourtant, elle le touche, ils ont des rapports physiques, elle a une image de son époux, mais cela ne suffit pas.
p89, passage de la trahison…
Manipulation des sœurs de Psyché.
Description du monstre.
Mme de Aulnoy, dans le serpentin vert, comparaison des deux passages/œuvres (étant admirative de La Fontaine).
p90.
Monologue de Psyché, où elle ne peut plus être heureuse…
Il manque à Psyché le sens des métaphores, elle prend tout au premier degré, preuve aussi de son immaturité.
p91.
Jeux de coïncidences…
Dépit d’avoir servi au plaisir d’un monstre…
Il ne reste plus la jouissance, mais le dépit.
Importance de l’extérieur, ses sœurs travaillent à l’orgueil de Psyché, elle ne ressent que l’humiliation…
Loin de tous plaisirs.
p93-97.
Belle scène qui joue de la dilatation de la temporalité.
Le 1er temps, p93, l’incertitude de Psyché, le doute…
La Fontaine a voulu traduire cela, en partant d’une « généralisation » (emplois multiples du pronom « on ») afin de crédibiliser le personnage, lui donner une vérité, montrer qu’elle est comme tout le monde, c’est une manière d’adhérer avec sympathie aux sentiments de Psyché.
Manière de capturer l’intérêt des lecteurs/spectateurs.
Focalisation interne, car il rentre dans la tête de Psyché, et adhère ses pensées, son comportement…
Passion dominante, culminante : la curiosité.
Passions qui ont combattus en elle : appréhension, dépit/orgueil, pitié, colère, mais en aucune façon le mot amour n’est donné.
Sentiments organisés avec des jeux d’opposition, comme sur des montagnes russes, comme si Psyché était tiraillée, perdue…
Regard du narrateur devenant externe au niveau de la strophe…
Le narrateur fusionne souplement un peu les deux points de vue.
Ecriture poétique de La Fontaine : style élevé, lyrique, qui sert à magnifier la beauté de l’amour, telle une langue des dieux…
Allégories qui foisonnent, comme si par contamination de l’amour nous étions passés dans un registre complètement surnaturel, domaine de la merveille, explosion de lumière etc.
Alors qu’il ne s’agit que
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