Le Progret Technique Ses

fférentes typologies d'emploi en fonction des secteurs d'activité La dynamique du changement structurel des économies et le développement des emplois est lié au différentiel de rythme de croissance de la productivité en lien avec le rythme de croissance de la demande. En effet, un secteur d'activité qui connaît une forte progression de la productivité mais une faible variation de la demande qui s'adresse à lui va conduire à la destruction d'emplois (secteur primaire par exemple). Un secteur d'activité qui connaît, à l'inverse, une forte croissance de la demande et un faible accroissement de la productivité conduit à la création d'emplois.

2. Les conséquences qualitatives sur l'emploi

Développement du secteur des services Ainsi, le progrès technique engendre des modifications qualitatives des emplois créés. En effet, certains secteurs vont être dynamiques et créateurs d'emplois et d'autres non. Les emplois de service se développent très rapidement du fait d'une faible augmentation de la productivité dans ce secteur et d'une demande croissante de la part des consommateurs.

Des emplois plus qualifiés Par ailleurs, les emplois créés en lien avec le progrès technique sont plutôt des emplois plus qualifiés travaillant dans les secteurs innovants. Cependant, il faut constater aussi que le progrès technique engendre le développement d'emplois peu qualifiés comme de nombreux emplois de service récemment apparus.

II. Flexibilité du travail : vraie ou fausse solution au chomage

1. Les différetes formes de flexibilités

Il existe différentes formes de flexibilité.

Flexibilite interne qualitative La flexibilité interne qualitative qui correspond à l'affectation sur certaines tâches des salariés déjà présents dans l'entreprise lorsque les besoins le nécessitent.

Flexibilité interne quantitative La flexibilité interne quantitative correspond à l'ajustement en terme horaire de la présence des salariés (via une annualisation du temps de travail par exemple).

Flexibilité externe La flexibilite externe enfin qui correspond à l'ajustement du nombre de salariés dans l'entreprise en fonction des besoins et qui débouche sur le recours à des emplois précaires (CDD, intérimaires) ou à des contrats à temps partiel.

2. Théories explicatives du chomage et la question de la flexibilité

Théorie néoclassique du chômage Selon la théorie néoclassique sur le chômage, ce dernier est la conséquence d'un coût du travail trop élevé qui entraîne une demande insuffisante de travail de la part des entreprises, jugeant non rentable l'embauche de certains salariés. Selon cette théorie, lorsque le coût marginal du travail devient supérieur à la productivité marginale du travail, alors l'entreprise n'a plus intérêt à embaucher.

Flexibilité du travail, effet positifs Dans le même registre, la flexibilité du travail serait un moyen d'inciter les entreprises à embaucher de nouveaux salariés dans la mesure où la possibilité de rompre plus facilement le contrat ou d'adapter le nombre de travailleurs aux nécessités de la production constituent des garanties pour elles et donc les incitent à embaucher.

Flexibilité du travail, effet négatifs Cependant, on constate aussi que la flexibilité peut avoir des effets négatifs sur la productivité, en effet, le fait de fidéliser un salarié et de lui fournir une formation, permettent en retour d'augmenter sa productivité, or la flexibilité du travail pourrait aboutir à une situation opposée. De plus, selon Keynes, si les théoriciens néoclassiques considèrent que la baisse du coût du travail constitue la mesure appropriée pour lutter contre le chômage, en particulier pour les travailleurs les moins qualifiés, ils oublient de considérer que le salaire, au-delà d'un coût, constitue aussi une source de débouchés futurs pour écouler la production (raisonnement