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Techniques Bancaires

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registre unique. De ce fait, on était obligé de réunir en un seul compte les clients d'une part, les fournisseurs d'autre part, le compte collectif était inventé.

Sous l'influence de l'augmentation des opérations à comptabiliser, on inventa vers la fin du 19ème siècle le système centralisateur avec journaux divisionnaires centralisés au journal général.

Ainsi, au début du 20ème siècle, trois systèmes étaient déjà couramment utilisés :

- Le système Italien de PACIOLI appelé système classique.

- Le système de DEGRANGE appelé système Américain.

- Le système centralisateur appelé système de comptabilité Française.

- Le système informatique.

Pour mettre en évidence la place ces systèmes dans le domaine de comptabilité, on va traiter le système classique comme le fondement du système comptable et le système centralisateur comme un système courant pour l’organisation comptable.

Section I : système classique

Le livre de base du système classique est le journal.

Les documents comptables sont enregistrés de façon chronologique sur le journal.

[pic]

1-le journal

Chaque opération est enregistrée dans un article dite aussi écriture du journal.

Chaque article comporte :

- La date.

- Un ou plusieurs comptes débités.

- Un ou plusieurs comptes crédités.

- Le libellé de l'écriture.

[pic]

Remarque pratique : Les documents enregistrés au journal doivent être identifiés par l'inscription du

N° de folio d'enregistrement.

- Ils doivent être classés selon l'ordre d'enregistrement au journal.

- Le journal général est un livre coté et paraphé par une autorité administrative compétente.

2- Le grand livre

Le grand livre est le registre qui renferme tous les comptes de l'entreprise.

- Dans la pratique, il constitue l'organe essentiel de la comptabilité.

- Depuis la loi n° 96-112 du 30/12/1996, le grand livre est devenu un document comptable obligatoire.

2-1- Forme du grand livre

(1)Grand livre sur feuillets cousus : Le grand livre peut être un registre relié, comme le journal. Son maniement est alors souvent difficile en raison de ses dimensions imposantes et de son poids.

Comme il est impossible de prévoir à l'avance des comptes à ouvrir, les nouveaux comptes doivent prendre place à la fin du registre et dérèglent le classement.

Le nombre de pages réservé à l'avance à chaque compte est fixé arbitrairement. Quand l'espace pour un compte est insuffisant, on doit continuer ce compte dans un "vide" du grand livre ou avoir recours à un autre registre, ce qui compromet gravement le classement prévu.

(2) Grand livre à feuillets mobiles : Chaque compte est tenu sur un feuillet indépendant. Tous les feuillets sont classés dans une reliure démontable.

Un système de blocage peut être mis en place pour maintenir solidairement les feuillets de cette reliure. Certains dispositifs ferment à clé : il est alors impossible de modifier la composition du grand livre en l'absence du responsable de la comptabilité qui détient la clé. Le classeur est acquis une fois pour toutes. Les feuillets sont échangés tous les ans.

(3) Grand livre tenu sur fiches : Les fiches sont classées dans une boite rectangulaire appelée fichier. Le nombre de fiches peut être élevé. La manipulation est encore plus facile que celle des feuilles mobiles. Pour limiter les risques de vol, de déclassement ou de perte, le fichier peut fermer à clef. Des guides intercalés entre les fiches facilitent le classement des comptes.

L'usage des grands-livres tenus sur fiches exige des qualités d'ordre et de méthode.

2-2- Reports du journal au grand livre

➢ L'inscription au grand livre comprend essentiellement :

- la somme ;

- la date de l'opération ;

- la page du journal où l'opération se trouve inscrite ;

- le libellé ou le folio qui permet aisément de retrouver le libellé dans le journal.

➢ Le travail matériel de report : Le travail matériel est effectué périodiquement. On procède avec ordre et méthode, car cette tâche, simple en elle même, est parfois à l'origine de nombreuses erreurs.

Méthode de travail

On cherche dans le grand livre le premier compte inscrit dans le journal et non reporté.

On reporte toutes les écritures du journal qui intéressent ce compte. Pour éviter les risques d'erreurs, il vaut mieux reporter tous les débits du compte, puis tous les crédits.

Quand on a terminé ce travail, on reprend le journal à la première page et on prend le deuxième compte.

On reporte au grand livre les écritures qui l'intéressent, puis on passe au troisième compte et ainsi de suite...

Cette manière d'opérer se conçoit logiquement car si l'on changeait de compte, pour chaque report, il faudrait feuilleter constamment le grand livre : le travail serait plus long et plus difficile et les risques d'erreurs seront agrandis.

Chaque report au grand livre est indiqué dans le journal par une marque (croix ou trait oblique au crayon) placé en face du compte reporté, dans les colonnes des sommes.

Une fois, l'ensemble des comptes du journal est reporté sur le grand livre, on arrête les comptes.

L'arrêt des comptes

On totalise la colonne qui contient le plus de sommes, on trace un trait d'addition et on écrit le total sur la ligne suivante. On trace dans l'autre colonne sur les mêmes lignes, un trait et on inscrit le total sur la ligne suivante. Si le compte n'est pas soldé, on tire le solde et on l'inscrit dans la colonne de sommes dont le total est le plus faible en précisant s'il est débiteur ou créditeur. Le total est inscrit avec une couleur différente de celle ayant servi pour effectuer les reports.

Remarques spécifiques au système classique

➢ C'est seulement après le report au grand livre que le comptable peut effectuer le rapprochement de banque, tâche essentielle pour une comptabilité.

Il en est de même pour la caisse, c'est seulement après le report au grand livre que le comptable peut vérifier les avoirs en caisse.

Pour éviter ces inconvénients majeurs, l'entreprise peut tenir un brouillard de caisse et un brouillard de banque.

➢ La répartition des tâches comptables n'est pas aisée car le système repose sur un document unique : le journal.

2-3- La balance

La balance est un tableau où figurent tous les comptes utilisés (comptes de bilan, comptes de charges et de produits) ainsi que le total de leurs mouvements et leurs soldes débiteurs ou créditeurs.

2-3-1. Présentation et établissement de la balance :

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Pour établir une balance, le comptable :

1) Inscrit les soldes d'ouverture des comptes de bilan.

2) Totalise dans le grand livre les sommes des mouvements de l'exercice inscrites de chaque côté de chacun des comptes. Le total est inscrit avec une couleur différente de celle ayant servi à la tenue de ces comptes.

3) Totalise les soldes d'ouverture et les mouvements de l'exercice.

4) Classe les comptes selon l'ordre du plan des comptes de l'entreprise.

5) Reporte le grand livre sur la balance et totalise les mouvements et les soldes.

Commentaire sur l'ouverture des comptes clients et fournisseurs :

L'entreprise doit ouvrir un compte individuel pour chaque client et fournisseur. Sur un répertoire alphabétique, on affecte un certain nombre de comptes par lettre, exemple :

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Pour éviter l'ouverture de plusieurs comptes pour un même client ayant plusieurs noms, le comptable doit avoir une méthode de travail constante.

La méthode consistant dans l'inscription des différents noms du même client

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