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Le serment des Horaces de Jacques-Louis David

Commentaire d'oeuvre : Le serment des Horaces de Jacques-Louis David. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Juin 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 677 Mots (7 Pages)  •  2 594 Vues

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" Le serment des Horaces "

Jacques-Louis David

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Plan :

  • Introduction
  • Description de l’œuvre
  • Analyse de l’œuvre
  • Œuvre similaire
  • Conclusion
  • Introduction :
  • L’œuvre :

    Titre : Le serment des Horaces

    Dates de création : 1784-1785

    Lieu de création : Rome, Italie

    Nature : Tableau

    Support : Toile

    Technique : Peinture à huile

    Dimensions : 3 mètres 30 de haut sur 4 mètres 25 de large

    Lieu de conservation : Musée du Louvre, Paris

    Le courant artistique : Le néoclassicisme

    Nom du commanditaire : Le roi Louis XVI

Je vais vous présenter une œuvre du peintre français Jacques-Louis David : Le serment des Horaces.

Le tableau a été commandé par le roi Louis XVI (16).

Il fut commencé en 1784 et achevée en 1785 à Rome en Italie.

Il est exposé actuellement au musée du Louvre.

C'est une peinture à huile.  Elle mesure 3,30 m sur 4,25 m et appartient au mouvement du Néoclassicisme.

  • Biographie de l’auteur et contexte historique :

Né à Paris en 1748, mort à Bruxelles en 1825, Jacques Louis David entre à 18 ans à l’Académie Royale de peinture et de sculpture.

Plusieurs échecs aux concours officiels le plongent dans une longue période de désespoir, avant d’obtenir enfin le Prix de Rome en 1774. David part pour l’Italie où il se passionne pour l’œuvre des Anciens.

De retour à Paris en 1780, il épouse Marguerite Pécoul dont le père dirigeait les travaux de construction du Louvre. Les relations influentes de son beau-père lui permettent d’obtenir ses premières commandes importantes, dont le remarquable Serment des Horaces qu’il peint à Rome en 1784.

Exposé au Salon de Paris en 1785, la toile remporte un triomphe éclatant. Qualifié de messie, David est sacré chef de file de la nouvelle école néoclassique.

Grand admirateur de Robespierre, il est élu député à la Convention en 1792. Il fait supprimer l’Académie Royale et créé un nouveau système d’enseignement artistique dispensé à la Commune des Arts. Il vote la mort du roi Louis XVI. Durant cette période, son chef-d’œuvre est sans aucun doute « Marat assassiné ». De la même façon que Robespierre, David fut incarcéré quelque temps, ce qui ne l’empêcha pas de poursuivre sa carrière artistique. Devenu partisan de Bonaparte, ce dernier l’admirant beaucoup, lui confie la réalisation de plusieurs compositions dont le portrait de son sacre. Exilé à Bruxelles durant la Restauration il y meurt en 1825.        

  • Le néoclassicisme :          

Le néoclassicisme est un renouveau des styles et de l'esprit de l'Antiquité classique inspiré directement de la période classique, qui s’est développé entre 1750 et 1830. Le néoclassicisme coïncide et reflète l'évolution de la philosophie de l'Âge des Lumières. Souvent comparé au romantisme, le néoclassicisme ne peut en être réduit à une simple copie ; l'œuvre d'artistes néoclassiques tels que celle de David en est la preuve.

  • Contexte Politique et historique :

Louis XVI est roi de France, il changea beaucoup son pays et le rendit plus libre. Par exemple, en 1784, il abolit les tortures corporelles des juifs et leur donna accès à la formation, il donna de l’argent aux personnes souffrant du froid et offrit des pensions de retraite aux anciens marins.

C’est à ce moment que les premières idées de révolution se font sentir, grâce au roi et Jacques-Louis David qui le soutient par ses peintures. Ces tableaux restèrent des emblèmes pour la révolution Française qui éclata en 1789 et lui un des peintres de propagande politique les plus célèbres dans l’histoire de l’art.

  • Problématiques :
  • Comment une œuvre néoclassique est-elle nourrie du contexte culturel du « siècle des Lumières » ?

  • Description de l’œuvre :
  • Description :

Les personnes se trouvent dans une salle. Le fond est obscur ce qui concentre toute l'attention sur le premier plan.

Au premier plan, le père des Horaces donne les épées à ses trois fils. Ces derniers tendent leurs bras pour les saisir.

Au deuxième plan, des femmes pleurent. Ce sont les deux sœurs des Horaces, assises sur des chaises.

A l'arrière-plan, la mère des Horaces semble assise et est en train de réconforter ses petits-enfants.

Au troisième plan, il y a des arcades.

Les épées sont au centre du tableau.

Dans le tableau, on compte trois groupes de personnages, chacun inscrit dans une des trois arcades présentes en arrière-plan : Les 3 frères, le père et les femmes et les enfants.

Le chiffre trois est omniprésent (symbole de la Trinité, de la perfection et de la stabilité) : 3 fils, 3 épées, 3 femmes et 3 arcades.

  • Etude de l’œuvre :

  • Les lignes :

Pour les hommes les lignes dominantes sont droites (leurs bras et leurs jambes tendus, les épées et la lance) et leurs têtes dépassent la médiane horizontale. Alors que pour les femmes les lignes sont courbées et elles n'occupent que la moitié inférieure du tableau. Les lignes droites peuvent représenter la force, le courage ou l’assurance et les lignes courbes peuvent représenter la tendresse, la tristesse ou la douceur.

  • Couleurs et lumières :

Les hommes sont vêtus de couleurs éclatantes (le rouge) alors que les femmes sont vêtues de couleurs plus douces et moins voyantes ce qui leurs donnent moins d’importances que les hommes.  

On retrouve ici une lumière Caravagesque car les parties éclairées font un important contraste avec le sombre du fond.

Le père fait face à la source de lumière, son regard est parallèle à celui de la limite ombre-lumière sur les arcades comme si il priait pour ses 3 fils en regardant vers cette même lumière qui représente les divinités.

  • Composition :

Toutes les droites du tableau : les dalles du sol, les chapiteaux, les pierres des murs latéraux ont pour point de fuite la main du père et les épées (signe du combat et par la suite de la victoire). Le rallongement des lignes de l’architecture et le point de fuite nous montrent aussi la ligne d’horizon qui passe par le point important du tableau, les épées. On remarque aussi le bras d’un des 3 frères qui enlace son frère cela montre le signe de l’union des frères.

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