Les Grandes DéCouvertes De La Renaissance
Mémoire : Les Grandes DéCouvertes De La Renaissance. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireś (Vosges) qui affirme que la découverte des terres à l'ouest doit être attribuée à Vespucci.
e. Vasco de Gama (1469-1524) : Navigateur portugais, premier Européen à avoir ouvert la route de l'Inde en contournant l'Afrique. Vasco de Gama se fit remarquer en rendant d'importants services au Roi Jean II, notamment en saisissant les navires corsaires français qui pillaient les convois chargés d'or de retour d'Afrique. Jean II bénéficiait alors d'importants renseignements : Bartolomeu Dias venait de passer le cap de Bonne-Espérance et les explorateurs terrestres Covilha et de Paiva partis à travers le monde arabe, avaient pu élaborer une carte de la côte orientale de l'Afrique. En 1495, Jean II décida d'une nouvelle expédition qui devait cette fois-ci atteindre l'Inde et en confia le commandement à Vasco de Gama.
II - Les évolutions scientifiques et techniques
a. Astronomie
1512 : Copernic rédige son œuvre majeure "Révolution des sphères célestes" Copernic commence à rédiger son œuvre majeure, "Révolution des sphères célestes". Ses théories sont en totale contradiction avec la vision de l’univers de son époque. Il avance que la Terre tourne sur elle-même et autour du soleil, que la Lune est un satellite de la Terre, et que les planètes font une rotation autour du Soleil (héliocentrisme). Ses pairs refusent avec vigueur ses théories.
24 mai 1543 : Mort de Copernic Nicolas Copernic, un chanoine alors inconnu, rend l'âme à Frauenburg (Pologne). Son œuvre va pourtant transformer le monde. En s'interrogeant sur la cosmologie de Ptolémée, un géographe grec du IIème siècle, il découvre que c'est le Soleil, et non la Terre, qui est au centre du système. Il s'oppose ainsi à la doctrine de l'Eglise qui situe la Terre au centre de l'Univers. Il faudra attendre près de 200 ans pour que le système héliocentrique, qui inaugure la révolution scientifique du XVIIème siècle, substitue au monde clos du Moyen Age l'Univers illimité de l'époque moderne.
février 1576 : Tycho Brahé construit Uraniborg La construction d’un grand observatoire astronomique sur l’île de Hveen – future Ven – commence sous la direction de Tycho Brahé. L’astronome s’est vu confier par le roi du Danemark, Frédéric II, les fonds nécessaires à cette installation. L’astronome avait découvert quelques années plus tôt une supernova dans la constellation de Cassiopée, avec pour seule aide des instruments basiques. Avant l’apparition de la lunette ou du télescope, il parviendra, au cœur de son "palais d’Uranie", à faire de nouvelles observations conséquentes. Tycho Brahé ne sera pas tout à fait en accord avec la théorie de Copernic sur l’héliocentrisme, car selon lui, la Terre reste au centre de l’univers et ce sont les autres planètes qui tournent autour du Soleil. Il y étudiera les astres durant vingt ans, jusqu’au jour où sa pension lui sera retirée, l’obligeant à quitter l’île. Il reprendra toutefois son travail au début du XVIIe siècle, en compagnie de Kepler, et observera notamment la planète Mars.
b. Mathématiques
Parallèlement au développement des sciences, se concentre une activité mathématique en Allemagne, en Italie et en Pologne aux XIVe siècle et XVe siècle. On assiste à un développement important de l'école italienne avec Scipione del Ferro, Tartaglia, Cardan, Ferrari, Bombelli, école principalement tournée vers la résolution des équations. Cette tendance est fortement liée au développement dans les villes italiennes de l'enseignement des mathématiques non plus dans un but purement théorique tel qu'il pouvait l'être dans le Quadrivium mais à des fins pratiques, notamment destinée aux marchands. Cet enseignement se diffuse dans des botteghe d'abbaco ou « écoles d'abbaques » où des maestri enseignent l'arithmétique, la géométrie et les méthodes calculatoires à de futurs marchands à travers des problèmes récréatifs, connus grâce à plusieurs « traités d'abbaque » que ces maîtres nous ont laissés.
Les nombres complexes apparaissent lors des travaux de Scipione del Ferro, à l'occasion de la résolution des équations de degrés trois. Repris par Tartaglia, et publiés par Cardan, ils trouvent une première forme avec Bombelli. Ferrari résout les équations du quatrième degré.
Jusqu'à la fin du XVIe siècle, la résolution de problèmes demeure cependant rhétorique. Le calcul symbolique apparaît en 1591 lors de la publication de l’Isagoge de François Viète avec l'introduction de notations spécifiques pour les constantes et les variables (ce travail popularisé et enrichi par Harriot, Fermat et Descartes modifiera entièrement le travail algébrique en Europe).
c. Médecine
Le XVIe siècle est marqué par la redécouverte de l'anatomie. Parmi les savants qui osent braver le tabou, le plus connu est sans doute André Vésale de l'université de Padoue, auteur en 1543 du De humani corporis fabrica. Dans un amphithéâtre, devant des étudiants venus de l'Europe entière, il pratique de nombreuses dissections sur des suicidés ou des condamnés à mort. Souvent ces dissections publiques duraient jusqu'à ce que les chairs soient trop avariées pour permettre toute observation. C'est une véritable révolution des connaissances en anatomie qui étaient restées sclérosées depuis les travaux de Galien sur des animaux au IIe siècle. Ces progrès de la connaissance permettent à la chirurgie d'échapper à son statut d'art mineur pour devenir progressivement une discipline à part entière de la médecine. En France, Ambroise Paré incarne à lui seul ce changement de statut. En inventant en 1552 la ligature des artères, il sauve les amputés d'une mort quasi-certaine et devient un des praticiens les plus reconnus de son temps.
d. Peinture
La peinture française est, en France davantage qu'en Italie, portée par le mouvement d'édification des châteaux lancé par les princes. Ainsi le Connétable de France Anne de Montmorency, lorsqu'il fit bâtir sa plus grande demeure, le château d'Ecouen, engagea un grand nombre d'artistes, célèbres ou inconnus, pour créer des décorations intérieures (Jean Goujon, Masseot Abaquesne...). Certains d'entre eux virent depuis l'Italie et furent rendus célèbres par leurs créations à Ecouen. Ainsi, toutes les cheminées du château sont peintes dans un style très italien, les murs comportent de larges frises et les sols sont en faïences colorées.
De nombreux peintres italiens puis flamands sont engagés à la cour de François Ier et de ses successeurs et participent à la décoration des demeures royales et des châteaux de la noblesse. Ces artistes créent une école de peinture inspirée du maniérisme italien appelée école de Fontainebleau, rappelant le rôle décisif de ce chantier des rois François Ier, Henri II et Henri IV dans l'implantation et la diffusion du style Renaissance en France. Ses représentants les plus célèbres sont Rosso Fiorentino, Le Primatice et Nicolò dell'Abbate sous François Ier, puis, sous Henri IV, Ambroise Dubois et Toussaint Dubreuil.
En France, l'art du portrait peint était déjà connu et répandu depuis le milieu du XVe siècle, notamment grâce à Jean Fouquet puis Jean Perréal, mais il prend véritablement de l'ampleur au XVIe siècle grâce aux portraitistes attitrés du roi que sont Jean Clouet et son fils François dont le style d'une grande précision et d'une grande finesse, comme en témoigne les nombreux dessins préparatoires réalisés avant l'exécution des portraits peints, influencera les portraitistes suivants comme Corneille de Lyon et François Quesnel.
e. Guerre
La défense des châteaux forts devient progressivement inefficace du fait de l'invention de nouvelles armes de guerre à plus longue portée (bombarde), de sorte qu'il faut imaginer de nouveaux systèmes défensifs. L'inefficacité de l'armée française pendant certains épisodes de la guerre de Cent Ans (bataille d'Azincourt, 1415, notamment) est révélatrice de ce changement.
Les seigneurs féodaux dont les « privilèges » dans la société médiévale sont compensés par leur responsabilité sur la population environnante en cas d'agression de la communauté locale, n'ont plus le même rôle. Ils prirent des responsabilités militaires au niveau « national » (et non plus local (en langage moderne), conservant néanmoins leurs privilèges. La hiérarchie des suzerainetés s'en trouve bouleversée. Il faut donc redéfinir les responsabilités réciproques du monarque, devenu le garant de la sécurité du pays unifié.
f. Vie quotidienne
A travers les changements qui s’accomplissent, la bourgeoisie atteint le plus haut niveau d’intelligence, de culture d’esprit, d’humanité et de justice auquel elle se soit jamais élevée dans le passé. Les bourgeois sont fonctionnaires, officiers du royaume ;
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