Les Stéréotypes De Genre

garçons. Il semblerait que les parents soient plus permissifs avec les petites filles. Tandis qu’avec les garçons, ils sont plus rigides si ceux-ci essayent de s’écarter des stéréotypes.

Pères et mères ont chacun leur représentation d’être un garçon/ une fille. Mais, ils s’accordent pour dire qu’un petit mec doit être téméraire, courageux,… et que la petite fille doit être coquette, volontaire, tendre,…

Quels sont les stéréotypes de genre ?

Fille | Garçon |

Identité psychologique | Rôle social | Identité psychologique | Rôle social |

Belle, tendre, douce, maternante, sage, pudique, réservée, timide, curieuse, bavarde, commère, émotive, pleureuse, coquette. | tourné vers la sphère privée, la famille, l’intérieur de la maison, les enfants,… un métier en relation avec ces éléments. | Viril, force, courage, volontaire, responsable, protecteur, insensible, violent, dominateur. | Tourné vers la sphère publique, pourvoyeur des biens matériels pour sa famille, …Un métier en relation avec ces éléments. |

Les stéréotypes et les enfants ?

Les enfants sont concernés par les stéréotypes car la transmission les touche de très près et dès le plus jeune âge par la socialisation.

Ils utilisent inconsciemment les stéréotypes qu’ils transposent dans leur jugement.

2 expériences sont représentatives des pouvoirs des stéréotypes, de l’influence du groupe référent.

1) Dans un centre de loisirs, on attribue une couleur bleue ou rouge à chaque enfant accueilli.

Puis, on fait venir un enfant dans une pièce où on lui demande de répartir des bonbons dans deux sacs marqués pour les Rouges ou pour les Bleus.

On lui précise qu’il a toute liberté dans ses choix mais que lui-même n’aura que deux bonbons. L’expérience est répétée sur tout le groupe d’enfants.

Résultats : les enfants du groupe des Bleus attribuent 25 bonbons aux Bleus et 16 aux Rouges. Les enfants du groupe des Rouges attribuent2 7 bonbons aux Rouges et13 aux Bleus.

Conclusion : Le simple fait de se reconnaître dans un groupe suffit à pratiquer le favoritisme pour son propre groupe au détriment de l’autre.

2) On présente à un groupe d’enfants de cinq ans un spectacle de marionnettes, où deux amis, Moussa et Jean, cinq ans, vivent des aventures. Simon, un autre enfant, ne retrouve plus son doudou. Qui a volé le doudou de Simon ?

La chercheuse demande alors aux enfants spectateurs de lever la main à ses propositions de réponse à la question : 87 % des enfants pensent que le voleur est Moussa.

Conclusion : L’expérience ne montre pas que les enfants sont racistes mais qu’ils sont réceptifs aux « valeurs sociales » accordées à certains groupes sociaux.

(préjugés-stereotypes.net)

Les conséquences sociales et impact individuel.

Les stéréotypes ont une influence sur la construction de l’identité psychologique.

Pour organiser sa vision et sa compréhension du monde, l’enfant doit connaitre le sexe.

C’est une catégorie particulière pour que le bébé reconnaisse en tant qu’un être sexué et qu’il s’établisse fille ou garçon. C’est la construction de l’identité sexuée.

Cette reconnaissance requiert des processus cognitifs complexes et atteint un premier palier 6-7 ans. Ensuite, il est encore en mouvement à l’époque de la puberté.

La construction de cette identité implique un modèle qui lui permet d’identifier les caractéristiques du genre féminin ou masculin. Donc, si l’enfant construit son modèle à partir de trop de stéréotypes, plus il mettra en place des comportements plus discrimant plus tard : plus ses représentations sont rigides, plus le rejet et l’exclusion est violent.

Conséquences sociales :

* Scolarité : les filles réussissent mieux que les garçons,…

* Emploi