Louis Xiv Et La Religion

fut aussi le zénith des années de Louis XIV en Europe. Mais ce long règne a cependant exténue le pays et à permis la reprise des persécutions religieuses avec la révocation de l'édit de Nantes et la signature de l'Édit de Fontainebleau en 1685. Mais le sujet invite à mettre en plus avant le rapport de Louis XIV avec la religion, on doit donc se poser la question au sujet de la religion. Tout au long de son règne de son personnel , on assiste à une renforcement de la monarchie au droit divin, en effet comme il a été dit plus haut, le roi est le représentant de Dieu, son pouvoir et son statut sont donc sacré. Tout comme dans les autres domaines Louis XIV, a une volonté de tout contrôler dans la vie de ses sujets dont la religion. Nous verrons dans la suite de notre analyse, que sa politique religieuse vise à la soumission des fractions religieuses catholiques dans une unité d'obéissance. Dans un seul but, qui est l' unification du royaume. Son grand-père Henri IV, a laissé un climat de paix religieuse avec l'établissement et la signature de l'édit de Nantes. En effet, nous verrons un peu plus dans notre analyse qu'à la différence d'aujourd'hui en France où la liberté de religion coule de source à cette époque ce n'est pas le cas. Ainsi, le royaume de France est le seule pays où les autres religions sont tolérées... du moins jusqu'à la révocation de cet édit. Nous verrons aussi que la religion est pressente partout dans l'entourage de Louis XIV et ce depuis son enfance.

Nous allons donc porter notre analyse sur Louis XIV et la religion, cependant nous prendrons comme bornes chronologique sa date de naissance qui est 1638 pour début et sa date de mort qui est 1715, date correspondant aussi à la fin de son règne personnel. En effet, nous devons englober toute la période de son existence car son éducation depuis tout petit et les personnes qui l'ont entouré lors de son enfance on eut surement une influence sur les choix et les décisions qu'il a fait plus tard lorsqu'il pris totalement les rennes du pouvoir.

En conséquence, nous allons essayer d'expliquer quels ont été les rapports entre Louis XIV et la religion, en quoi et comment a-t-elle eu une influence et une place importante tout au long de sa vie et surtout dans l'exercice de son pouvoir?

Afin de répondre au mieux à cette problématique, nous allons étudier dans notre première partie de sa fonction représentative de Dieu sur Terre, puis en second de sa volonté de tout contrôler dans son royaume... même la religion et en terminant sur le fait que la religion lui a dicté tout ses actes mais qui ne lui a pas que valu des victoires et des réussites.

Propriétaire souverain et maître unique, Louis XIV joint à ces deux qualités un troisième caractère: il est délégué même de Dieu. Comme disait Bossuet de son temps: « C'est Dieu qui fait régner les rois. - Personne n'est en droit de demander raison au prince, ne demandant en ce monde que Dieu seul. - Le Prince est le lieutenant de Dieu dans son État, et une de ses images en terre. » C'est sur ces principes là que, depuis tout petit, le roi de France, Louis XIV est ainsi éduqué.

C'est dès sa naissance que le futur roi, eu son premier rapport avec la religion, en effet né en 1638, de l'union de Louis XIII (roi de France) et d'Anne d'Autriche. Sa naissance fut déjà considérée comme un miracle, c'est pourquoi on le surnomme dès tout petit Louis Dieudonné. Il est vrai qu'après vingt-deux ans de mariages sans enfant du a des fausses couches de la reine et à une mesantente du couple royal, la naissance inattendu de l'héritier du trône est considérée comme un don du ciel. Louis XIII, ne le cacha pas, puisqu'il dira à l'ambassadeur de Venise, devant le berceau de son fils:

« Voici un effet miraculeux de la grâce du Seigneur Dieu, car c'est bien ainsi qu'il faut appeler un si bel enfant après mes vingt-deux années de mariage et les quatre malheureux avortements de mon épouse. » (1)

Miracle? Le mot, de nos jours, peut sembler disproportionné. Il l'était moins au XVIIe siècle, qui était beaucoup plus religieux quà notre époque actuelle. L'europe baignait alors dans un christianisme les plus fervents. De plus, pour anecdotes, durant son enfance, le petit Louis échappe plusieurs fois à la mort. En manquant de se noyer à l'âge de cinq ans, en guérissant à l'âge de neuf ans de la variole et enfin en échappant à une intoxication alimentaire, lors de l'année 1658, tout ça de façon miraculeuse pour son entourage.

Son père meurt, quand il n'eut que cinq ans, il devint officiellement roi mais comme il est encore trop jeune pour pouvoir régner, une régence est mise en place. Sa mère, Anne et Mazarin sont chargé du bon fonctionnement de celle-ci tant que le roi n'est pas majeur. Le cardinal Mazarin (1602-1661) fut un habile homme politique et diplomate, il succéda à Richelieu en tant que principal ministre de 1643 à 1661. Il était le parrain de Louis XIV, son tuteur aussi même durant sa période d'exil. Il eut une très grande influence sur l'éducation de ce dernier. Il lui donnera le goût de l'art et le forgera sur le plan politique en le laissant assister à un conseil. Mais ce qui marquera le plus le futur roi, lors de son enfance et qui change à jamais sa manière d'être est la période de trouble qui a marqué cette dernière. Plus précisément la Fronde. C'est une contestation de l'autorité royale par le parlement et la noblesse. Louis XIV n'avait alors que 12 ans.

Comme le dit François Lebrun, en parlant du roi, dans son livre L' Europe et le monde, au chapitre 12, : « il n'a de compte à rendre à personne seulement à Dieu, il est source de toute législation (Rex, Lex), de toute justice et de toute administration. Il est vrai que le droit divin des rois s'affirmait dans le rituel du sacre, mais celui ci subordonnait le temporel au spirituel mais le roi sans avoir été sacré, tenait son pouvoir directement de Dieu. S'ajoute aussi une théorie ecclesiastique, fondée sur Saint-Paul (Nulla est protestas, nisi a Deo), qui veut tout simplement dire: Dieu a délégué sa puissance au peuple entier qui l'a confié une fois pour toute à un gouvernement, monarchie ou oligarchie. Élevé dans de tel principe Louis XIV se considère comme le représentant de Dieu sur Terre. Cette conviction inspire toute ses actions et tous ses gestes, même les plus quotidiens, et sa personne devient l'objet d'un vrai culte à la cour. ». En effet à la mort du cardinal, en 1661, Louis décide de gouverner par lui-même, ce qui est « révolutionnaire » dans l'Europe d'alors, ou ministres et favoris gouvernent au nom du roi. Mais à l'époque on ne peut parler de monarque absolue, en effet, le terme d'absolutisme est utilisé bien après ce temps là. Pour lui, il exerce ce qu'il appelle le « métier du roi » avec la notion profonde de ses devoirs envers Dieu. C'est très tôt qu'il médite sur ce fameux métier dit du roi. Pour lui, toute les actions qu'il fait lors de l'exercice de son pouvoir sont toujours au nom de ce dernier. Parce qu'il n'est que son représentant sur terre. Il écrit même dans ses Mémoires: « Ce qui fait la grandeur et la majesté des rois n'est pas tant le sceptres qu'ils portent que la manière de le porter. C'est pervertir l'ordre des choses que d'attribuer la résolution aux sujets et à la déférence au souverain. C'est à la tête seule qu'il appartient de délibérer et de résoudre et toutes les fonctions des autres membres ne consistent que dans l'exécution des commandements qui leur sont donnés. » C'est ainsi qu'on voit que dans la hiérarchie gouvernemental de Louis XIV, le roi est placé au dessus de tout le monde mais avec des ministres qui gère différent domaines. Mazarin, l'engage dans ses derniers conseils à être son propre premier ministre. Ainsi avec la phrase énoncée un peu plus haut et tirée de ses Me moires, il revendique le fait que seul le souverain donc le roi a le droit de dire son dernier mots, il est aidé par son gouvernement pour gérer les affaires de son royaume mais le dernier mot ne revient qu'à lui. L'essence de sa doctrine politique, l'absolutisme auquel Richelieu et Mazarin avaient préparé la voie dont il serait le champion, est contenue dans ses formules. Elle expliquent sa politique étrangère brutale, son orgueil, son égoïsme, ses erreurs tragiques, telle la révocation de l'édit de Nantes ou la persécutions des jansénistes, avec la prétention d'imposer sa loi aux consciences mêmes de ses sujets. C'est toujours le roi et non l'homme privée qui s'impose, au point où l'homme s'estompe et disparaît derrière le Roi-Soleil, toujours en représentation et esclave de l'étiquette. C'est pourquoi on n'est pas surpris de savoir que le siècle de Quatorzièmement marque l'apogée de vie de Cour. En effet, elle permet d'abord d'élever le monarque bien au dessus de son entourage, à donner à ce demi-dieu mortel un temple digne de son culte. La vie de cour est un enchantement, mais aussi un esclavage doré. La grande demoiselle, cousine du roi, écrit à Bussy-Rabutin: « Il est comme Dieu, il faut attendre sa volonté avec soumission, et tout espérer de sa justice et de sa bonté sans impatience, afin d'en avoir plus le mérite. ». Le spectacle le plus révélateur est celui de la