Psycho-Socio Des Organisations

virtuels. Ils vivent dans ce qu’ils imagine tout comme avec le mythe de la caverne de Platon où les prisonniers vivent au travers des ombres qu’ils voient sur les murs. Tout comme dans Matrix, les prisonniers vivent au travers d’une image et imagine le reste. Ils vivent dans l’imagination qu’ils se font de ce monde. Ils pensent vivre dans un vrai monde, mais ne sont en réalité que dans leur rêve, dans leur imagination. Au moment où ils se rendent compte du vrai monde, le monde dans lequel ils ont vécus leur parait moins vivant. Ils prennent conscience de la réalité. Mais, ils se demandent si le monde dans lequel ils vivent actuellement est réel ou non.

Matrix présente des images comme si c'était la réalité. La réalité perceptible ne serait qu’un programme informatique où nous sommes manipulés. On a l’impression d’être libre mais nous ne le sommes pas. La démarche du sociologue, du psychologue, du psychosociologue, leur but est de connaitre la réalité. Passer au travers du miroir de la fiction. Comment sommes-nous réellement?

On va faire une opération de déconstruction (identité personnelle, rapports d’autorités, organisations).

L’identité

Notre identité est cohérente, elle va de soi. On ne la remet pas en question. Lorsqu’on doute de sa propre identité, on peut glisser jusqu'à la dépression. L’identité est une organisation de différents éléments qui font que je suis moi-même. La culture, c’est le vécu. L’identité, c’est une production, produit que je fabrique, elle est fabriquée grâce à la société dans laquelle je suis impliqué.

Qui êtes-vous?

L’identité est contingente. Elle change en fonction du contexte. La plupart du temps, l’identité est présentée comme un cv ou encore le refus de réponse par soucis d’intimité. C’est une construction aléatoire (ce que je suis, comment vais-je me présenter, ce que je pense être).

Être soi, qu’est ce que ça veut dire?

Etre soi, c’est une dynamique. Les psychologues parlent d’une dynamique identitaire.

A - Quels sont les 5 éléments qui compose, qui construise l’identité, le fait d’être soi.

* L'identité matérielle

* L'identité personnelle

* L'identité adaptative

* L’identité sociale

* L’identité non identitaire

* L’identité matérielle

C’est l’apparence physique (mains, pieds, cheveux, sexe...). Ce que l’on appelle la superstructure de l’identité. Un bébé se construit en se regardant. Il y a, tout au long de la vie, le développement du concept de soi. Tous les éléments physiques font ce que l’on est physiquement (construction de l’enveloppe charnel). Le corps, c’est l’essentiel. Les vêtements font aussi notre identité, on ne les choisit pas au hasard. La voiture, la montre, construit aussi notre identité. Ce sont des objets que l’on s’est acheté. Ce sont des supports de notre moi.

* L’identité personnelle

C’est notre caractère, nos émotions, nos rêves, nos désirs, nos fantasmes, défauts, qualités, le rôle que l’on a dans la société, le statut. Tout cela est cohérent (plus ou moins fort selon les personnes).

* L’identité adaptative

C’est le jugement que l’on porte sur soi même. Sa manière de réagir. Le jugement est toujours rétrospectif, il permet de justifier un acte, une pensée...

On donne de la cohérence et du sens à mes actions passées. Je me construit en fonction de ce qui vient de l’extérieur (OUT PUT).

* L’identité sociale

C’est l’ensemble des actions que j’accomplie pour appartenir vraiment à un groupe social donné. Mon identité sociale se crée en étant confronté aux autres.

* L’identité non identitaire

C’est la contre identité. C’est votre identité transférée sur les autres (transfert identitaire). Je me place dans la peau des autres pour savoir comment les autres doivent me percevoir.

Schéma pantographe :

B - L’identité est liée aux classes d’âges

Il y a 7 classes d’âge dans la vie d’un Homme:

* 6 à 18 mois (stade du miroir): C’est l’émergence de l’identité. La famille va jouer le rôle de miroir. A la fin de cette période, le bébé commence a comprendre qui il est.

* 18 mois à 5 ans (La confirmation d’identité): c’est l’émergence du «je» et du «moi», mais c’est aussi l’émergence du «non»

* 6 à 10 ans (L’expansion identitaire): il y a les filles et les garçons. C’est l’âge auquel on parle de son futur métier. C’est l’âge de l’école. C’est l’âge auquel on peut identifier des qualités personnelles, on apprend les règles de bonne conduite, la moralité.

* 10 à 13 ans (La réorganisation identitaire): Le changement du corps (le physique change). Début de la puberté. La recherche de l’absolu (la vérité).

* 16 à 40 ans (La polyvalence identitaire): On commence a rentrer dans la vie active. On se rend compte de la polyvalence des identités (toutes les personnes ne sont pas pareil). Il va falloir que je me forme plusieurs identités (s’adapter au milieu professionnel, à une personne...). L’identité devient multiple. Nous sommes une fiction, on joue des rôles. On se fait nos propres films.

* 45 à 60 ans (La maturation identitaire): Phase de régression professionnel (critères professionnels). Extra professionnels beaucoup plus important.

* 58 ans jusqu'à la mort: Permanence identitaire : l’identité redevient matérielle. Retour sur investissement. Retour sur le passé (on se tourne le film de notre vie)

L’identité quelque soit la période de la vie, recherche toujours et systématiquement la cohérence. Il peut y avoir des ruptures identitaires (quelque chose se casse dans l’identité, dans les 5 caractéristiques).

C - L’identité pendant les études

Période de recherche de sois, on est sur le point d’intégrer le rôle d’adulte et de faire des choix. On est obligé de faire des choix avec conséquence sur la vie futur. Il y a une introspection permanente de sois.

On fait le point très souvent sur tout et on prend en compte ses compétences scolaire et universitaire, ses aptitudes professionnelles. On reconstruit régulièrement sa personnalité, sur sa conduite morale sur l’éthique et la déontologie qui va être la vôtre. On observe son acceptation par ses Pairs. On fait le point sur ses rêves d’avenir, ses illusions passées.

Tout ceci est contradictoire puisque ces élément peuvent être des éléments de déconstruction identitaire .Si l’individu s’aperçoit de l’incohérence des élément qui construise de son identité, alors on peut déboucher sur des sociopatologies, une anomie (ex : suicide).

Durant cette période il faut concilié ce que l’on est ce que l’on est entrain de devenir avec le désir de poursuivre ce que l’on a été .pendant cette période il y a un énorme effort de construction identitaire

Cette période permet de mettre en place 4 étapes de la crise identitaire :

* l’identité sur déterminé

* l’identité confuse et diffuse

* l’identité en moratoire

* l’identité en voix de réalisation

* étape de l’identité sur déterminé : c’est une personne qui accepte les valeurs et les objectif fixé par les autres. Un individu sur déterminé ne joue qu’un seul rôle il est déjà sur des rails .il n’y a aucune remise en question de sois .on prend a la lettre près les valeur de ses parents et plus tard de son milieu. Ces valeurs vont de sois c’est la conservation des rôle ultérieur (façon de parler, de raisonner et de s’habiller)

* l’identité confuse et diffuse : la psychologie est un sujet peu abordé ; On parle d’évitement. on ne pose pas de question sur nous même. On refuse de se remettre en question. Pendant quelque temps on se fait un « faux sois », avec une identité d’emprunt Cela est pour évité de ne plus appartenir a son groupe appartenance. Il y as aussi le faite de vouloir impressionner .les individu expérimente plusieurs identités

* l’identité en moratoire : identité négative c’est une personne qui va marqué un temps d’arrêt de la formation de l’identité .aucun choix ne sera fait. Les conséquences : refus de certaine valeur et certain but sans vraiment s’y opposé. on partage ces valeurs mais on sait que l’on y arrivera plus a les atteindre .Il ya beaucoup d’hésitation construction négative. Beaucoup de suicide chez les jeunes sont du a la différence entre les milieux