Résumé de "l'espace vivant" de Jean cousin
Dissertation : Résumé de "l'espace vivant" de Jean cousin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Badr B. Tlemçani • 7 Février 2016 • Dissertation • 2 330 Mots (10 Pages) • 12 709 Vues
L'espace vivant : Jean cousin
Notre vie est basée sur notre relation avec l'extérieur et ce qui nous entoure, ce qui accroit l'importance de ces elements qui sont en grande partie architecturaux. Il est important alors de ce questionner sur le role de ces élements, et la manière de gérer et d'intéragir avec les différents facteurs qui maitrisent cette relation. Mais avant tout faut définir la nature de cette relation entre notre environnement, et nous même.
Il y'a une très grande relation entre ce qui nous entoure et notre comportement et nos réactions. Par delà la structure de ces espaces, leur disposition ou leurs formes, ces milieux affectent le processus de communication social et orientent les comportements. Ce qui entoure l'homme est fait pour l'homme et par l'homme, tout est fait par rapport à son échelle et en rapport à plusieurs critéres. Il faut notamment que l'homme soit en adéquation à son espace.
L'homme s'approprie son espace:
Pour l'enfant par exemple, tout l'univers est centré sur lui. Il s'approprie l'espace totalement en cherchant à construire des objets permanents qui feront parti de son espace. Il est donc très important, que ça soit pour l'homme adulte ou l'enfant, de bien maitriser l'espace. L'interet de cet espace réside surtout dans l'intelligence reliant les sensations liées à cet espace. Parmis les relations ordonnants l'espace, l'on trouve par exemple la proximité, la succession, la continuité... c'est l'alliance entre ces ensembles de critéres qui permettent de donner vie à l'espace. Et c'est grace à cet espace que l'homme se permet d'étendre son être au monde, cet espace devient alors un bout inséparable de son être : le bâtn d'aveugle par exemple devient bien plus qu'un objet, mais un bout intime de la personne l'utilisant.
En entrant dans un espace, on commence à l'évaluer inconsciemment à vue d'oeil. Cette évaluation est relative à chaque individu. Chaque individu ayant un passé, il évalue son espace par rapport aux ensemble de caractéristiques précédemment acquises. Mais il y'a tout de même plusieurs caractéristiques communes entre toutes ces personnes, et c'est celles là que l'on prends en compte lors de la conception de l'espace, et c'est ce que l'on appelle l'échelle humaine. L'espace prend en compte cette échelle. Cette échelle est indispensable pour harmoniser deux espaces et donner un édifice, et c'est sur cela que se base la démarche de l'architecte.
Mais il n'y a pas que l'environnement spatial qui contrôle nos sensations. L'un des autres intervenant, et surement le plus important, c'est la frontière psychologique de l'homme. Cette frontière est associée à une coquille ou bulle psychologique parcequ'elle englobe notre corps. Cette bulle est le prolongement de notre corps, et elle est en quelques sortes la limite de ce qui fait partie de nous, et aux chose auxquelles on s'identifie. Et cette bulle est souvent lié a la relation intérieu-extérieur, étant donné que l'intérieur peut très souvent être considéré comme un espace-bulle, c'est à dire un espace à sa mesure et où il peut s'identifier. Par contre l'espace éxtérieur est un espace aux limites indetérminés, et il est donc considéré comme un espace extérieur à la prise de conscience. On peut résumé ce contraste en définissant le dedans comme étant concret, et le dehors comme étant un espace vaste.
Il existe un autre intervenant en lien direct avec la bulle psychologique: Les axes dynamiques.
Il existe trois axes dynamiques principaux : l'axe vertical,l'axe arrière avant, et l'axe transversal.
L'axe vertical est perpendiculaire au sol sur lequel on peut se tenir. C'est l'axe qui est le plus associé au drame, etant donné qu'il engenre le peut de la chute et la sensation de vertige. Il est aussi associé à la joie (mouvement vers le haut) ou la dépression (mouvement vers le bas ou le repli sur soi-meme).
L'axe arrière avant quand à lui est l'axe parrallèle au sol et associé à notre marche normal en avant et aux déplacements dans l'espace. L'avant peut être associé au futur et l'inconnu, et l'arrière au passé et le connu. En contradiction on peut associé l'avant au contrôle, et l'arrière à l'incontrole.
L'axe transversale est parrallèle aussi au sol, et perpendiculaire à l'axe arrière avant. C'est cet axe qui stabilise l'existence du corps humain et lui permet son équilibre.
C'est trois axes sont essentiels à l'homme parcequ'ils gérent ses sensations. En manipulant l'un de ces axes, l'homme sort de ses sensations monotones et doit s'adapter de nouveau à son milieu, créant ainsi de nouvelles sensations différentes de celles qu'il connait déja.
Et la relation entre la bulle et ces axes est la forme de cette bulle. La limite psychologique est liée a une bulle ou une sphére parceque cette forme est la seule à ne pas faire opposition aux axes dynamiques, contrairement aux autres formes telles que le cube. Le cercle est aussi lié à la détente et au repos.
La bulle psychologique, bien qu'elle soit elle même souvent délimitée par un espace, délimite un espace. Cet espace est alors appellé espace positif.
L'espace positif est un espace contenu au champ visuel limité, et par opposition, tout le reste est considéré relativement comme étant un espace négatif. L'interet de cet espace positif est que la personne qui y est présente se sent bien : elle se sent incluse, enfermée, et limitée, ce qui la pousse à la concentration et au repos. Cette personne s'identifie à cet espace. Cet espace doit être enveloppant et fermé. L'espace négatif quand à lui est un espace ouvert sans limites ou possédant des limites non précises.
Il existe aussi deux autres types d'espaces et qui sont indissociables des autres types d'espace : L'espace statique et l'espace dynamique.
L'espace positif est statique et nous incite comme précedemment cité au repos et à la concentration.
L'espace négatif est quand à lui dynamique et nous incite à rejoindre des espaces positifs.
Et la cause de la typologie de ces espaces est l'existance des axes. Quand aucun axe n'est favorisé, l'espace reste statique, mais en favorisant une des directions des axes de référence, l'espace devient dynamique. Les espaces ne sont pas constamment positifs ou négatifs, ils sont tour à tour positifs et négatifs en fonctions de nos déplacements et des modifications volumétriques, et c'est ce qui donne à l'architecture son aspect vivant.
Bien entendu toutes ces données sont en références à une normalité commune, mais il existe des personnes qui n'ont pas la meme perception de l'espace. Certaines se sentent à l'aise dans des espaces limités, d'autres au contraire préférent les vastes horizons. L'un des exemples les plus sensibles à ces espaces c'est les personnes sujets à des phobies telles que la claustrophobie ou l'agoraphobie. Ces personnes sont hypersensibles à leur environnement et à leurs caractéristiques.
L'intermédiaire entre la personne et son environnement : La vision de l'espace .
L'oeil a pour fonction extraordinaire de recrée le monde à l'intérieur de notre cerveau. C'est après que vient l'étape de l'intérprétation visuelle . Cette interprétation se fait par rapport a toute l'expérience acquise lors des expériences antérieures . Et en parlant de la forme particulière de la bulle psychologique, il existe un autre intervenant dans l'action visuelle qui a lui aussi une forme particulière : l'ellipse de vision.
Cette ellipse est la représentation de la vision de la manière habituelle qui permet de comprendre l'espace sans aucun effort. Elle a des chiffres et des caractéristiques bien déterminés.
Mais plus important, cette ellipse permet d'apprécier les espaces d'une manière particulière et de renforcer l'existence de notre bulle tout en ressentant les trois axes de référence.
Et nous arrivons alors a rassemble les trois intervenant majeurs dans notre appréciation et notre ressenti de l'espace : l'ellipse de vision, la bulle psychologique, et les axes dynamiques.
En ayant rassemblé ces troix facteurs, on peut se permettre d'avancer que les perceptions et les ressentis sont relatifs. Et ainsi, on peut affirmé qu'ils existent d'innombrables genres d'espaces positifs, sauf que ces espaces ne sont pas positifs pour toutes les personnes. On peut donc dire qu'un espace peut etre positif et négatif en meme temps, à condition que cela ne soit pas pour la même personne. Par exemple si l'on se trouve dans un désert, une personne pourrait se sentir libre et exaltée, tandis qu'une autre pourrait se sentir rejetée ou mal dans sa peau devant la petitesse qu'elle représente devant l'infinité du desert.
Après avoir connu les principaux intervenants dans la perception de l'espace, il advient de connaitre les méthodes de manipulation de l'espace et de la détermination de ces espaces.
Comme on a précedemment vu , en contraignant l'un des axes dynamiques, on influe sur la perception de l'espace de l'homme, et à travers la manipulation de ces contraintes on peut :
+ Créer un espace positif qui implique une extension de la bulle psychologique (tel que les deux plans horizontaux simples parrallèles ( sol et plancher) → exemple de l'enfance quand l'on aimait se mettre sous la table)
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