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Bérénice Jean Racine

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onnes de vagues informations sur la pièce. En effet, il exprime des actes passé, mais aussi des volontés futures.

Il y a un retour en arrière sur ses sentiments au vers 20 « Je me suis tu cinq ans », puis au vers 45 « Après cinq ans d’amour ». On sait qu’il aime Bérénice depuis cinq ans.

La métaphore « D’un voile d’amitié j’ai couvert mon amour. » (Ver 26) montre qu’il a dissimulé son amour en amitié. Il met à nu ses sentiments.

Les vers 23 et 24 : « Bérénice autrefois m’ôta toute espérance ; Elle m’imposa même un éternel silence » nous informe que Bérénice n’est pas amoureuse d’Antiochus.

Cette scène nous révèle également la rivalité entre Antiochus et Titus aux vers 41 et 42 : « Qu’après m’être longtemps flatté que mon rival / Trouverait à ses vœux quelque obstacle fatal ». Le vers 42 appuie sur le fait que Titus ne pourrait pas épouser Bérénice.

Ce monologue ralentit la pièce et lui donne son rythme. On connaît les sentiments d’Antiochus, c’est ce qui importe pour le spectateur. La fonction principale de ce monologue est d’être délibératif.

II - Incertitudes du cœur d’Antiochus : parler ou se taire ?

Cette scène met en avant les incertitudes d’Antioche vis-à-vis de l’amoure entre Bérénice et lui. Il expose ses troubles aux spectateurs. Dans la première partie du monologue, Antioche évoque ses incertitudes à travers des expressions. Dans la seconde partie, il nous fait part de ses décisions mais aussi de son mal-être.

1) Expression des incertitudes

Antioche s’interroge des nombreuses fois durant son monologue, exprimant ainsi son incertitude comme le montre les vers 19 et 20 : « Hé bien ! Antiochus, es-tu toujours le même ? / Pourrai-je, sans trembler, lui dire : ‘je vous aime’ ? ». Le personnage se pose des questions, il emploi ici la seconde personne du singulier « tu ». Il semble perdu et désorienté, il cherche comme cela à se ressaisir.

Des vers 38 à 46 : « Belle reine, et pourquoi vous offenseriez-vous ? […] je n’espère plus. », le monologue est remplacé par un dialogue car Antiochus emplois la seconde personne du plurielle « vous », pour parler à Bérénice. C’est une partie qui est chargée en émotions. Il cherche sa bien-aimé, et tente de communiquer avec elle tout en étant éloigné d’elle.

Dans le vers 26 : « D’un voile d’amitié j’ai couvert mon amour », Antiochus fait une allusion à l’amour maquillé en amitié. Il est prit entre deux douleurs : Continuer à mentir et souffrir en silence, ou parler et craindre que cela ne plaise à Bérénice.

2) Décision d’Antiochus

A travers toutes ses questions et réponses, Antiochus tente de prendre une décision. Il hésite fortement, et voudrait avouer ses sentiments à Bérénice.

Des vers 21 à 30 : « Mais quoi ! […] ou mourir », il décide de partir sans parler. Sa souffrance se manifeste par le biais de son corps « sans trembler » (ver 20) « cœur agité » (Ver 21).

Les impératifs tel que « Retirons-nous, sortons » (Ver 33) sont là pour le raisonner. Il désir oublié Bérénice, mais tant que celle-ci sera présente, il ne pourra pas l’oublier. C’est ce qui fait de cette scène une tragédie. Antiochus même va prendre une dimension tragique au fur et à mesure de la scène, ainsi que le montre le vers 34 : « Allons loin de ses yeux l’oublier, ou mourir. ». Antiochus est prêt à mourir pour oublier celle qu’il aime.

Du vers 35 au vers 47 « Hé quoi ! […] me plaindre », il y a un revirement d’Antiochus. Il réalise qu’il ne souffrira pas plus en parlant à Bérénice. Il va imaginer celle-ci qui accepte ses paroles, il lui pose des questions. Certaine d’entre elles, tel que « Viens-je vous demander que vous quittiez l’empire ? » (vers 39) attendent pour réponse un « non » ; elles sont rhétoriques.

Le vers 40 : « Je ne viens que vous dire » montre qu’Antiochus est prés à avouer son amoure. Mais il retarde cette aveu à partir du vers 41, jusqu’au vers 45 : « Qu’après m’être […] espoir superflus ». Puis, dés le vers 45 : « Après cinq ans d’amour », il dévoile, indirectement, ses sentiments. Dans le vers 43 : « Aujourd’hui qu’il peut tout, que votre hymen s’avance » Antiochus met en avant le mariage et la puissance de Titus. « Il peut tout » oppose Titus à Antiochus qui lui ne peut rien.

Il imagine

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