Suis-Je Ce Que J'Ai Conscience D'Être
Documents Gratuits : Suis-Je Ce Que J'Ai Conscience D'Être. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresaussi « L’homme se constitue (…) il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaitre lui-même »
De plus, je suis un être pensant et j’ai conscience de ma pensée. En effet, l’homme est le seul être qui est capable de penser.
Descartes dira « Je suis un être pensant dont toute la nature est d’exister ». Il dira aussi « je pense donc je suis ». Pascal dira « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable » Il dira aussi « Pensée fait la grandeur de l’homme. » et que « L’homme n’est qu’un roseau (…) mais c’est un roseau pensant. » On voit donc que la conscience marche avec la réflexion. Je sais qui je suis car je suis capable de penser.
Par ailleurs, Husserl Edmund va dire “Toute conscience est conscience de quelque chose”. Ici, il s’agit de la conscience de soi. Je sais que je suis « moi » et pas un autre et c’est la conscience de soi qui me donne cette certitude. Par exemple, je suis capable de porter un jugement, et par là, me reconnaître, m’identifier, me définir, donc définir mes désirs et mon caractère ainsi que mes comportements. Cela montre, donc, que je suis consciente de ce que je suis.
La conscience serait alors, quelque chose qui me définit, qui me montre ce que je suis et ce dont je n’ai pas conscience ne peut être dans la définition de ce que je suis pour moi.
Dans ses Pensées, Pascal dira que l’Homme est un être particulier dans l’ensemble de la nature et par conséquent, son existence n’est pas absurde. Il y aurait donc, un sens à la vie et nous sommes les seuls êtres à le comprendre. Je peux alors dire que je suis ce que j’ai conscience d’être.
II : En quoi ne suis-je pas toujours ce que j'ai conscience d'être ? ( différences entre ce que je suis et ce que j'ai conscience d'être )
Néanmoins, il y a des choses sur moi que j’ignore car la conscience que j'ai de moi est limitée. Je n'ai pas totalement conscience de ce que je suis.
Je peux dire ceci car tout d’abord je ne sais de moi que ce dont je veux bien prendre conscience. Il y a toute une partie de moi que je refuse d’accepter. Par exemple, on a parfois l’impression d’avoir raison alors qu’on a tort, et on n’est pas vraiment conscient de ceci. Cela nous montre donc, qu’on a un inconscient.
Cet inconscient fait que je ne peux vraiment me connaitre. Il y a certaines choses sur moi que j’ignore, et que j’apprends par les autres. Je peux prendre l’exemple de mes qualités. En effet, je ne suis pas consciente d’être généreuse à moins qu’on me le dise. Cela, nous montre donc que je ne suis pas consciente d’être ce que je suis, je ne suis pas vraiment consciente de moi-même.
D’ailleurs, David Hume fera de la conscience de soi, soit un mystère soit quelque chose auquel on n’a pas vraiment accès. Il dira qu’on ne se connait jamais car on change toujours, cela en fonction de la situation, des lieux et des personnes qui nous entourent.
Sartre, lui dira, qu’il y a un décalage entre ce que je pense être et ce que je suis réellement, car j’ai constamment une réflexion sur moi-même mais je ne peux jamais être dans un état définitif qui ne change pas.
De plus, malgré le fait que je sois consciente que j’agis, je ne suis pas toujours consciente de tout ce qui me pousse à agir. Par exemple, je sais que j’ai des désirs mais je ne peux, souvent, ni les comprendre ni les contrôler. Freud dira que l’être humain est, avant tout, animé par un principe de désir, par une force instinctive ou par une tendance de plaisir voire une sorte de force intérieure nommée pulsion. Dans sa psychanalyse, Freud ira même jusqu’à dire que la raison de l’Homme est dominée par ses désirs, par ses penchants puisqu’il est beaucoup plus instinctif. Pour lui, le principe de désir manifeste entièrement la présence d’un inconscient chez l’homme et il dira que ce dernier est totalement déterminé par ce côté inconscient. Il affirmera que « le moi n’est pas maître dans sa propre maison » et «qu’il en est réduit à se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui s’est passé, en dehors de sa conscience ». Je peux donc comprendre que je ne me connais pas vraiment, du moins je ne suis pas vraiment consciente de ce que je suis. Alain lui-même dira que « l’Homme est obscure à lui-même ».
III : Je suis consciente de moi, avec l’aide des autres
Cependant, je suis consciente de pouvoir mieux me connaitre, car le regard des autres m’apprend qui je suis. J’ai besoin de la connaissance des autres pour avoir réellement conscience de moi. Le discours des autres sur moi est indispensable. Sartre dira que « l’autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » L’autrui est donc celui qui sait ce que je suis et par qui je peux me connaître Par exemple, je ne peux m’affirmer jalouse sauf si les autres
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