Qui Suis-Je ?
Recherche de Documents : Qui Suis-Je ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirescontradiction avec la réelle subjectivité de chaque individu. Heidegger dénonce cette tendance à l'uniformisation par sa théorie de la « quotidienneté » qui consiste à partir d'une identité plus ou moins commune, plus ou moins standard, à vivre comme tout le monde. Cette uniformisation est totallement contraire à la volonté de chaques personnes , "d'être unique" . Elle forme donc un paradoxe entre la volonté et le réelle .
Cependant, je ne me résume pas dans ce que je suis à une simple identité civile. En plus d'un corps physique, je suis également une substance pensante : j'ai en effet la possibilité de m'interroger sur mon identité intérieure, sur mon identité profonde qui ne figurent sur aucune carte d'identité, en sois d'analyser cette partie interieur propre à chacun , accessible par le travail pshychique et moral. A travers mon vécu, mes diverses expériences, je me reconnais, me définis par mes actes et mes pensées. Il m'arrive cependant de ne pas me reconnaître moi-même comme dans une expérience amoureuse, où la réalité extérieure dépasse ma propre raison. Ce type d'expérience nous amène à nous interroger, à nous demander pour toutes sortes de questions sur ce que nous sommes pour l'autre, les raisons pour lesquelles il nous attire, sur la différence qui le définit et l'isole ainsi du reste de l'humanité, l'inttéraction avec autrui montre à quel point les comportements humains varissent en fonction de l'aptidude sociale et contextuelle dans lequel ils se trouvent . Pascal se demande si l'autre nous aime pour notre corps, nos pensées ou s'il nous apprécie pour un « tout ». Cela l'amène à se demander dans ses Pensées « Qu'est-ce que le moi ? », suis-je une identité fixe ou alors est-ce que je deviens quelqu'un d'autre lorsque je change d'apparence physique, de convictions profondes ? L'évolution perpetuelle d'un "je" montre que l'homme n'est pas fixe dans le temps , qu'il change , et qu'il se métamorphose continuellement.
Une réponse à la question « qui suis-je ? » peut également faire l'objet d'une recherche en soi, c'est-à-dire s'émanciper du regard que porte la société sur notre existence, nous défaire des préjugés extérieurs , optenir une objectivité autre que celle de notre société . Ainsi, Descartes dans son Discours de la méthode nous apporte un premier semblant de réponse en définissant l'homme, le « je » comme « une chose qui pense » : c'est par ma pensée que j'existe, c'est elle qui constitue mon être profond : à défaut de savoir qui je suis, je sais néanmoins ce que je suis. " Là où moi, je pars de l'intuition première et fondamentale de moi en tant que sujet pensant, toi, tu es déjà dans des constructions universalisantes."
La réponse précédente à la question « qui suis-je ? » que trouve Descartes émane de sa propre réflexion, de sa conscience. Cependant, l'inconscient vient remettre en question l'exactitude de son argumentation dans la mesure où certaines pensées issues de ma conscience ne correspondant pas à ce que je suis en tant que subjectivité : pour le philosophe Lacan, l'expérience du rêve montre qu'à ce moment là, je ne pense pas, mais simplement que « ça pense », c'est-à-dire que certaines de mes pensées me sont étrangères et je ne peux donc pas m'y fier pour me définir intérieurement. D'après l'analyse freudienne, apporter avec exactitude une réponse à la question « qui suis-je ? » n'est qu'illusoire : je me suis construit par des contradictions donc je suis contradiction ; par des désirs, des envies, des sensations qui se contredisent et je ne peux rien faire : je suis une sorte d'énigme pour moi-même. Tous n'est qu'illusions , une volonté cachée et refoulé .
En prenant conscience de ce que je représente dans le monde, de ce que je suis, cela me permet de me questionner de manière réflexive que je ne suis pas quelque chose de fixé et de définitif admettre qu'à la question « qui suis-je ? » je ne puisse pas apporter de réponse exacte. De la même façon, je ne suis pas quelqu'un d'exact, chaque individu se définit davantage par son invention que par son exactitude, elle lui permet d'être unique en respectant toujours sa subjectivité. L'inconscient de l'homme introduit cependant une incertitude, une réponse chaque fois inattendue à la question « qui suis-je ? ». Une intterogation continuelle à travers le temps .
Jean-Paul Sartre écrivait que l'homme se définit par ses actes : « l'existence précède l'essence ». A sa naissance, l'homme est un néant, un projet en devenir et s'accomplit par ses actions, ses choix et ses
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