Summer Palace
Dissertation : Summer Palace. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Frédérique Soulière • 4 Juin 2019 • Dissertation • 2 319 Mots (10 Pages) • 647 Vues
En 2006, Lou Ye, le cinéaste chinois de la sixième génération, complète son cinquième film, Summer Palace. Dans ce film, il défie les limites de la censure en présentant une vision critique des changements et transformations socio-culturelles de la Chine des années 1990 à 2000. Le cinéaste inscrit son récit dans un espace spatio-temporel réel et précis : la lutte étudiante pour la démocratie. Il devient, ainsi, le premier cinéaste à dépeindre, dans un film, l'événement de la Place Tiananmen de 1989. Dans cette œuvre, il ABORDE principalement les thématiques telles que; les crises identitaires, les conflits sociaux, SUJET DIVIS
Avant tout, spécifions que pour faire vivre ou revivre aux spectateurs, avec le plus de réalisme possible, les émotions entourant la lutte étudiante. Lou Ye utilise plusieurs techniques cinématographiques. D'abord, afin de bien pour situer son film dans l'histoire chinoise, il utilise l'insertion d' insère des images d’archives documentaires de différents pays. Ce qui permet aux spectateurs, durant ces séquences, public établit de positionner le récit dans une perspective historique et de l’associer à des faits vécus. De plus, le cinéaste accentue ce sentiment de réalisme en ajoutant, à la fin du film, des informations concernant le futur de ses personnages. insérant une (TERME TECHNIQUE POUR TEXTES A LA FIN). Cette projection dans l’avenir amplifie l’impression que leur vie, bien que fictive, est réaliste, et intensifie l’identification du spectateur aux protagonistes. Le tout permet de vivre encore plus intensément les évènements de l’époque.
Maintenant, concernant les thématiques, Lou Ye aborde, dans Summer Palace, fait un parallèle entre la crise identitaire de la protagoniste et pour démontrer la crise interne que la Chine vit de l'intérieur. Le cinéaste présente une jeune étudiante, Yu Hong, qui est tourmentée, aux amours instables. Après avoir qui quitte sa ville natale pour commencer l'université dans la métropole de Beijing. Elle se retrouve seule et dépourvue de repère dans ce nouveau monde. Pour représenter les émotions mélangées et floues qui hantent la protagoniste, Lou utilise plusieurs procédés : une voix hors champ, la répétition d'un plan et un contraste dans l’environnement physique du personnage principal.
Pour démontrer la confusion de Yu, une voix narrative, représentant son dialogue intérieur, explique que le miroir lui reflète non pas le visage d’une jeune fille mais celui d’une femme mature avec une complexité de désirs et d'émotions. Quand la protagoniste voit sa figure, elle perçoit également un autre visage, ce qui illustre très bien son sentiment d’embrouille vécu intérieurement. Cette dualité s’apparente aux différents courants divergents présents dans la société chinoise.
Afin de faire ressentir au public l’intensité du sentiment de confusion, le cinéaste utilise la répétition de gros plans rapprochés du visage de la protagoniste. Tout au long du film, Lou insère une quinzaine de fois ces gros plans où on voit Yu celle-ci est clairement pensive et tracassée. Ces plans longs et silencieux créent chez le spectateur l'impression d'entrer de s’insérer dans la tête du personnage, de vivre ressentir ses émotions et de vivre son introspection. Ce choix cinématographique permet aux spectateurs de vivre de d’éprouver la tourmente, la désorientation et le désespoir des jeunes chinois de l'époque avant la révolution étudiante.
À la 20e minute du film, le cinéaste met en scène sa protagoniste dans un environnement complètement différent. Au moment où elle lit son journal intime, partageant sa tourmente, il choisit de la montrer seule dans un terrain d'amusement. Un réel contraste avec les autres scènes où, depuis son entrée à l'université, l’espace est restreint, les personnages s’entassent dans des pièces exigües, l’intimité est quasi existante. Ce passage de la densité à la solitude donne l'impression aux spectateurs de rentrer dans l'intimité et la tête de Lou où une foule de questionnements la tiraille. Exactement à l’image des courants divergents de pensée présents en Chine avant le déclenchement des manifestations. À cette époque, la Chine est divisée par deux mouvements : les réformistes qui demandent une accélération des changements et les conservateurs qui souhaitent un retour à l'ancien système. Bref, Lou fait de la tourmente de Yu, une représentation des problèmes internes de la Chine. D’ailleurs on peut se demander si la scène de la piscine, où Yu choisit délibérément de se coucher entre la section profonde et peu profonde, n’illustre pas sa propre difficulté à prendre position en faveur d’un des deux courants… comme le pays tout entier.
D'ailleurs, le cinéaste aborde le thème de bouleversement avec les changements sociétaires et les luttes sociales.
5. Vers le milieu du film, Lou inscrit une rupture dans son scénario (laquelle?). Juste avant ce point tournant, il insère une séquence en montage en parallèle : entre de la vie privée de Yu Hong et de sa vie publique (la révolution). Ce type de montage apporte intensifie une la confusion entre les deux mondes; par conséquent, et crée une connexion entre les événements. Dans cette scène, quand celle-ci narre son troisième énoncé, soit montrer à DongDong comment se masturber, Lou fait utilisation du montage en parallèle, dans une séquence d'une minute avec 4 séparations; le premier plan elles se touchent devant le miroir dans leur chambre, Lou entrecoupe avec des images de manifestations, suivi d'un retour au deux protagonistes qui fricotent avec deux étudiants qu'elles ont rencontré et le cinéaste fait un retour aux événements sociaux en cours avec une images de manifestants, de classes vides et d'élèves en congé. Cette séquence, qui passe du privé au public, puis revient au privé et enfin, retourne au public, intensifie l'instabilité de la séparation des deux mondes. La révolution étudiante parait alors intimement relier à leur intimité physique. Ensuite, la narration poursuit avec le quatrième énoncé qu'elle veut inscrire à son cahier; on l'a retrouve couché en position fœtale dans le fond d'une piscine vide. Lou présente alors sa protagoniste vivant des souffrances physiques, il utilise la métaphore de la piscine vide et la position fœtal pour présenter les souffrances des étudiants à ce moment dans la lutte. Ces étudiants, qui se battaient pour la démocratie, voient leur révolution échoué. De ce fait, ils sont envahis par un sentiment de perte de confiance et d'espoir envers leur gouvernement. Ces jeunes recherchent alors à retrouver l'image d'une ''Chine mère'' auquel ils pourront s'identifié. Le corps de Yu Hong est utilisé par Lou dans se passe de la démonstration physique de ce sentiment partagé. Le cinéaste a prit soin de mettre en place celle-ci dans une piscine, lieu habituellement remplie d'eau, et en position fœtale, comme un fœtus dans le ventre de sa mère. Toutefois, la piscine est vide et son corps semble souffrir; Lou représente cette absence et recherche de figure maternelle, en qui ils ont foi. Après, la séquence fini son corps se relève et retombe puis, elle cite son cinquième point ; Les étudiants de Beijing se rendent au Square de Tiananmen. Enfin, le cinéaste poursuit avec un montage court, une caméra nerveuse et une musique dramatique qui présente la protagoniste partant vers la Place Tiananmen entrecoupé d'images de documentaires. Ce passage accroit l'association de la protagoniste à la lutte étudiante. Dans le même ordre d'idée, Lou utilise aussi la narration, dans ce passage, pour intensifier la confusion de la séparation de ces deux mondes. Le manque de cohésion entre les énoncés de la narratrice crée une confusion chez le spectateur. Cet ébrouement rajoute à la connexion entre le privé et le public. Donc, le cinéaste par le biais du montage, des images documentaires crée une relation intimement lié entre le corps de Yu Hong et les événements sociaux vécus en Chine.o
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