Baudelaire - L'Albatros
Rapports de Stage : Baudelaire - L'Albatros. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresleur liberté. La deuxième strophe montre une autre image de l’albatros. À l’adverbe « souvent », qui ouvrait la première strophe et indiquait une certaine durée, répond la locution adverbiale « à peine » dans la strophe 2 qui indique une rupture. Ces oiseaux sont vus alors sur le bateau. Ils sont qualifiés de maladroits, honteux ; l’adverbe « piteusement » amplifie ce côté ridicule. Les « grandes ailes blanches » (v 7), synonymes de liberté dans le ciel, sont comparées au vers suivant à des « avirons » (prolongeant l’image maritime). L’infinitif « traîner » est dissocié du verbe factitif « laissent » ce qui a pour effet de retarder la fin de la phrase et de mime la démarche hésitante de l’Albatros. Dans la troisième strophe, le poète opère un rapprochement entre les deux visions de l’Albatros : au début des vers 9 et 10, il rappelle le caractère majestueux de celui-ci par des expressions laudatives (« ce voyageur ailé », « si beau ») mais la fin des vers comporte des jugements négatifs : « gauche », « veule », « comique », « laid ». Les sonorités en [K] en allitération, sont discordantes. Les phrases de modalités correspondent aux vers 11 et 12 (« l’un…/ l’autre… »). Le lexique familier (avec l’emploi du mot « brûle-gueule » v 11) s’opposent aux appellations élogieuses de l’Albatros. Trivial, violent et moqueur s’oppose à celui de l’oiseau.
La clé du poème est brisée à la dernière strophe qui opère un rapprochement par le biais d’une comparaison entre le poète et l’Albatros (v 13). Le quatrain reprend
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