Catalogue de jouets

s jours à incarner. Ces jouets sont facilement remarquables entre « garçons » et « filles » puisque les métiers à imiter seront plus porté sur les travaux manuels et la force pour les garçons et plutôt dirigé vers les taches ménagères et tous les produits cosmétiques pour les filles. C’est exactement la même chose pour les rôles à incarner, les garçons portent la tenue de policier ou de pompier et les filles de princesse ou de fée.Il y a même des oppositions dans les décorations pour enfants. Les petits garçons choisiront plutôt des draps bleus « Batman » , alors que les filles préfèrerons les draps roses « Hello Kitty ». Pourquoi les garçons n’aimeraient-ils pas les draps, soi-disant, pour filles ?

Il est évident que lorsqu’on est enfant, rappelons-nous de la

« jungle sociale » qu’était notre école primaire, tout affiliations , lorsqu’on est un jeune garçon principalement, au sexe opposé est mal vue par les autres enfants. ( ex : Le garçon qui joue à la poussette se fera charrier, et la fille qui aime les jeux de voitures sera un garçon manqué. )

En jouant, les enfants imitent les activités des grandes personnes et particulièrement des parents. Donc les jouets, souvent offerts par la famille, inculquent aux enfants des modèles de comportement féminins et masculins. L’apprentissage n’est donc pas la même suivant le sexe. Les garçons et les filles n’apprennent pas les mêmes normes ( une fille doit faire le ménage, un garçon doit bricoler. ) et les mêmes valeurs ( une fille doit être attentionnée, doit bien s’occuper de son enfant alors qu’un garçon se doit d’être viril avec des jeux de construction ). La socialisation est donc différente selon le sexe.

Les jouets sexistes préparent les enfants à accepter et à reproduire les inégalités entre les hommes et les femmes : pour les garçons, des jeux souvent fondés sur la violence, la rivalité et la domination, comme les « G.I Joe », la force et la protection des « super héros », et même, des jouets plus fondés sur l’intelligence comme « le petit chimiste ». Pour les filles, des jeux calmes, de couleur rose, valorisant l’apparence physique, comme du maquillage, des tenues de princesse, ou préparant au rôle de mère au foyer, avec une petite poussette, un petit balai ou la panoplie « Barbie et son fer à repasser ». Sans le savoir, les petites filles anticipent alors ce qu’elles feront sans doute plus tard, car ces jeux favorisent le comportement plus tendre, câlin et soigneux que la société attend d’une fille. Elles seront plus tard invitées à investir les rôles passifs.

A cause de ces jeux valorisant la puissance et la virilité pour les garçons et de ces jeux incitant à la sensibilité et à la rêverie pour les petites filles, l’idée de la domination masculine finit par être évidente aux yeux des enfants. La responsabilité des magasins qui vendent ces jouets sexistes est plus importante que celle des fabricants, car ils servent d’intermédiaire avec les clients, ils catégorisent les jouets par des emballages spécifiques et séparent, dans leurs rayons et dans leurs catalogues, ceux qui serait destinés aux filles de ceux qui devraient revenir aux garçons.Il y a tout de même des jouets « mixtes », principalement, les jeux de société et encore cela ne l’est pas à chaque fois. Il y a aussi de la mixité au plus jeune âge malgré des différences. Mais globalement, chez les enfants en bas-âge, on trouve peu de jouets spécifiques aux garçons ou aux filles.

Lorsque les enfants ouvrent un catalogue de jouets, ils ne regardent pas toutes les pages, ils se dirigeront vers une partie spécifique. En général, un garçon ne se dirigera jamais vers les pages de « filles », et réciproquement. Consciemment, les enfants choisissent leurs jouets parce qu’ils les veulent. Mais inconsciemment, ils reçoivent des normes et des valeurs attribué par la société.

Celle-ci inflige des normes et des valeurs, il y a donc des répercussions évidentes. La science a prouvé évidemment qu’il y avait des différences entre les hommes et les femmes mais la plupart des différences comportementales de base sont évidemment après réflexion, inculquée par notre société. Par exemple : les garçons préfère le bleu et les filles préfère le rose. D’où nous vient cette distinction stupide ?Pourtant, cette distinction bleu / rose est aujourd’hui celle qui saute le plus rapidement aux yeux lorsqu’on feuillète certains catalogue de jouets, le message le plus facilement lisible concernant le terrain respectif des garçons et des filles reste celui-ci.Il est clair qu’il ne faut pas exagérer, les catalogue de jouets ne créent pas la différence de sexe, mais il faut tout de même dire que les cadeaux influencent énormément sur les comportements futur masculins et féminins des enfants au cours de leur croissance. Les catalogues de jouets ne sont pas l’influence principale puisque des différences de sexe ont de tous temps existés. ( Exemple,