Cobra indien (serpent à lunettes)
Rapport de stage : Cobra indien (serpent à lunettes). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar sako123 • 26 Janvier 2019 • Rapport de stage • 1 078 Mots (5 Pages) • 557 Vues
Naja naja
Son nom de « serpent à lunettes » est dû aux marques que l’on peut observer au dos de sa coiffe lorsqu'il la déploie. Cette caractéristique peut permettre de distinguer cette espèce d'autres espèces proches pouvant cohabiter dans quelques régions, telles que Naja kaouthia (le « cobra à monocle ») ou Naja oxiana. Ce motif n'est cependant pas toujours présent, certains spécimens et populations de cette espèce sont moins colorés et plus uniformes, avec une coiffe dépourvue de motif.
Il mesure 1,4 à 2,2 mètres à l'âge adulte.
C'est un serpent principalement crépusculaire et nocturne, qui se nourrit essentiellement de rongeurs mais qui apprécie aussi les oiseaux, les lézards, les crapauds, etc.
Le venin du cobra indien est essentiellement neurotoxique et cardiotoxique, comme pour beaucoup de serpents de la famille des Élapidés. Le venin de cette espèce est l'un des plus puissants et ses glandes à venin en contiennent une grande quantité qu'il peut injecter en une morsure. Il agit sur les synapses (connexions nerveuses), en bloquant leur fonctionnement, ce qui provoque la paralysie de tous les muscles, et du cœur quand celui-ci est atteint par l’afflux de sang envenimé, pouvant mener à un arrêt cardiaque, quand ce n'est pas une mort par étouffement du fait de l'arrêt de la fonction respiratoire.
Plus la quantité injectée est grande, plus la morsure est nocive. Chez les souris, la DL50varie de 0,45 à 0,75 mg/kg selon les études. La quantité de venin contenue dans une morsure efficace de cobra indien varie quant à elle de 169 à 250 mg.
Le taux de mortalité pour les victimes humaines n'ayant pas été traitées médicalement est, selon les études, approximativement de 20 à 30 %. Le nombre important de survivants sans traitement s'explique surtout par la quantité très variable de venin que le serpent a eu le temps d'injecter en une morsure ; en effet dans de nombreux cas, la quantité de venin est très faible et parfois nulle (morsure sèche fréquente). Cependant, seul un pourcentage minoritaire des morsures est mortel pour l'homme lorsque des soins médicaux appropriés sont apportés à temps, notamment avec l’administration d'un antivenin spécifique. Pour les victimes qui ont reçu un traitement médical rapide, le taux de mortalité est d'environ 9 %.
Ce serpent ne cherche jamais à attaquer, il cherche à fuir, à s'écarter du danger ou à se cacher dès qu'il le peut. Les morsures sur l'homme surviennent essentiellement lorsque que les protagonistes sont entrés en contact par accident et que le serpent n'a pas eu la possibilité de signaler sa présence. En effet il ne manque pas d'avertir avant de mordre lorsqu'il a vu venir le danger pour lui : il se dresse, siffle fortement pour bien prévenir de sa présence et de sa dangerosité et aplatit son capuchon pour tenter d'impressionner son adversaire. La paire d'yeux dessinée à l'arrière est destinée à déstabiliser l'ennemi tandis que les deux tâches à l'avant sont censées faire croire que le serpent a une très grosse tête. C'est une technique d'intimidation contre les prédateurs, mais aussi un avertissement visible pour les grands herbivores (comme les bovidés) qui parcourent sans cesse son territoire et qui sans cela lui marcheraient dessus sans égard en étant occupés à brouter. Les bovins comprennent ce message et s'écartent en évitant de marcher sur le petit animal afin d'éviter les lourds désagréments d'une morsure. La morsure venimeuse n'est utilisée par le cobra qu'en dernier recours, lorsque ces signaux n'ont pas rapidement fonctionné pour écarter l'assaillant et que le serpent s'est fait piétiner ou attaquer par un prédateur. Dès lors qu'une personne a aperçu sur un cobra qui a manifesté ainsi sa présence, l'être humain ne court normalement plus aucun risque en le laissant simplement tranquille sachant qu'il est dangereux. À un mètre de distance il n'y a aucun danger dans ce cas de figure. Les vachers indiens peuvent donc passer leur vie à marcher sur les parcours pastoraux sans jamais se faire mordre malgré leurs rencontres parfois quotidiennes avec
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