De l’Evangile de Jean à la théorie des cordes
Dissertation : De l’Evangile de Jean à la théorie des cordes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Jean Pierre Cardi • 22 Février 2017 • Dissertation • 1 615 Mots (7 Pages) • 1 146 Vues
De l’Evangile de Jean à la théorie des cordes,
Ou du principe créateur de la matière.
Jean L’évangéliste reprend, dans les premiers mots de son Prologue, les premiers termes
de la Génèse :
E. ch1 : v1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole
était Dieu.
G. ch1 : v1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
Rappelons tout d’abord, que la Genèse, a été écrite à l’origine en Hébreu ancien
consonantique. Sa traduction en grec, puis en latin s’est faite au détriment de certaines
vérités et en à déformée l’essence initial. N’oublions pas également, que l’hégémonie
gréco-romaine puis de la Sainte Eglise a, en son temps, tout fait afin que certain écrits
hébreux (les évangiles apocryphes ) disparaissent ; c’est ainsi que certains
réapparaissent jusqu’à notre siècle dans des jarres, cachées dans des grottes (Qumram et
Nag Hamadi). Enfin, les interprétations hébraïques des textes sacrés, se font suivant une
interprétation ontologique, et cela est essentiel dans cette approche, fidèle aux concepts
développés par Annick de Souzenelle.
Les deux traductions usuelles de chaque écrit évoquent apparemment la volonté de
situer dans le temps, une origine de la création. Cela peut se traduire par une maladresse
de la part des traducteurs, car le temps humain n’a aucune commune mesure avec le
temps divin…
Pour expliquer cette erreur, que les exégètes ont confortée durant des siècles,
rapprochant même parfois le Verbe avec le Christ (v 14 Et le verbe s’est fait chair),
nous nous référons à la traduction littérale du mot BERESHIT, depuis l’hébreu ancien.
En effet, les six lettres dont ont dit qu’elles contiennent à elles seules toute la Torah, ne
signifient pas en fait « au commencement », mais plutôt « dans le principe ». Et, pour
continuer cette traduction des premiers mots de l’Evangile de Jean, et en respectant les
prépositions hébraïques, nous dirions « a l’intérieur du principe, était le verbe ». Nous
voyons bien alors, que la volonté du texte original est de préciser, de localiser le Verbe
Créateur dans la Création même, et dans son principe donc, plutôt que de le situer
temporellement.
Ce n’est pas pour autant qu’il faudrait oublier cette notion de temps des origines, car le
principe créateur ex-nihilo a bien un site temporel, que la science, en l’appelant « Big
Bang », a situé 13,7 Milliards d’année avant notre ère. Notons que celle-ci s’est
réconciliée avec les religions monothéistes justement grâce à ce concept, car elle a ainsi
remis en valeur l’existence d’un principe créateur. Car le présupposé qu’il y a eu un
instant décisif dans la création de l’univers, a remis en scène justement l’idée d’un Dieu
créateur.
Et c’est dans la Genèse, dans les 31 premiers versets justement, qu’il crée l’immensité
de l’univers avec sa Parole, huit fois « Dieu dit : » ; et 2 fois encore pour s’adresser à sa
créature, l’Homme. Cela étant renforcé par les second et troisième versets du prologue
de Jean :
1:2 Elle était au commencement avec Dieu.
1:3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Retenons donc ici ce principe créateur divin, grâce à la Parole.
Enfin, j'ouvre une petite parenthèse pour une approche Bouddhiste Tantrique,
(Bouddhisme initiatique et ésotérique). Le Damaru, tambour de Shiva, jouant du son le
plus sacré, OM, crée la matière. Elle est la syllabe à partir de laquelle l'univers à été
créé, l'émanation de l'onde primordiale. Cette conception implique l'existence d'un
temps négatif, précédant l'instant initial, séparé symboliquement par la membrane du
tambour. Ceci en référence à nos recherches symboliques d'une part, ainsi qu'à cette
même théorie qui serait démontrée par le cyclotron du CERN, (Organisation
Européenne pour la Recherche Nucléaire à Genève), d'ici une vingtaine d'années
environ, d'autre part ; théorie où cette membrane s'appellerait le Mur de Planck. Cela
renforcé par la théorie du triple C : « Conformal Cyclic Cosmology », qui veut que
l’univers « vit une succession d’ères appelées éons », conséquence de découvertes
d'images de cercles concentriques de températures différentes par le satellite de
cosmologie WMAP, dont l’origine serai antérieure au Big-Bang.
* * *
C’est donc de cette Parole créatrice, dont je veux vous entretenir ce soir. Cette parole
qui, comme tout son, revêt scientifiquement l’aspect d’une onde sinusoïdale. Cette
parole, qui comme elle sait pénétrer notre oreille pour exercer son action révélatrice
alors analysée par notre cerveau, se répercute invariablement et systématiquement sur la
matière environnante, quelle qu’elle soit.
Pythagore, en son temps, avait remarqué que le son du marteau sur l’enclume du
forgeron, répété, arrivait parfois à former un ensemble de sons harmonieux ; mais
difficiles à définir, car n’existaient à l’époque que des instruments de musique à vent ou
à cordes. Il réussit quand même à corroborer le fait que ces harmonies obéissent souvent
à des formules algébriques. Bien plus tard, au Moyen Age, avec l’avènement des
premiers claviers et donc, l’étalement des notes sur un plan horizontal, a été fait le
constat que les gammes de notes se répètent, et montent ou descendent en fréquence
indéfiniment.
De là à ce qu’une harmonie se répète de la même manière, nous pouvons alors imaginer
que le crescendo de celle-ci passera par la bande passante de l’oreille humaine (entre 20
et 20000 Hz) à l’inaudible (>20000Hz), puis à des fréquences qui dérangeraient nos
postes de radio ou de télévision, puis qui passeraient par l’ultraviolet ou l’infrarouge ;
car les particules que déplacent les ondes du son, en se propageant peuvent être de toute
nature : liquide, solide, gazeux, y compris particules de lumière (photons), ondes
électromagnétiques, rayons gamma, etc.
Imaginons alors que ces très, très hautes ou basses fréquences aient une interaction
directe sur la matière.
Nous savons tous que la matière est formée d’atomes, formés eux mêmes d’éléments
polarisés. Une association d’atomes forme des molécules, et cela devient la base de la
physique quantique, qui étudie l’infiniment petit. Bien que le terme soit incorrect, car si
l’ont peut parler d’infiniment grand, l’inverse commence justement, depuis quelques
années, à être définissable.
Dans le principe, donc, l’interaction des ondes, de la parole et du verbe sur la matière
est
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