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Douane et lutte contre la drogue

TD : Douane et lutte contre la drogue. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  17 Décembre 2016  •  TD  •  1 432 Mots (6 Pages)  •  1 232 Vues

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INRTODUCTION

La drogue est toute substance, simple ou composée qui, absorbée sans motif sérieux, peut modifier les sentiments, la perception, le comportement, l’état conscient, et qui, directement ou à plus long terme, est préjudiciable à l’individu et/ou à la société.

Le trafic et l’usage des stupéfiants par les jeunes sont les formes les plus préoccupantes de la criminalité dans le monde. De nos jours beaucoup de jeunes se donnent à la consommation de la DROGUE.  Et sont victimes de plusieurs maladies, d’accidents, de traumatismes.

Les dangers de la drogue ne sont plus à présenter. Consciente des effets dévastateurs d’un tel fléau sur la santé et la sécurité des citoyens, la Douane marocaine a fait sienne la bataille au quotidien contre le trafic illicite de stupéfiants.

  1. Moyens d’action en matière de lutte contre les stupéfiants

  • Moyens juridiques
  • Coopération avec le secteur privé

En sus des différents types de partenariat entre la douane et le privé couvrant plusieurs domaines (PDA ou MDA) ,des accords peuvent être conclus visant essentiellement à :

• coopérer dans la lutte contre la dissimulation et l’acheminement de stupéfiants

• multiplier les sources d’information permettant une meilleure connaissance des circuits clandestins ;

• restreindre l’utilisation des voies de transport commerciales par les trafiquants afin de faciliter le commerce légitime qui se trouve pénalisé par ce trafic.

  • Accords bilatéraux :

Dans le cadre de l’assistance administrative mutuelle internationale(AAMI),ou dans un cadre d’échange spécifique des conventions sont signées entre le Maroc et certains pays traçant les modalités d’un cadre approprié de collaboration et d’échange d’informations en matière de lutte contre les stupéfiants (renseignement,livraisons surveillées…).

  • France 1958

• Usa 1983

• Italie 1987

• Espagne 1987

• Portugal 1988

• Grande Bretagne 1989

  • Moyens humains

Départements et corps chargés de la lutte contre les stupéfiants :

o administration des douanes et impôts indirects

o direction générale de la sûreté nationale

o gendarmerie royale

o marine royale

o ministère de la justice

  • Surveillance terrestre et maritime

La lutte contre le trafic de la drogue échoit à l’ensemble des agents des douanes dans les différents points d’exercice de leur fonction (ports, aéroports, gares maritimes, postes frontières terrestres rayon des douanes), notamment à travers le renseignement et la coordination entre services de contrôle des opérations commerciales et ceux de surveillance.

L’implantation de six brigades maritimes a travers le littoral permet aussi un effet dissuasif considérable.

Deux unités spécialisées (BLCS, brigade de lutte contre les stupéfiants) sont installées dans les deux directions régionales du nord ouest et du Nord Est.

Des équipements appropriés sont mis à la disposition des différentes unités opérationnelles tels que véhicules tout terrain, armes de service, vedettes, scanner de visite et équipes cynophiles. ETC…

  1. Analyse brève de la situation des drogues au Maroc

Préambule :

Le Maroc connaît un certain nombre de facteurs de risques à même de contribuer à l'aggravation de la situation de l'usage de drogues durant les années à venir. Le Maroc dispose également d'atouts et de facteurs protecteurs qu'il faudra consolider et pérenniser. Voici une analyse rapide de la situation actuelle

Forces :

1. Une volonté politique manifeste.

2. Un environnement libre et respectueux des droits des patients dans un pays de droits.

3. Une présence de programmes et d'outils spécifiques de gestion de l'usage de drogues, surtout dans le domaine de la réduction de la demande et de la prise en charge: programme national de santé mentale et de toxicomanies avec un plan d'action national holistique ambitieux attestant de façon claire le droit des usagers dépendants à une prise en charge décente.

4. Relative bonne connaissance des aspects épidémiologiques de l'usage de drogues au Maroc.

5. Des ressources humaines qualifiées de grande qualité : existence de diplômes universitaires en addictologie à la Faculté de Médecine et de Pharmacie à Rabat, à Casablanca, et bientôt à

Marrakech ; existence d'une association Nationale d'addictologues.

6. Existence d'un environnement de travail propice avec respect du droit du citoyen souffrant de dépendance aux drogues et prônant la réduction des conséquences liées aux drogues comme priorité.

7. Existenced'unetramedesoinsrelativementhonorableavecuneextensionetunediversification progressive de l'offre de prise en charge.

8. Existence d'une expérience et un savoir-faire Marocain accumulés sur les trente dernières années et faisant du Maroc un pays pionnier dans la région.

9. Implication des usagers eux-mêmes à travers la constitution d'associations propres.

10. Début d'engagement, timide certes, mais visible de la société civile.

11. Très bonne ouverture du Maroc sur le savoir-faire international et sur les opportunités de coopération avec les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux spécialisés.

12. Volonté manifeste à continuer à réduire les cultures de cannabis

Faiblesses :

1. Retard certain dans la réponse au phénomène avec un passif pénalisant les efforts actuels et ce essentiellement dans le domaine de l'offre de soins et la prévention.

2. Ressources humaines qualifiées encore limitées surtout dans les volets recherche et prévention.

3. Ressources matérielles limitées dans le domaine de la recherche. Palette de soins encore peu diversifiée et peu accessible dans certaines régions du pays.

5. Législation permettant l'injonction thérapeutique pour les usagers peu claire et pas toujours utilisées.

6. Programmes de prévention limités, souvent sans référentiel scientifique valable et peu adaptés sur le plan socio-culturel.

7. Programmes de réhabilitation quasi inexistants.

8. Toujours pas de programmes spécifiques aux addictions sans substances (jeu pathologique,...etc.).

9. Stigma autour de l'usage de drogues affectant négativement l'accès au traitement.

10. Culture certes beaucoup plus basse qu'auparavant de cannabis dans la région du Nord, mais la production est toujours présente avec accès facile et exposition importante des jeunes.

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