Exposé Sur Le Nombre D'Or

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XIXème siècle : Adolf Zeising

Adolf Zeising (1810 – 1876), docteur en philosophie et professeur à Leipzig puis à Munich, parle de « section d’or », et s’y intéresse non plus à propos de géométrie mais en ce qui concerne l’esthétique et l’architecture. Il cherche ce rapport et le trouve dans beaucoup de monuments et classiques. C’est lui qui introduit le côté mythique et mystique du nombre d’or.

Au début du XXème siècle : Matila Ghyka

Matila Ghyka (1881 – 1965), diplomate roumain s’appuie sur les travaux de Zeising. Ses ouvrages L’esthétique des proportions dans la nature et dans les arts (1927) et Le nombre d’Or, rites et Rythmes pythagoriciens dans le développement de la civilisation occidentale (1931) insistent sur la prééminence du nombre d’or et établissent définitivement le mythe.

Au cours du XXème siècle :

• Des peintres tels que Picasso et Dali (notamment dans Le Sacrement de la Dernière Cène) suivent la règle de la proportionrégie par le nombre d’Or.

• Le compositeur Iannis Xenakis, utilise les propriétés mathématiques du nombre d’Or pour certaines de ces compositions.

• Paul Valéry, poète et intellectuel, écrit à ce sujet quelques vers dan son Cantique des colonnes :

« Filles des nombres d’or

Fortes des lois du ciel

Sur nous tombe et s’endort

Un dieu couleur de miel »

III. Conclusion

L’utilisation du nombre d’or remonte à 10 000 ans, cependant il a connu son apogée à l’époque de la Grèce ancienne et il retrouvera la gloire à la Renaissance après des siècles d’oublis. Aujourd’hui, certains ont tendance à voir ce nombre d’or partout : dans les dimensions des mannequins, des ordinateurs portables… Mais il ne faudrait pas oublier que le nombre d’or est avant tout un résultat d’une équation mathématique et que, même s’il est associé à la notion de beauté, il n’est pas omniprésent.