Guy De Maupassant, Le Horla

uvres qui avaient pour thème la folie à cause de sa syphilis, qui a amené une vague de pessimisme chez lui. On retrouve le thème de la folie dans plusieurs extraits du livre.

Un des extraits est celui-ci : « Je ne serais [...] qu’un halluciné raisonnant. Un trouble inconnu se serait produit dans mon cerveau, un de ces troubles qu’essaient de noter et de préciser aujourd’hui les physiologistes [...]». Dans cet extrait, le personnage principal commence à avoir de vrais doutes à savoir si il est atteint de folie, mais n’en est pas convaincu, car il croit quand même qu’il y a une présence étrangère vivant dans sa demeure. Un autre extrait que j’ai décidé de retenir est le suivant : « Qu’ai-je donc ? C’est lui, lui, le Horla, qui me hante, qui me fait penser ces folies ! Il est en moi, il devient mon âme ; je le tuerai ! ». Rendu à ce stade, sa folie est de plus en plus visible, mais il ne s’en rend toujours pas complètement compte. Il a l’intention de tuer Le Horla, même s’il n’a aucune preuve matérielle de son existence. Finalement, mon dernier extrait est lorsqu’il se rend enfin compte, à la fin, qu’il est fou : « Non… non… sans aucun doute, sans aucun doute… il n’est pas mort… Alors… alors… il va donc falloir que je me tue, moi !... ». Lors de ce dernier propos, le personnage nous fait complètement comprendre qu’il vient de se rendre compte de sa folie. Il est bouleversé et ne sais pas quoi faire, comme le démontre sans cesse les « … ». Donc, dans son utilisation du Naturalisme, Guy de Maupassant a aussi utilisé le fantastique, car il nous a fait croire tout au long du récit qu’il y avait un être invisible, appartenant à une race supérieure à celle des humains.

Selon moi, cette œuvre est un très bon exemple de Naturalisme, car elle démontre vraiment la réalité des gens à cette époque, qui croyaient en presque n’importe quoi, à cause des nouvelles inventions et trouvailles qui faisaient surface, surtout dans la science. Cette anxiété, de toujours se demander qu’est-ce ce qui pourrait être découvert, a peut-être menée à la folie de plusieurs personnes, comme l’a été le personnage, dans Le Horla, de Guy de Maupassant.