Histoire Antique - La Royauté Romaine

es étrusques. |

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Les étrusques ont aussi une bonne maîtrise de la peinture, ce qui permet de voir des faits très ressemblants. Cette maîtrise de la peinture est accompagnée d’une maîtrise du travail des métaux, qui sont très purs, mais aussi de l’architecture et d’une maîtrise de l’eau, de part la construction de ponts.

A cela doit s’ajouter, une codification de la religion étrusque qui était très aboutie et surtout très ritualiste. Les rites étaient associés à des institutions et étendue à toute la vie civique. C’est de là que s’explique la grande part de l’influence étrusque aux premiers temps de Rome.

Cependant, on a des difficultés à dater la période étrusque. Tout ce que l’on sait, étant qu’à la fin du Vie siècle, des souverains étrangers s’installent sur le trône romain. Donc, diverses théories apparaissent sur les raisons de l’arrivée étrusque à Rome :

- Rome souffrait d’un retard technologique conséquent. Les étrusques seraient venus en étendant leur influence sur une agglomération.

- Certains voient les étrusques comme des aventuriers, qui seraient venus faire fortune dans une ville nouvelle.

- La dernière théorie est que Rome serait appelée, elle-même les étrusques et aurait fait venir les meilleurs d’entre eux pour l’aider à se développer.

Le fait est qu’à la fin du Vie siècle, les étrusques ont étendu leur influence sur tout le nord de l’Italie. Pour le cas de Rome, on peut dire qu’ils avaient ainsi besoin d’une « tête de point sur le Tibre ».

Le cite de Rome :

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| |On retrouve autour de Rome, 7 villages à savoir Patium, |

| |Germal, Fagult, Oppius, Cispius, Velia et Succusa, avant |

| |l’arrivée des étrusques. |

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| |Les étrusques auraient commencés par placer une garnison |

| |à Rome pour créer un marché sur le forum, pôle |

| |d’attraction dynamique. |

| |C’est à ce moment là que les historiens placent le rite |

| |de la fondation de la ville, à savoir le septimontium, |

| |fête romaine. Pour fonder une ville, les étrusques |

| |respectaient un rite particulier. |

Tout d’abord, ils observaient et recherchaient l’augure (présage). Une fois trouvée, ils traçaient un sillon délimitant la ville et enfin, ils construisaient une porte pour enfer les enfers. Ce rite étrusque aurait donné naissance au pomérium de l’Urbs.

Urbs : Jusqu’en 350, il désignait la ville, le centre. Autour de l’Urbs, on voyait la continentia qui entoure l’Urbs (elle s’arrête à mille pas de l’Urbs). Rome est constitué de l’Urbs et de la continentia.

B. Les rois étrusques

Selon la tradition, à la fin du VIIe siècle, des souverains étrangers s’installent sur le trône (et non une invasion !). La version la plus récente est que Rome souffrait d’un retard technologique et l’arrivée des étrusques qui étaient plus avancées, s’expliquerait ainsi.

Autre théorie : Appel de Rome pour pallier ce retard.

A l’arrivée des étrusques, on voit que Rome passe d’un conglomérat villageois à une agglomération car les étrusques sont grands bâtisseurs.

Tarquin l’Ancien, originaire de Tarquinia, est le premier roi réellement historique (avec plus de traces). Il aurait soumis la ville de Rome ainsi que les villes – villages – autour. Il aurait alors entrepris l’assainissement des égouts (Cloaca Maxima) et aurait conçu le temps de Jupiter Capitolin (où les travaux auraient commencé sous son règne) :

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|Cloaca Maxima |Le temple de Jupiter Capitolin |

Tarquin l’Ancien est assassiné par Servus Tullius, originaire de Vulci, qui prendra sa succession. Il va construire un mur d’enceinte stratégique qui va tenir assez longtemps, qui sera absorbé par l’extension romaine.

Le dernier roi sera Tarquin le Superbe. Il va être caricaturé car c’est le dernier roi. Il sera chassé selon la légende serait le début de la République.

✓ Légende de Lucrèce

Tarquin le Superbe, dernier roi de la descendance étrusque, avait un fils qui s’appelait Sextus. Selon la légende, Sextus aurait violé Lucrèce, la femme de son cousin. Lucrèce révèle alors l’horreur à son père qui se suicide.

Le peuple romain apprend cela et se révolte contre le roi en prenant le pouvoir de venger Lucrèce. C’est là que naît la République.

Selon les archéologues, la domination étrusque aurait été jusqu’au milieu du Ve siècle avec un autre roi, Porsenna de Clusium (voir Genèse de la République).

II. Rome sous les étrusques

A. Au niveau des institutions

Sur le cadre des gentilices, les rois étrusques auraient (pour encourager et répondre au développement de Rome) créées des institutions politiques et sociales. Déjà à l’origine de l’Urbs, ils imposent un pouvoir royal absolu – impérium – qui est indissociablement militaire mais aussi juridique et magico-religieux. Ces chefs militaires s’imposent par la force et tentent de juguler l’aristocratie en s’entourant de gardes personnels (licteurs).

Cependant, les pouvoirs du roi étrusques restent limités par la ligue latine (confédération politique et religieux de 30 tribus du Latium).

D’après Denys d’Halicarnasse et Tite Live, qui sont les auteurs de référence, Servius Tullius serait l’auteur de l’ensemble (ou quasiment) des réformes provoquées à Rome sous la domination étrusque. L’évènement majeur du Vie siècle est l’évolution de Rome en cité avec des cadres administratifs.

Les trois anciennes tribus archaïques de Rome regroupées selon l’ethnie, vont être changées et réorganisées en quatre tribus urbaines :

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Mais cela va s’étendre à la Rome extra muros. Des tribus rustiques vont être aussi créées, mais qui va rester pour le nom et le nombre un sujet de discorde, jusqu’à obtenir l’Ager Romanus qui sera la division en une dizaine de tribus (jusqu’à 31 avec les conquêtes).

Ce changement d’organisation administratif va durer jusqu’au IIIe siècle où on voit un changement qui se fait à cause – grâce – de l’expansion romaine.

Avant cette division administrative, le système de gentilices fonctionnait de sorte que chaque groupe est divisé en 10 curies chacune. On voit donc au final 30 curies.

De plus, cette organisation administrative s’accompagne d’une nouvelle organisation sociale. L’intégration dans un groupe se fait par la richesse et le domicile. Ce qui nécessitait un recensement des personnes libres avec les Census = classification sociale qui ouvre ou n’ouvre pas sur les droits politiques. Sous Servius Tullius, on instaure une politique censitaire, qui peut donner en partie, totalement ou pas du tout, aux droits politiques. De fait, ce recensement va faire apparaître 5 classes de citoyens