Incipit De Voyage Au Bout De La Nuit
Commentaires Composés : Incipit De Voyage Au Bout De La Nuit. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress le bain et les formes de discours : direct, indirect, indirect libre. Cela donne la vivacité à l’histoire et permet d’avoir l’impression d’être dans la tête de l’auteur. Dans un incipit, on est dans une description en opposition a cet incipit.
II. La vision négative de l’Homme
a. le personnage de Bardamu
Il va à l’encontre du héro traditionnel, insignifiant. Sa fiche d’identité est rapide (âge, catégorie sociale). Nous n’avons aucune idée de son physique. D’autant plus qu’il est dans le rôle de la personne passive, souvent en position d’objet : complément d’objet « me » ou « m’ ». Il apparait sous des traits négatifs « rien », « point », « jamais » avec l’impératif qu’utilise Arthur pour lui parler. Il nous ai présenté avec un caractère péjoratif « mytheux, puceux ». On a un autoportrait en opposition avec Ganate qui parle de ses pères alors que lui les décrit de façon péjorative. La moitié du texte présente une amorce en plus d’un dialogue argumentatif « taquine » annonce le désaccord. Ganate développe son argument sur la race française. On va avoir l’avis de Bardamu. Il est un peu agressif « tac au tac », il répond sans réfléchir. On s’apercoit de la véritable identité car il veut se valoriser « bien documenté ». Le terme « engueuler » montre l’impulsivité, c’est une véritable dispute.
b. vision négative des gens et de l’époque
Nous avons un jugement général grâce à l’emploi du présent de vérité générale. En premier, il y a une critique des gens en terrasse, puis des Parisiens « les gens de Paris ». A cette époque, c’est un siècle de vitesse, de changement. On a une critique du patriotisme, on la voit à travers la réfutation du discours de Ganate et de la notion de race avec un vocabulaire négatif « ramassi », « mytheux », « puceux » et l’amplification de « grand ». Une critique du patriotisme de façade car ce n’est pas Ganate qui s’engagera mais Barnabu. On a une reference ironique à la phrase de Jules César « veni, vidi, vici ». Il y a une critique de la misère avec la personnification « Roi Misère ». La dernière critique est celle de l’amour, ce qui montre la valeur de la vie humaine et la réponse est « l’amour est à la portée de tous, même des caniches ». L’amour tel que le conçoit Ganate est un amour qui nous rabaisse au rang des animaux et fait perdre la dignité de l’homme.
III. La modernité de l’écriture
a. le rôle de l’oral
A la premiere lecture, on a l’impression qu’on a affaire à une écriture facile car elle imite le language parlé alors qu’elle est très travaillée. On a la répétition du mot « rien » avec l’absence de négation « restons pas dehors ». Il y a beaucoup de tournures présentatives « c’est » avec l’emploi de phrases nominales « grand changement », ainsi que l’utilisation d’un jargon « carabin ». De plus il y a beaucoup de passé composé, qui est le temps de l’oral, et pas de passé simple, d’expressions du quotidien « de fil en aiguille », d’expressions ou vocabulaire vulgaire « engueuler », d’emploi du pronom d’insistance « moi » ainsi que beaucoup d’exclamation « belle race ! ». Cela rend le rythme du récit. Cependant ll faut voir cette écriture comme réfléchie car elle va mélanger le lyrisme et l’épique.
b. mélange du lyrisme et de l’épique
On a l’impression d’un « moi » exhaserbé car on peut relever toutes les recurrances de « moi » ou « je », « me ». Les idées de Bardamu sont rendues dans la tyrade où il parle de la race et également car le récit est centré sur un personnage narrateur. = lyrisme, narration interne. Tout cela tend a donné aux interventions un coté lyrique. Il y a aussi de l’épique avec beaucoup de superlatif de superiorité, d’exclamation, avec l’emploi du champs lexical de la guerre, mort, de la patrie. Le rythme est ternaire.
L’écriture est plus complexe qu’elle n’y parait
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