L'histoire du service social et de l'action sociale
Étude de cas : L'histoire du service social et de l'action sociale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Sach11 • 24 Mars 2020 • Étude de cas • 2 448 Mots (10 Pages) • 698 Vues
L'histoire du service social et de l'action sociale
Introduction :
L'histoire du service social est liée avec les transformations de la société. On constate que le regard que la société porte sur les pauvres évolue, qu’il y a des périodes où l’on regarde les pauvres de manières différentes (soit bienveillante soit des bons à rien).
Dans l’aide apportée aux plus démunis 2 notions apparaissent :
- L’ordre public : c’est la protection de l’ordre social (protection de l’ordre social et public).
- La charité : d’humanité, de solidarité.
1. De l’Antiquité au XVII°s
(Film A VOIR : «Les glaneurs et les glaneuses» d’Agnès Varda).
On remarque qu’à cette période les personnes s’entraident (veuves, orphelins…).
Chez les Hébreux il existait un principe (glanage) qui était de réserver un 1/16° du champ pour les + pauvres.
Dans la Grèce Antique, la société Romaine
Après le christianisme, la notion d’aider son prochain apparaît. L’église va même jusqu’à mettre une action en œuvre qui va organiser la charité (maison et hôtel dieux) ; c’est l’Humanisme judéo chrétien.
XVI°s : création du bureau des pauvres afin d’accueillir les vagabonds… en échange il était interdit de mendier, le port d’insigne et était imposé des travaux forcés. Il fonctionnait grâce à des dons, des redevances…
2. XVII-XVIII°s
St Vincent de Paul va prendre des mesures qui vont marquer le prémisse de l’action sociale :
- Visite à domicile afin d’améliorer les conditions de vies
- L’assistance aux mourants
- Développe plusieurs types d’associations pour s’occuper des probs de pauvreté
- Actions de défense et de médiations sociales en faveur des + exclus à l’international
A cette époque le catholicisme/l’église commence à être contesté. L’État prend la main sur la question des droits de l’Homme. En 1601 la Poor law (loi des pauvres). Prise en charge publique de l’assistance ; construction d’un hôpital général par le biais d’impôts au clergé et à la bourgeoisie.
On passe à l’Humanisme laïque.
Au 18°s le nombre de pauvre augmente ainsi que le rejet, la crainte, l’oppression. En 1724, le dépôt de mendicité est créé afin d’enfermer tous les mendiants.
3. De la révolution française (1789) à la Première Guerre Mondiale (1914)
La Révolution française amène le devoir de solidarité de la nation ainsi que le droit à l’assistance.
Dans la première Constitution Fr (1793) on retrouve cette notion.
En 1796, l’assemblée nationale créée le droit des pauvres notamment à travers les bureaux de bienfaisance. Pour les financer l’État met en place une taxe sur les spectacles. Différentes missions sont mises en place ; la soupe populaire, des bons en charbons, des visites à domicile…
En 1893, création des bureaux d’assistance pour la prise en charge de la santé des + démunis.
Ces deux bureaux vont être fusionnés en 1953 et deviendront le bureau d’aide sociale, puis en 1986 le CCAS.
1838 : loi sur l’assistance aux aliénés.
A la fin du XVIII°s la société change avec l’arrivée de l’industrialisation et de l’urbanisation. Les conditions de trav (salaire faible, prob de santé, rien en cas de décès…) et de vie (maladies…) sont inhumaines, cela va amener la «Question Sociale».
- 1905 : séparation de l’Église et de l’État.
- 1826 : Création des salles d’asiles pour les enfants d’ouvrières
- 1881 : école maternelle
- 1841 : interdiction du travail des jeunes enfants
- 1851 : limitation du temps de travail.
- 1844 : apparition crèche privées puis publiques + enseignement gratuit
- 1889 : charte assistance
-1893 : assistance médicale gratuite.
- 1898 : 1ère loi sur les accidents du travail
- 1901 : loi sur l’assistance aux tuberculeux
- 1905 : assistance aux vieillards infirmes et incurable
- 1913 : assistance aux femmes enceintes et familles nombreuse
Mise en place d’aides pour les salariés de la part des patrons car si meilleures conditions de travail = meilleure productivité.
Mouvement du catholicisme social ; notamment en Fr le «mouvement du Sillon» (Marc Sangnier), certains catholiques mécontents prônent une approche plus basée sur la solidarité et non paternaliste. Le Sillon est condamné en 1910 par le Pape.
Les premières F vont s’impliquer et sortir du rôle que la société leur impose. C’est une opportunité, le moyen de se détacher de leur famille. Certaines F vont réfléchir à une action sociale différente qui va permettre la progression du métier du social.
En 1996 : Marie Gamery et A.Cde Beauregard décident d’ouvrir la Maison du social dans un des quartiers les + pauvres de Paris. L’idée est que les F (de la bourgeoisie…) y habitent et améliorent la vie du quartier.
La religieuse (Mercedes du Fer de la Motte) va créer la méthode d’enquête préalable à la l’action.
1922 : Création de la Fédération des Centres sociaux par Marie-Jenne Bassot. Elle s’est inspirée de M.F de la Motte.
Ses principes sont :
- Le premier : l’enquête avant l’action
- Le deuxième : intervenir localement avec les pers concernées
- Le troisième : intervenir collectivement et globalement de l’intérieur d’un milieu donné sur tous les aspects de la vie quotidienne
Ces femmes engagées :
- 1908 : création des 1er écoles de travailleurs sociaux
- 1920 : création des résidentes sociales (travail de proximité).
- les infirmières visiteuses
- Les AS : action orientée vers la protection de l’enfance
- Vers la 1er GM : Les surintendantes d’usine (pour aider les femmes qui travaille avec leur vie de famille)
Mouvement familial : instaurer un renouveau moral et religieux dans la classe ouvrière
Les patrons s’investissent auprès de leurs salariés ; construction de cité ouvrière (logement, dispensaire…), mais trop paternaliste puisque les salariés dépendent uniquement de leur employeur.
A la fin du XVIIII°s, le mouvement hygiéniste (avec les découvertes de Pasteur) fait apparition. Les vaccins, prévention… se mettent en place.
C’est aussi le mouvement d’éducation populaire, c a d on va se préoccuper de l’intérêt général de la population (éducation, santé…). C’est ce qu’on appelle l’Humanisme social.
4. Entre deux guerres : de 1919 à 1939
La France sort affaiblie de cette guerre. L’essor industriel s’installe très rapidement mais ne profite pas vraiment à la classe ouvrière. De là, née la crainte que la Fr est une puissance déclinante → naissance d’un Courant populationniste (obj : repeupler le pays).
En 1932, l’État va mettre en place les allocations familiale pour développer les politiques démographique.
En 1939, le Code de la famille et de la natalité française apparaît, il sera révisé deux fois :
- 1956 : Code de la famille et de l’Aide sociale
- 2000 : Code de l’Action sociale et des familles
Très forte mobilisation des salariés pour obtenir des droits. Le mouvement ouvrier s’organise et les syndicats (reconnus en 1884) se renforcent et un mouv sociale considérable éclate.
En 1936, le Front Populaire gagne les élections législatives et obtient des avantages importants : - congés payés
- semaine 40h
- ↑ des salaires
- mise en place des conventions collective
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