L Afrique Et Le Cinquantenaire

ons d avant-garde qu’ on conduit la lutte du peuple et d’ autre part a travers les institutions de l’état démocratiquement mise en place par le pouvoir si cinquante ans équivaut (d après le chef de l état ,S.E Paul Biya lors de la célébration du jubile de l’ ENAM) a l âge de la maturité , qu’ est ce qui pourrait expliquer le fait que l’Afrique occupe toujours le dernier rang sur le plan international. Nonobstant l avènement de la démocratie dans le dit continent en 1990, s’ installe une instabilité politique. En un demi -siècle, l’Afrique a fait des progres.ces progrès ne doivent pas occulter des problèmes persistants. Le but est pas de remettre en cause l héritage historique et culturel, ni de le piétiner comme un vulgaire papier a, mouchoir après usage.les valeureux et courageux qui ont légué une richesse inestimable, tant du point de vue social, culturel et philosophique méritent un hommage. C’est d ailleurs ce que voulait insinuer SANTAYAMA lorsqu’ il affirmait : ‘ceux qui ne peuvent se rappeler le passe sont condamnes a le respecter’’.ce thème nous amène a mettre en exergue les axes suivant :

I –la gouvernance politique en Afrique

De prime abord, il est nécessaire de, mentionner que cinq décennies ; un demi -siècle d’indépendances (1960 -2010) est certes un moment important pour plusieurs pays du continent, donc normal pour, magnifier cet événement historique. Ainsi, des centaines de, milliards de FCFA sont, mobilisés pour les réjouissances. Or aucun africain n ignore que l ambiance sur le continent n’est pas a la fête, tant les défis restent énormes. Certes, l’accession des états africains a la souveraineté internationale, même si elle a été pour la plupart, elle n’a pas été facilement obtenue. Elle a été une issue de luttes, multiformes et de sacrifices d hommes de valeurs, pendant de très longues années. Les premières années des ‘ indépendances’’, sont marquées par des figures emblématiques, imbues de vrais valeurs panafricanistes, d’idées d’indépendances totale et de projets viables pour une Afrique uni et prospère : de Mamadou Dia a Nkwame Nkrumah en passant par Patrice Lumumba, Amilar Cabral Thomas Sankara entre autres. Bien qu’ils ont été tous élimines, très souvent avec la complicité de l’ancienne puissance colonisatrice dans les conditions

Rocambolesques. Chacun de ces hommes avait pourtant pose des actes fondateurs qui ouvraient la vie a une vrai Independence pour une Afrique unie et solidaire.

Le diagnostic d un demi -siècle d’indépendances sur le plan politique montre clairement que la démocratie de façade de l’Afrique a favorise le retour des coups d état.

A- la démocratie a l africaine

La démocratie est apparue en Afrique dans les années 90 pour mettre fin à la dictature. Dans la véritable démocratie, le détenteur du pouvoir est le peuple. Malheureusement, plusieurs états du tiers monde présentent démocratie de façade caricaturée. L’on fait certes parler les urnes mais le résultat n’est pas l’expression de la volonté souveraine du peuple. Il s agit plutôt de la puissance du prince. En conséquence les dirigeants deviennent au fil du temps, de moins en moins enclins a accepter le contrôle du peuple. Parlant des élections en Afrique, on peut mettre en relief les anciens propos du président congolais pascal lissouba. ‘On n’organise pas les élections pour perdre’’. Apres trente ans de règne sans partage au Togo, le général président Eyadema dont le pouvoir a été marque par des violations massives des droits de l’ homme et des assassinats politiques, a été réélu a la tête de son pays en juin 2003 avec 57% des suffrage. Scrutin, qui n’en a point doute a été irrégulier. Les hommes forts (depuis les indépendances) utilisent presque toute la même méthode pour se faire des résultats aux presidentielles.bon nombre de chef d’ états ont toujours penses que le pouvoir leur revenait de droit presque divin. On peut à cet égard faire allusion aux partis uniques forces par les présidents africains avant 1990.

Les dictatures actuelles cherchent a se faire passer pour loi des democraties.elles savent que pour durer au pouvoir sans être inquiète et pour exploiter la population dans l impunité qu’ un vernis de démocratie ferait toujours l’ affaire c’est pourquoi, loin d’être totalitaire, elles ne cherchent pas a obtenir l’adhésion de tous les citoyens ;il s’agit en fait de ce que certains appellent «la démocrature ».dans la démocrature, tout ou presque, est équilibré : atteintes aux libertés, répressions dosées, voire gratification en bien ,matériels pour inhiber des soulèvements et des rejets en bloc.

B- le retour des coups d état

Si dans les années 1990, on a remarque une régression des coups d’état, des rebellions, des guerres interétatiques ou internes sur le continent, depuis quelques années, on note un retour marque des coups d état, notamment dans la partie occidentale (depuis les indépendances, il ya eu sur le continent plus de 70 coups d état, militaire). Apres le discours de François Mitterrand en 1989,le vent de démocratie avait suscité l espoir et dans la foulée, l’ organisation de l unité africaine (OUA) qui deviendra en 2002, union Africaine(UA)proscrit, lors du sommet d Alger en 1999, ‘les coups d états’’ Mais ce que l’ on constate c est que les coups d état ,militaires reviennent au gout du jour en Afrique, et de plus en plus avec le soutient ,oral des populations. Ce fut le cas au Niger, au lendemain du putsch du 18 février 2010 contre le président Mamadou Tandja, en Mauritanie en 2006 avec la chute de Maouya, en guinée lors de l’ arrivée au pouvoir du capitain Moussa Dadis Camara, en 2008. De ce fait, si certains pays commençaient d ores et déjà a sortir des ténèbres, d’ autres par contre sombre dans e nouvelles crises intermittentes résultantes de processus autocratiques, notamment avec l’organisation de simulacres élections, qui ne sont démocratiques que de nom, dans lesquelles ‘le parti unique’’ au pouvoir, s’ attribue un score confortable et attribue de ses opposants, selon leur degré de malléabilité. Cette situation aboutit à une instabilité chronique et compromet toute initiative de développement économique.

II- la situation économique de l Afrique après un demi-siècle d indépendances

L’Afrique est la seule région du monde ou la pauvreté s étend et, c’est elle la seule a ne pas être parvenue a enclencher le processus de développement. C est surtout l Afrique sub -saharienne qui est confrontée à cette situation déplorable. Le Produit Intérieur Brute (PIB) réel par habitant y est négatif depuis plus de vingt ans contrairement aux situations qui prévalent en Afrique du nord.

Dresser un bilan sur le plan économique, nécessite que