La Crise Du Pétrole En France
Commentaires Composés : La Crise Du Pétrole En France. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresujours croissante à moyen terme. En cette fin d’année 2005 les cyclones Katrina et Rita ont amputé de 6% la capacité de raffinage des Etats Unis, cela est considérable car la marge de flexibilité mondiale est inférieure à ces 6%.
Nous pouvons donc nous demander comment la France va réagir face à cette crise, et voir s’il y a des solutions. Quel est l’impact de la crise du pétrole en France ? Nous verrons dans un premier temps les conséquences de cette crise à l’échelle de la France, puis les adaptations inévitables à entreprendre.
I. Les conséquences de cette crise pétrolière
Dans ce contexte ce crise pétrolière nous pouvons voir tout d’abord les effets directs pour les personnes utilisant des hydrocarbures dans le but de se déplacer puis nous remarquerons que cela ne concerne pas seulement les transports.
A/ Les conséquences directes à la pompe
1/Pour les professionnels
Le premier touché par la hausse du prix du pétrole est le transport aérien. En effet depuis mai 2004, Air France, comme la très grande majorité des compagnies aériennes françaises, a été contraint d’augmenter ses tarifs passagers, mais même avec ces augmentations les compagnies aériennes pourraient perdre jusqu’à 9 milliards d’euros.
Les transporteurs routiers, maritimes et les transitaires sont eux aussi confrontés à une baisse de leur marge, avec pour conséquence un hausse croissante du prix des matières transportées. Fin août nous assistions à des manifestations de marins et de transporteurs routiers, en effet pour eux le fait de travailler ne leur permet presque plus de faire des bénéfices, la vente de leur marchandises permet de payer leur carburant mais plus de vivre. Or s’ils augmentent le prix de leur marchandise les consommateurs s’en détourneront.
2/ Pour les consommateurs
Le premier effet visible de la flambé des cours du pétrole frappe les français devant les pompes à essence. Par exemple en 2003 un litre de sans plomb 98 coûtait, en moyenne annuelle, 1 ,04€ et aujourd’hui le litre de sans plomb 98 coûte en moyenne 1,38€ ; selon le ministère de l’économie.
Comme nous l’avons vu précédemment le prix des billets d’avion a augmenté de 7€ pour les vols intérieurs, de 10€ pour les moyens courriers et de 38€ pour les vols long-courriers. La hausse n’a pas épargné le fret qui augmente en moyenne de 0,5€ par kilos. Toutes ces hausses de prix vont être directement subies par les consommateurs, à cause de la hausse du prix du pétrole, ceux-ci vont devoir payer de nombreux produits plus cher, cette hausse ne frappe pas que les automobilistes.
B/ Cette crise ne concerne pas seulement les transports
1/Les effets sur les produits dérivés, touche d’abord les professionnels
Le secteur agricole, déjà déstabilisé par les répercussions financières de cette hausse sur les coûts de fonctionnement des tracteurs et machines, et d’acheminement des produits, pourrait être pénalisés à un autre niveau : l’augmentation du prix des produits pétrochimiques. Depuis une cinquantaine d’années ces fertilisants, dopant des sols et de la productivité sont beaucoup utilisés et sont devenus aujourd’hui indispensables au maintien de la production. Tout comme les engrais les pesticides et herbicides proviennent du pétrole et une hausse de leur prix mettrait les agriculteurs en difficulté.
L’augmentation durable du prix du baril engendrerait une inflation dans de nombreux autres secteurs. En effet les matières plastiques sont des dérivés pétroliers et celles-ci occupent une grande place dans nos vie. Dans le domaine médical se sont les antiseptiques, l’aspirine, les valves cardiaques, certains médicaments et capsules ainsi que les aides auditives qui sont fabriqués avec l’hydrocarbure. Du coté de nos gardes robes se sont les polyamides, le Nylon qui sont composés d’hydrocarbures et la crise pourrait aussi toucher le secteur des cosmétiques. Autant de surcoût qui seront répercutés à plus ou moins long terme sur la facture des ménages.
2/ Ensuite elle touche les particuliers
Les consommateurs de fiel domestique vont payer un lourd tribut à l’envolée des courts en termes de note de chauffage. Entre 2003 et aujourd’hui l’hectolitre de fiel est passé de 39,20€ à 63,04€. L’addition sera également salée pour ceux qui se chauffent au gaz naturel, dont le prix est indexé sur celui du pétrole. Ils vont devoir aussi compter sur une augmentation des prix du gaz de 2,6% en moyenne.
Dans notre société de l’hydrocarbone, 12% des produits sont en outre directement dérivés du pétrole. Comme nous l’avons vu précédemment cela va des matières plastiques aux engrais. Une hausse de la matière première augmente mécaniquement le coût des produits dérivés, en plus du prix des marchandises transportées. Les produits alimentaires par exemple sont de plus en plus cher.
Face à ces hausses qui touchent de nombreux secteurs l’état, les consommateurs ainsi que le industriels vont essayer de trouver des éléments pouvant remplacer l pétrole.
II. Les solutions
A/ Les propositions de l’état
1/ L’état tente de prendre des mesures pour améliorer la situation
Fin août le ministre des transports, Dominique Perben, a émis l’idée de diminuer la vitesse sur les autoroutes en la faisant passer de 130 à 115 km/h. Cette limitation représentait environ 20% d’économie de carburant. Cette proposition ne remporte pas de succès auprès des automobilistes elle n’est donc pas mise en place, ce qui n’empêche pas chaque automobilistes de la reprendre à son compte.
Le ministre de l’économie, Thierry Breton, a menacé de taxer les superprofits des compagnies pétrolières, cela traduit la nervosité du gouvernement sur le sujet du carburant. En effet le 16 septembre certains pétroliers sont convoqués à Bercy et sont sommés par Thierry Breton de restituer une partie de la rente que leur rapporte le pétrole. A l’inverse depuis janvier 2005, les particuliers peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de 40% sur les sommes consacrées au chauffage de leur habitation principale ou de leur eau, s’ils ont recours à des énergies renouvelables.
2/Des recherches sont entreprises
Début septembre le premier ministre, Dominique de Villepin a annoncé que d’ici à 2008 la France doit incorporer 5,75% de biocarburants dans les carburants, alors que les directives européennes fixent l’échéance à 2010. Le biocarburant promet un avenir à la France agricole et a un coté écologique, s’il ne comporte aucune taxe il sera moins cher que l’essence et pourra donc être utilisé massivement par les automobolistes.
Iter le réacteur de fusion thermonucléaire européen sera construit en France, à Cadrache. L’objectif est d’obtenir de l’énergie propre en quantité illimité. Dans le cadre de l’Europe, la France s’implique dans un processus de recherche pour découvrir de nouvelles énergies à bas prix, qui préserveront l’environnement. Un centre de recherche européen sur le géothermie a été installé en Alsace, de l’eau froide est injectée dans un forage de 5000 mètres et remonte en eau chaude. Cette énergie est non polluante, très peu chère et permet d’avoir de grosse quantité d’énergie. Mais elle semble peu à même de satisfaire les besoins du population mondiale toujours en croissance.
B/ Les solutions trouvés par les industriels
1/ Les solutions faciles à mettre en place
Des énergies nouvelles peuvent remplacer le pétrole mais elles sont encore marginales et ne permettent pas de le remplacer totalement. Il y a tout d’abord l’énergie solaire obtenue par de capteurs thermiques. Elle peut couvrir de 25 à 60% des besoins annuels en énergie selon la situation géographique. Le problème est que le prix d’installation est élevé. Les éoliennes ont aussi un bon rendement énergétique, en revanche elles ont un impact sur le paysage et sont adaptées aux régions très ventés
Le nucléaire est très développé en France, dans les années 1970 la France a opté pour le tout-nucléaire. La part du pétrole dans notre énergie est passée de70% à 30% en trente ans. La France a donc su devancer la crise du pétrole. Ainsi elle produit plus de 50% de l’énergie qu’elle consomme. Le problème est que les centrales demandent de plus en plus d’uranium nécessaire à l’énergie nucléaire. Même s’il faut créer de nouveau réacteur capable de brûler des matériaux moins rares comme le thorium 232, les centrales nucléaires représentent l’avenir si leurs réacteurs sont réadaptés.
2/ Les solutions plus lointaine
Le GPEA, le laboratoire de génie des procédés environnement alimentaire, à Nantes, travaille sur les microalgues. L’une d’entre elles, la Chlamydomonas reinhardtii, est capable de produire de l’hydrogène. Or l’hydrogène se substitue au pétrole comme carburant, c’est une solution très écologique puisque les voitures ne rejettent que de l’eau. Selon certaines hypothèses, il suffirait de couvrir 1% de la surface de la France de cette microalgue pour satisfaire aux besoins énergétiques de notre pays.
La voiture hybride
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