La pensée de la fable

La pensée de la fable :

Le premier rôle de la fable était de persuader, c'est à dire que le fabuliste avait une pensée et afin de la partager il utilisait l'imagination, une histoire fictive pour faciliter la transmission. Dans ce cas c'est une pensée mise en scène pas l'imagination c'est à dire un récit fictif. Mais ce n'est pas la seule issue, en effet, on peut imaginer que le fabuliste créé sa pensée par l'histoire qu'il raconte dans ce cas la fable n'est plus un outil de persuasion mais un outil pour découvrir le monde, une sorte de moyen de réflexion. On peut retrouver ce cas lorsque le fabuliste ne met pas de morale explicite, le lecteur formule lui même une pensée. Le fabuliste peut l'interroger directement "que t'en semble, lecteur ?" ("les deux amis"). Desfois la morale est totalement implicite comme dan le "savetier et le financier". Dans un autre cas de figure il n'y a pas de rapport entre la morale et le récit en lui-même comme dans "la laitière et le pot au lait". En effet avec le récit de Perrette on s'attend à un regard péjoratif sur la rêverie mais ce n'est pas le cas. La fontaine fait plutôt l'éloge de la rêverie, en informant qu'il s'agit d'un plaisir, il reconnaît qu'il s'agit d'un défaut humain.C'est ainsi que la fontaine formule sa pensée ici, l'imagination prend de la place sur la pensée, en effet son intention est alors modifié par le plaisir du récit.