Les Effets Négatif d'Internet

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En matière pénale, l’article 226-1 du Code Pénal dispose qu’un individu est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 Euros d’amende, le fait de porter atteinte volontairement à l’intimité de la vie privée d’autrui.

Or les victimes donnent des informations à des inconnus rencontrés dans un chat ou une messagerie. Elles livrent des informations personnelles (formulaire de concours) Elles donnent leur profil personnel lors de leur inscription à des comptes ou des messageries.

Par exemple, des jeunes filles se font filmer, souvent à leur insu, lors d'un baiser ou d'une relation intime. La vidéo se retrouve ensuite échangée entre copains, mise sur un blog et par la suite visionnée par plusieurs milliers de personnes. Pour les victimes, les conséquences sont lourdes: changement d'établissement ou de ville, dépression et parfois suicide.

Ainsi nous sommes donc piégés. Traqués, pistés, numériquement indexés. Ce n'est plus un Big Brother qu'il faut craindre, mais des milliers. La révolution technologique a fini par donner raison au prophétique George Orwell: nous voilà plongés dans l'ère de la surveillance diffuse et des intrusions silencieuses.

b) Harcèlement et suicide

• Définition du harcèlement

Le harcèlement est le fait de faire du mal à une victime ou de susciter de l’angoisse chez elle, celui-ci pouvant être à caractère verbale, physique ou psychologique.

Sur internet, le harcèlement est appelé « cyber harcèlement » et peut être considéré par l’envoi d’e-mails de menace ou de messages publics déplacés ou injurieux sur les réseaux sociaux, ou encore par le suivi de l’historique de navigation d’une personne.

• Son accroissement

Celui-ci s’est beaucoup développé avec les nouvelles technologies par la réception de nombreux SMS et MMS sur les téléphones portables et sur les ordinateurs avec les e-mails, réseaux sociaux… ainsi que par le fait que les jeunes sont connectés en continu puisqu’ils ne se séparent que peu de leurs téléphones et ont un ordinateur personnel qui permet une connexion plus importante. Mais le problème est que sur le cyberespace, le contrôle est loin d’être le même. En effet sur les « chats », les responsables observent régulièrement les discussions et excluent les individus ne respectant pas les règles mais comparer à une personne qui suivrait directement ce que l’enfant fait sur l’ordinateur, la surveillance est bien moins importante. De plus, avec l’obtention d’ordinateur personnel pour les enfants, les parents portent moins d’attention aux sites visités. On voit donc que contrairement à une surveillance physique comme par exemple, dans les cours de récréations, où les professeurs surveillent les élèves empêchent plus l’approche des harceleurs, celles sur internet est infime et permet le développement du cyber harcèlement.

• Contexte

Auparavant il y avait harcèlement envers une personne par une interaction physique, désormais ce n’est plus le cas puisque le harceleur avec cette nouvelle méthode peut le faire à distance. La nouveauté étant qu’il ne sait pas qui se trouve derrière l’écran, et l’individu harcelée pouvant être n’importe qui, réagira totalement différent suivant son caractère. Effectivement, celle-ci peut être soit un jeune enfant, soit un adulte qui aura plus de force mentalement face à une agression, plus une personne est fragile, plus il y aura d’impact sur elle, et donc l’agresseur ne se rendant pas compte de la réaction émotionnelle de sa victime, n’aura aucun remords ni aucune compassion envers elle, il ne mesura en aucun cas la gravité de ses gestes.

De plus le cyber harcèlement a des avantages pour le harceleur. Tout d’abord de nombreux enfants entretiennent une communication en ligne avec des inconnus, le projet « EU Kids Online »| mené par 25 pays européens a révélé que 25% d’entre eux discutaient sur des chats, jeux en ligne, réseaux sociaux avec des étrangers. Dans ce cas, le harceleur étant plus puissant physiquement et psychologiquement que la victime a donc un avantage, de plus quand cela se passe, il n’y que rarement la présence d’un adulte, l’enfant alors ne sachant pas quoi faire ne dis rien à ses parents pensant que la situation pourrait s’aggraver. Ensuite, l’harceleur ne donnant pas son identité puisqu’il s’en crée une nouvelle et n’ayant que peu de risques d’être repéré, reste dans l’anonymat facilement sans se faire attraper et peu alors dire ce qu’il veut à l’individu agressé, sans le gêne qu’il aurait s’ils seraient face à face.

• Impact

Sur les victimes, le cyber harcèlement a un impact plus profond que le harcèlement dit « classique ». Effectivement d’après de nombreux psychologues, les dommages psychologiques, sociaux et émotionnels sont plus importants et peuvent laisser des traces pendant toute leur vie. Cet impact se traduirait par un manque de confiance en soi, le sentiment d’être démuni, un traumatisme envers la rencontre de nouveaux individus, et étant trois fois plus risqués de présenter des symptômes de dépression. La conscience d’avoir éprouvé de la colère, de la frustration et du désespoir, suite à une agression virtuelle peut perturber la victime et lui changer sa vie en totalité, celle-ci ne voudra surement pas le montrer mais sera trahie par son attitude, pouvant être devenue très vigilante, stressée continuellement, et également connaître un changement d’alimentation, des problèmes pour dormir ou alors pendant le sommeil, la présence de nombreux cauchemars. En outre, cela expliquerait que certaines en viennent à une extrémité : le suicide.

• Sanctions

Tout d’abord, la victime peut entreprendre une action en justice amenant à une sanction du coupable ainsi qu’un dédommagement envers elle. Ensuite, des mesures sont prises pour que le délinquant soit privé d’abandonnement de téléphonie et/ou d’accès à Internet momentanément ou définitivement.

• Illustration

Une adolescente, Jessie Slaughter ayant connu un désaccord avec d’autres internautes sur un réseau social a fait une vidéo où elle provoque ouvertement ces personnes. Celles-ci ont réagi immédiatement face à cette vidéo par un harcèlement morale en lui envoyant des lettres de menace et en passant des appels anonymes. C’est alors que la jeune fille est tombée dans une dépression et la police a dû intervenir.

• Suicide sur internet

Le suicide est un acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. De nombreuses personnes ont pratiqué cet acte via l’utilisation d’Internet et de différentes manières, la question étant : jusqu’où iront les internautes sur ce sujet avec Internet ?

- Sur les forums de discussions, il existe des individus qui parlent de leurs problèmes et de leurs intentions et certains d’entre eux décident de s’unir dans un pacte suicidaire. C’est le cas de deux jeunes femmes âgées d’une vingtaine d’années, celles-ci s’étant rencontrées peu de temps auparavant, ont planifié leur suicide qui portait à arrêter volontairement leur voiture sur un passage à niveau. De plus, l’une d’entre elle avait déjà participé à une tentative de suicide groupée quatre mois plus tôt avec un homme de 23 ans et une jeune femme de 18 ans et ceux-ci s’était rencontré sur le même genre de forum.

Le Figaro, article du 23/09/2008

- D’autres personnes peuvent se suicider à cause des sites Internet fréquentés. Ici, les parents de Nicolas, accuse Internet d’être responsable du suicide de leur fils. Ce jeune adolescent de 16 ans qui s’est pendu sans laissé un mot, pour ses parents n’avaient aucune raison de faire cet acte. Pour sa famille, il était « le plus heureux du monde » mais depuis environ un an, celui-ci dialoguait sur un site de jeux vidéo avec d’autres internautes et pour eux, ça ne peut être que ceci la cause du suicide.

De plus après sa mort, une discussion a été tenu sur le site dont une étant appelé « Bla-bla 15-18ans » et dont le début de la conversation est : « c’est moi qui ait poussé Nicolas au suicide », encore plus grave, certains ont diffusé l’avis de décès du jeune homme sur le site ! La police a donc enquêté sur cette affaire…

Ladépêche.fr, article du 10/01/2009

- Un individu s’est servi d’internet en annonçant sur un forum qu’il voulait se suicider par une overdose de médicament dont il avait même donné le nom, celui-ci était âgé de 19 ans seulement. De plus les internautes voyant son message, l’ont incité à passer à l’acte. Abraham a donc été regardé par 1500 internautes lorsqu’il a ingurgité les médicaments. Les internautes qui croyaient à une mise en scène, ont contemplé la scène sur un site de vidéo en streaming sans agir, ce n’est qu’au bout d’un certain temps que certains ont réagi en appelant la police voyant qu’il ne bougeait plus et que ce n’était pas une mise en scène. Le jeune étudiant a juste laissé un message d’adieu disant qu’il ne croyait plus en lui et que ça ne servait plus à rien de continuer.