Les Misérables, La Maison de la rue plumet
Commentaire de texte : Les Misérables, La Maison de la rue plumet. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar saraclt • 2 Octobre 2023 • Commentaire de texte • 562 Mots (3 Pages) • 813 Vues
Comment, dans cet extrait Victor Hugo nous propose-t-il une célébration de la nature.
I/Le jardin transformé
A/Le retour à l’état sauvage de la nature
Victor Hugo nous fait la description d’un jardin abandonné, avec un champ lexical de la nature avec les noms “arbres”, “ronces”, “chiendent” et aussi une énumération de la ligne 16 à 17 “mousse ; troncs, rameaux, feuilles, fibres, touffes, vrilles, sarments, épines” mais aussi un champ lexical de l’abandon avec les adjectifs “pourrissant”, “moisies” et le groupe de mots “mauvaises herbes”.
Le jardin est aussi personnifié avec la phrase “Ce jardin ainsi livré à lui-même” (L1) ce qui nous montre que le jardin doit s’occuper seul de lui et explique son retour à un état sauvage.
La nature reprend donc le dessus comme par exemple avec la phrase “la nature était revenue “ (L10)
B/L’opposition entre l’Homme et la nature
Le jardin devenu sauvage s’oppose désormais à l’Homme. Tout ce que l’Homme avait réalisé dans ce jardin a été détruit par la nature “Le jardinage était parti, et la nature était revenue.”, le jardinage désigne les travaux réalisés par l’Homme comme “le banc de pierre dans un coin” (L8), “une ou deux statues” (L8) mais aussi “plus d’allées ni de gazon” (L9-10).
On relève aussi une métonymie dans la phrase “Le jardinage était parti”. Dans le passage, le jardinage désigne l’Homme qui est parti mais l’humain est à peine mentionné dans le texte car la nature y a repris ses droits. De plus, la phrase “Ce jardin n’était plus un jardin” nous prouve que l’Homme n’y a plus sa place.
II/Les différents aspects du jardin
A/La dimension secrète et unifiée du jardin
Le jardin a une dimension secrète avec le champ lexical du secret “douter”, “secrets”, “cadenassée”, “indéchiffrable”, “impénétrable” mais il est aussi mystérieux “bizarrement”, “tordue". Pour accentuer cette idée de mystère, les temps du passé et du présent sont importants car il nous montre que le jardin garde en mémoire une trace des évènements passés. L’idée de vieillesse nous est rappelée par les mots “d’il y a quarante ans”, “depuis plus d’un demi-siècle”.
Le jardin est aussi unifié, “Les arbres
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