Les attaques xénophobes
Résumé : Les attaques xénophobes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar satsuu_13 • 30 Août 2020 • Résumé • 2 954 Mots (12 Pages) • 436 Vues
Exposé anglais
Résumé de l’article
Les attaques xénophobes à l’encontre de migrants et réfugier en Afrique du sud sont courantes et ce marqué surtout depuis 2008. L’article mentionne la rencontre entre les deux premières puissances économiques nigériennes et Sud-Africaines avec la visite en Afrique du Sud du président nigérians Muhammadu Buhari, pour promouvoir les liens entre elles, pendant une période ou les attaques xénophobes sont en augmentation, surtout contre les nigérians, qui est responsable du départ d’une centaines de nigérians du sol Sud-Africains, craignant les violences.
Les migrants venant principalement des pays comme le Zimbabwe, Lesotho ou encore Mozambique et minoritairement des pays comme le Malawi, R-U, Namibie et Eswatini, sont estimés au nombre de 3,6 millions selon la déclaration à la BBC d’un porte-parole de l’organisme national de statistique sud-africain.
En effet, selon les sources de données de l’ACMS les attaques contre les réfugier et migrants ont énormément augmentée en 2008 avec une vague de violences, plus de 60 personnes y ont trouvé la mort, qui avait notamment embrasé la région de Johannesburg, avec la ville de Durban, région ou les taux de violences sont les plus élevés. Depuis, chaque année, plus d’une centaine d’Africains étrangers sont tués dans des circonstances similaires, notamment en 2015, ou ces violences et avaient nécessité un déploiement de l’armée afin de dissuader de nouveaux troubles. Un pic de violence qui se répètera à nouveau en 2019, phénomène qui laisse penser à un Effet cyclique car ces pics de violences sont répétitifs.
Même s’il y a eu une dénonciation de ces actes de la part du chef d’Etat Cyril Ramaphosa qui condamne ces actes de violence, il y a eu de la part des dirigeants une forme d’encouragement à la xénophobie : La fondation Nelson-Mandela, qui a publié un communiqué fustigeant "ces dirigeants qui ont ignoré la crise et attisé le feu de la haine". Notamment en 2015 Dans l’Afrique du Sud de Jacob Zuma avec les propos de Gwede Mantashe, le secrétaire général de l’ANC qui a pour idée : "Regrouper les étrangers dans des camps pour les recenser." Et qui pourtant vient du partie pour la lutte antiapartheid., on peut également entendre à la télévision, à une heure de grande écoute, par exemple, Lindiwe Zulu, la ministre du Développement des petites entreprises, déclarer tranquillement : "Les étrangers doivent comprendre qu’on leur fait une faveur en les accueillant et que notre priorité est de nous occuper de nos compatriotes."
L'Afrique du Sud à un taux de chômage assez important (29% en général, plus de 50% chez les jeunes), ainsi qu’avec le récent constat de la Banque mondiale : l’Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire de la planète.
La violence est souvent déclenchée par des conflits locaux, du aussi au fort taux de chômage officiel, les migrants étant accusés d'avoir enlevé des emplois à des Sud-Africains, comme à Durban, ou ce sont des travailleurs en grève qui ont perpétré les premières attaques, après que leur employeur les aient remplacés par des étrangers, car les étrangers y survivent de petits boulots informels mais constituent aussi une main d'œuvre bon marché pour de nombreux patrons peu regardants sur le respect de la loi.
Et Comme le mentionne Sharon Ekambaram responsable du programme de défense des droits des réfugiés et des migrants chez Lawyers for humans rights « les causes sont la pauvreté et l’apartheid », ces actes xénophobes ramènent aux façons de pensées et pratiques de l’apartheid dont l'idéologie est que les peuples de races différentes ne pouvaient pas vivre ensemble dans l'égalité et l'harmonie, l’apartheid laissant en héritage une frustration du statut sud-africains vis-à-vis des étrangers, et qui amène à reproduire le même schéma avec les migrants. Et généralement, ce sont les étrangers les plus vulnérables qui en paient le prix. Leur nombre, serait entre 2 et 5 millions, soit 3,7 % à 9,4 % de la population. Parmi eux, on compterait entre 500 000 et 1 million de sans-papiers.
Evènement allant à l’encontre des valeurs de dignité humaine, de réconciliation, de paix, de liberté et d'hospitalité léguée par Nelson Mandela
Ces violences révèlent surtout un profond malaise social et peuvent laisser penser à l’incapacité du gouvernement de l’ANC à fournir des emplois et à assurer un meilleur avenir aux Sud-Africains.
Le gouvernement a également lancé des initiatives de sensibilisation pour le public au bonheur des groupes de défense des droits de l’homme, mais veulent la reconnaissance publique de la xénophobie de ces attaques.
Traduction :
Xenophobic attacks against migrants and refugees in South Africa are common and have been particularly marked since 2008. The article mentions the meeting between the two leading Nigerian and South African economic powers with the visit to South Africa of Nigerian President Muhammadu Buhari to promote links between them, during a period when xenophobic attacks are on the rise, especially against Nigerians, who is responsible for the departure of hundreds of Nigerians from South African soil, fearing violence.
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