Les femmes sous l'Ancien Régime
Étude de cas : Les femmes sous l'Ancien Régime. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar MadHatter • 19 Novembre 2018 • Étude de cas • 264 Mots (2 Pages) • 541 Vues
Les femmes sous l’Ancien Régime (18esiècle)
Avant le 18e siècle, la condition de la femme (sur le plan de ses droits civiques) ne connaît pas d’évolution. Durant l’Antiquité grecque et romaine, la femme appartient au père de famille, qui a le droit de vie et de mort sur elle (ainsi que sur ses enfants).
Au 18e siècle, les femmes avaient très peu de droits. Elles passaient directement de l’autorité de leur père à celle de leur mari ; et n’avaient pas le droit de sortir non accompagnée.
A cette époque, la société, inégalitaire et misogyne, est dominée par les hommes. La bisexualité psychique (fait de croire que les Hommes ne pensent, n’agissent, ne se comportent pas de la même façon en fonction de leur sexe de naissance) est très présente.
Dans cette société chrétienne où persistent encore le mythe d’Ève et d’Adam, les clercs et les médecins se méfient des femmes, et les considèrent comme des personnes faibles (on parle d’ailleurs de sexe fort et de sexe faible), et symbole de malheur.
Elles sont cantonnées à leur activité domestique et à leurs tâches ménagères. On les tient à l’écart de la société civile, et on les dépouille de leur individualité, elles ne sont plus que « mère » ou « ménagère ». La femme est le principe spirituel (âme) du foyer, alors que l’homme en est le principe juridique.
De plus, elles n’ont, bien sûr pas accès à l’éducation ; et sont donc inférieures physiquement, psychologiquement et intellectuellement à l’homme.
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