Oracle
Commentaires Composés : Oracle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresfectuant l'opération de sauvegarde en parallèle. • RMAN peut récupérer un bloc de données endommagé individuel ou un ensemble de blocs de données dans un fichier de données, plutôt que de restaurer et de récupérer l'ensemble du fichier de données.
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Fonctionnalités de Recovery Manager (suite) • Les opérations RMAN peuvent être intégrées au planificateur afin d'automatiser les opérations de sauvegarde. Ce sujet est traité dans le chapitre intitulé "Automatiser des tâches avec le planificateur". • Vous pouvez utiliser RMAN pour détecter la corruption de bloc. Les informations relatives à la corruption de bloc détectée au cours de la sauvegarde peuvent être obtenues via les vues dynamiques V$BACKUP_CORRUPTION et V$COPY_CORRUPTION. • RMAN offre des améliorations en termes de performances, notamment : - Exécution automatique en parallèle des opérations de sauvegarde, de restauration et de récupération. - Pas de génération d'informations de journalisation supplémentaires lors des sauvegardes base ouverte. - Sauvegardes limitant le nombre de lectures par fichier et par seconde afin d'éviter les interférences avec les opérations OLTP. - Utilisation du multiplexage, qui peut empêcher la surcharge de lecture et d'écriture dans un fichier, tout en conservant la transmission sur bande. • RMAN dispose d'une API de gestion des supports permettant l'intégration transparente aux outils de gestion des supports tiers dotés d'une interface avec les périphériques de stockage, ce qui permet davantage de rapidité et de fiabilité. • Oracle Secure Backup permet à RMAN d'effectuer des sauvegardes sur bande sans outils de gestion des supports tiers. • Dans la méthode gérée par l'utilisateur, vous devez effectuer le suivi de l'ensemble des fichiers et sauvegardes de la base de données. Dans un scénario de récupération, vous devez localiser les sauvegardes de chaque fichier de données, les copier dans l'emplacement approprié à l'aide de commandes du système d'exploitation, et choisir les fichiers de journalisation (fichiers redo log) à appliquer. RMAN gère ces tâches automatiquement. Les avantages liés à l'utilisation de RMAN sont même supérieurs si vous utilisez Oracle Managed Files ou la zone de récupération rapide. Remarque Ces fonctionnalités ne sont pas étudiées dans le présent cours. Pour plus d'informations sur : • RMAN et ses fonctionnalités, reportez-vous aux manuels Oracle Database Backup and Recovery Basics et Oracle Database Backup and Recovery Advanced User’s Guide, • la syntaxe des commandes RMAN, reportez-vous au manuel Oracle Database Recovery Manager Reference.
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Composants de Recovery Manager Exécutable Recovery Manager : L'interface de ligne de commande de Recovery Manager est appelée via l'application client RMAN. RMAN interprète les commandes utilisateur et appelle de manière appropriée les sessions serveur afin d'effectuer les opérations souhaitées. Enterprise Manager : La console Enterprise Manager Database Control fournit une interface graphique vers les fonctionnalités les plus couramment utilisées de RMAN. Sessions serveur : Les processus (UNIX) ou threads (Windows 2000) serveur appelés par RMAN se connectent à la base de données cible afin d'exécuter les fonctions de sauvegarde, de restauration et de récupération, par l'intermédiaire d'une interface PL/SQL. Ces sessions lisent ou écrivent des fichiers sur disque, sur bande ou dans la zone de récupération rapide, un emplacement de stockage désigné comme emplacement par défaut pour les fichiers liés à la récupération de la base de données. Base de données cible : La base de données pour laquelle les opérations de sauvegarde et de récupération sont effectuées via RMAN est appelée base de données cible. Le fichier de contrôle de la base de données cible contient des informations sur la structure physique de celle-ci, par exemple la taille et l'emplacement des fichiers de données, des fichiers de journalisation en ligne (online), des fichiers de journalisation archivés (archived redo logs) et des fichiers de contrôle. Ces informations sont utilisées par les sessions serveur appelées par RMAN lors des opérations de sauvegarde et de récupération.
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Composants de Recovery Manager (suite) Base de données auxiliaire : Une base de données auxiliaire est utilisée lors de la création d'une base dupliquée ou lors de la récupération d'un tablespace jusqu'à un point dans le temps (TSPITR). Du point de vue des tâches, la base de données auxiliaire est la destination de la nouvelle copie de la base de données ou des tablespaces récupérés. Une base de données auxiliaire peut résider sur le même hôte que son parent, ou sur un hôte différent. Le concept de base de données auxiliaire n'est abordé dans ce chapitre que pour permettre une présentation complète. Pour plus d'informations, reportez-vous au manuel Oracle Database Backup and Recovery Advanced User’s Guide. Canal : Un canal représente un flux de données vers un type de périphérique. Pour effectuer et enregistrer les opérations de sauvegarde et de récupération, RMAN nécessite un lien vers la base de données cible. Le canal établit ce lien en créant, dans la base cible, une session capable de créer une interface avec le système de fichiers hôte (interface avec les disques) et avec la bibliothèque de gestion des supports (MML - Media Management Library) (interface avec les bandes). Vous pouvez allouer les canaux manuellement ou les préconfigurer à l'aide de la fonctionnalité d'allocation automatique des canaux. Référentiel RMAN : Les métadonnées sur la base de données cible et sur ses opérations de sauvegarde et de récupération sont conservées dans le référentiel RMAN. RMAN stocke notamment des informations sur ses propres paramètres de configuration, sur le schéma de la base de données cible, sur les fichiers de journalisation archivés et sur tous les fichiers de sauvegarde se trouvant sur disque ou sur bande. Les données du référentiel RMAN sont toujours stockées dans le fichier de contrôle de la base de données cible. Catalogue de restauration : Les données du référentiel RMAN peuvent éventuellement être conservées dans un catalogue de restauration, c'est-à-dire dans une base Oracle distincte. Media Management Library (MML) : MML est utilisé par RMAN lors de l'écriture ou de la lecture sur bande. Les logiciels complémentaires de gestion des supports requis pour l'utilisation des bandes sont fournis par les fournisseurs des systèmes de stockage. Le produit Oracle Secure Backup permet à RMAN d'effectuer des sauvegardes sur bande sans outils tiers.
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Stockage des données du référentiel RMAN : Comparaison des options Les données du référentiel RMAN sont toujours stockées dans le fichier de contrôle de la base de données cible. Toutefois, elles peuvent également être stockées dans une base distincte, appelée catalogue de restauration. Le catalogue de restauration conserve les informations de sauvegarde dans une base de données distincte, ce qui peut s'avérer utile en cas de perte du fichier de contrôle. Il permet de stocker un historique de sauvegardes plus long qu'avec un référentiel basé sur un fichier de contrôle. Un même catalogue de restauration permet le stockage d'informations relatives à plusieurs bases de données cible. Le catalogue de restauration peut également contenir des scripts RMAN stockés, qui sont des séquences de commandes RMAN pour les tâches de sauvegarde courantes. Le stockage centralisé des scripts dans le catalogue de restauration peut être plus pratique que l'utilisation de fichiers de commande. L'utilisation d'une base de données distincte pour le catalogue de restauration n'est pas recommandée pour les petites installations, en raison de la lourdeur liée à l'administration d'une base distincte.
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Stockage des données du référentiel RMAN : Comparaison des options (suite) Comment configurer un catalogue de restauration 1. Créez la base de données à utiliser en tant que catalogue de restauration. Vous pouvez également identifier une base de données existante et l'utiliser. Etant donné qu'un même catalogue de restauration peut stocker les informations de plusieurs bases de données, vous pouvez choisir de créer un seul catalogue pour l'ensemble des bases à sauvegarder. 2. Dans la base de données du catalogue de restauration, créez l'utilisateur qui sera propriétaire des données. Par exemple, supposons que catdb soit le nom de la base de données du catalogue et rcat_ts le nom du tablespace que vous avez créé pour le stockage des données du catalogue.
$ sqlplus sys/password@catdb as sysdba SQL> 2 3 4 CREATE USER rman IDENTIFIED BY cat TEMPORARY TABLESPACE temp DEFAULT TABLESPACE rcat_ts QUOTA UNLIMITED ON rcat_ts;
SQL> GRANT UNLIMITED ON rcat_ts TO rman;
3. Affectez
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