Commentaire composé " Histoire Des Oracles " - Bernard De Fontenelle

t, comme les médecins, les historiens, ou encore l’orfèvre qui s’aperçoit de la supercherie. Ces fonctions exigent un minimum de sagesse et de bon sens pour être exercée. L’auteur en est conscient, et le lecteur l’est également. Celui ci se voit donc désormais confronté à la vision de plusieurs hommes s’accordant avec l’optique de l’auteur, on note une progression dans le texte.

II. Un récit anecdotique

A .L’ironie présente face aux disproportions

Une disproportion entre des savants et leurs prétentions et la simplicité de l’orfèvre est mise en avant, ainsi qu’une disproportion entre les savants et les sujets traités ; on met en avant le fait qu’ils pensent plus à eux même qu’à la science.

Un ton exclamatif est utilisé par l’auteur, sans doutes pour renforcer l’aspect véridique de ses propos.

Par ailleurs, il dit le contraire de ce que l’on pense, on relève l.14 «Figurez-vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux chrétiens ni aux Turcs !», un principe propre à la définition de l’ironie.

B. Une religion ridiculisée

Tout d’abord, on remarque qu’ils se moquent de la cause théologique, en voulant démontrer qu’un savant ne doit pas s’en tenir à la religion, et que les croyances qui poussent l’homme à croire au merveilleux et aux faits qui appartiennent à l’irréel, ne sont pas des motifs valables car ils ne présentent aucune logique.

Il traite la religion comme n’importe quel autre sujet, implicitement. Il l’examine en faisant abstractions des superstitions.