Personnage De Roman, Doit-Il Réussir Pour Exister? >Plan Détaillé De Dissertation

la réussite peut s’avérer très symbolique pour le personnage qui la subit. Par exemple, Candide dans « Candide » de Voltaire, où ce jeune-homme a réussit sur un point de vue morale. Au début de l’œuvre, il est très simplet et naïf. Il ne croit que son percepteur Pangloss, qui prône la théorie que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes ». Mais, au fil du roman, Candide voit la réalité de la vie. Même s’il dit souvent « Pangloss disait… », il se forge sa propre opinion et murit psychologiquement. On constate à la fin de l’histoire que Candide a beaucoup appris sur les atrocités du monde réel, il possède dès lors son propre jugement sur la vie et un esprit critique construit sur ses expériences et non sur la théorie de Pangloss. C’est pourquoi cette réussite morale est extrêmement symbolique.

B. D’ailleurs, une situation allant en crescendo représente une réussite progressive et pas à pas. De ce fait la réussite est très détaillée. Pour illustrer ceci, il y a le personnage de Rastignac dans « Le Père Goriot » d’Honoré de Balzac. Ce héro qui commence au plus bas a envie d’atteindre le beau monde parisien et de faire fortune. Il a beaucoup d’ambition et peu à peu il commence à être invité à des soirées mondaines. Il rencontre les filles du père Goriot, de grandes aristocrates. On lit au fil du roman, toutes les étapes qu’il traverse pour avoir ce qu’il souhaite. Puis, lors des dernières lignes, après l’enterrement du père Goriot lance à Paris « A nous deux maintenant ».

3) Enfin, la volonté de satisfaire le lecteur et de l’imprimer à l’intérieur a son importance.

A. C’est-à-dire que le héro de roman a souvent pour but de satisfaire le lecteur et de le faire rêver. Notamment Harry Potter dans « Harry Potter » écrit par J.K. Rowling. Ce sorcier réussi tout ce qu’il entreprend, malgré les obstacles qui l’en empêchent. Ce héro qui s’étend sur 7 tomes, est adoré des enfants et même des adultes. En somme, c’est une figure qui fait rêver un grand nombre de personnes.

B. De ce fait, le lecteur peut s’identifier à lui et rêver d’être un héro comme le personnage. Comme le montre le personnage de Claus dans « Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire » de Lemony Snicket. Ce personnage est un orphelin, baladait avec ses deux sœurs de famille d’accueil en famille d’accueil. Par la suite, il se retrouve dans la famille de son oncle le compte Olaf, qui est très sévère, brutale et méchant. Claus et ses sœurs rusent d’inventions et d’intelligence pour se débarrasser de cet homme, qui les brutalise.

( Pour conclure à cette première partie, certains romans veulent faire prendre existence à leurs personnages pour que ceux-ci connaissent une réussite. La réussite de personnage-héro est la base de ces romans.

PARTIE 2 (antithèse) : Cependant dans une deuxième partie nous étudierons que d’autres romans sont au contraire axés sur l’incapacité de réussir de leurs personnages. C’est cette simple chose qui les fait exister.

1) Tout d’abord l’anti-héro qui ne réussit pas a aussi sa place.

A. Dans un premier temps, l’héroïsme romanesque n’est plus autant intéressant qu’avant, car les lecteurs s’en lassent. L’antiroman prend alors place avec les anti-héros qui ne connaissent ni gloire, ni fortune, ni réussite. Ainsi, le personnage de Julien Sorel dans « Le Rouge et le Noir » de Stendhal, est faible, maigre et détesté de tous. Certes, il connait un moment de gloire lorsqu’il devient percepteur. Mais, ceci ne dure pas et Julien est décapité sur une place publique, après avoir tenté de tuer une ancienne maitresse.

B. Dans un second temps, l’invraisemblance du romanesque est très critiquée, car ces romans sont complexes et comportent trop d’imaginaire. Dans tous, les personnages réussissent. Alors que même sans réussir un personnage peut exister. La réussite n’est pas du tout obligatoire. Par exemple, Meursault dans « L’Etranger » de Camus, est une personne qui n’a aucune réflexion, ne connait pas du tout les valeurs à respecter dans la vie. Il tue un arabe sur une plage, se fait emprisonner, ça ne lui fait rien. Il est vide de l’intérieur et se fait condamné à mort non pour son crime, mais parce qu’il n’a aucun sentiment, aucune compassion pour sa mère décédée bien avant le crime. Meursault est la représentation-type de l’anti-héro ne réussissant pas dans un roman de l’absurde.

2) Ensuite, les détails de réalisme s’imprègnent dans la vie réelle, qui n’est pas fondé dur la réussite.

A. En d’autres termes, le naturalisme de Zola et les romans de mœurs du XIXème siècle ont marqué leur époque, car ils sont très réalistes et s’appuient sur des sujets sociaux de l’époque. En outre, les personnages sont identifiables dans la vie réelle, car ce ne sont pas des héros et pourtant ils existent. Pour illustrer ceci, Zola a écrit « L’Assommoir », qui parle de l’alcoolisme et du monde ouvrier. Gervaise est considérée comme l’héroïne de l’œuvre. Cette dernière est fille d’alcoolique et d’après l’hérédité de Zola, elle aussi boira. Et c’est ce qu’il se passe, elle tente de lutter contre le pouvoir et la fascination de l’alcool. Mais rien ni fait, elle tombe dans la paresse, la fainéantise, l’alcool, l’ivresse. Elle perd son boulot, ses amis, sa fille. Elle finit par mourir dans une niche d’escalier. Son personnage incarne les femmes de l’époque.

B. De la même façon, les auteurs cherchent à créer des personnages avec l’introduction le l’inconscient. Et, très souvent l’inconscient n’a rien d’héroïque. Il révèle beaucoup de choses cachées. Notamment, l’auteur S. Freud a écrit un livre intitulé « L’interprétation des rêves ». Il raconte que le rêve est l’accomplissement d’un désir enfoui au plus profond de nous. C’est, en fait, un désir caché en nous, que notre subconscient refuse de croire. A la suite des œuvres de Freud, le romanesque a tenté d’intégrer l’inconscient à ses critères.

3) Enfin, les personnages de romans s’adaptent plus au monde extérieur et aux lecteurs.