Plan salomé : Comment Apollinaire tire-t-il de ce mythe biblique un personnage moderne ?

Ce texte evoque la peine cause par Annie Playden ancienne gouvernante anglaise

alexandrin rime croisé dominance des rymes feminine qui donne de la legereté au texte

Pb : Comment Apollinaire tire-t-il de ce mythe biblique un personnage moderne ?

I/ Un mythe atemporel

1) Un mythe antique (bâton -> bâton d'Aaron dans la bible, "Hérode", "fenouil" -> référence à Bacchus, dieu romain, "Jourdain" (là où Jean-Baptiste a baptisé Jésus)

2) Mais Apollinaire le rend atemporel en y inscrivant des références aux peintres de la Renaissance qui se le sont réappropriés

(vocabulaire médiéval : fou du roi, tabatière, rosaire, trabants, Dauphin, "sourire de Jean-Baptiste" qui fait référence à un tableau de De Vinci etc.)

II/ Une figure féminine de la sexualité

1) Apollinaire insiste sur sa féminité (son coeur qui bat dans la deuxième strophe, la femme qui brode pour son seigneur dans la troisième, qui veut danser et planter des fleurs)

2) Tout en sexualisant son personnage, qui est une séductrice ("danserais mieux que les séraphins", "robe de comtesse", "j'aurai perdu ma jarretière", elle donne des ordres au roi Hérode et à son armée)

III/ Un personnage complexe et dangereux

1) Elle est dénuée d'empathie et a des pulsions meurtrières (elle veut que le fou du roi remplace la fausse tête de sa marotte par une vraie, celle de Jean-Baptiste. Elle veut danser sur la tombe de Jean-Baptiste)

2) Salomé finit le poème sur une ronde enfantine, une espèce de comptine -> cela mélange à la fois son caractère séduisant et faussement naïf et son caractère dangereux -> c'est la figure moderne de la "femme fatale"

Une autre solution serait de garder cette idée de la "femme fatale" pour la conclusion. À vousPodso de voir. Le mieux est de vous servir de cette base pour construire votre propre plan, toujours dans l’optique d’une analyse linéaire dans le texte (c-à-d en tâchant au maximum d’analyser les éléments à mesure qu’ils arrivent dans le texte). Il est intéressant de conclure votre lecture sur Annie Playden, n’oubliez pas le rôle qu’elle a dans ce poème et dans cette image de la « femme fatale ».

Ce n’est pas exactement le plan que nous avons vu en cours, c’est simplement une autre proposition.

Femme fatele :est souvent caractérisée comme une femme très féminine et