Quête du Bonheur

La « quête du Bonheur » est au cœur des préoccupations de tout homme, tout au long de sa vie et à travers toutes les époques. Ce thème a entre autre été abordé par trois auteurs : La Fontaine dans « Le loup et le chasseur » écrit en 1678, par Voltaire dans « Candide » en 1759 ainsi que par Blaise Pascal dans les « Pensées » écrit en 1670. Tous les trois s'attachent au travers de leurs textes, à présenter leur conception du Bonheur en identifiant à la fois les freins qui empêchent l'homme d'être heureux et les préceptes à suivre pour accéder au bonheur.

La Fontaine réprouve dans la morale de sa fable pour le chasseur et le loup , morts, victimes de leurs vices : « La convoitise perdit l'un, L'autre périt par l'avarice ». Blaise Pascal rejoint cet avis et pour lui : « le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre » : L'homme en veut toujours plus et court après des chimères en allant chercher ailleurs sans voir et savoir se contenter de ce qu'il possède.

Il évoque aussi le problème qu'à l'homme d'être conscient et de déplorer « le malheur naturel de notre condition faible et mortelle et si misérable que rien ne peut nous consoler lorsque nous y pensons de près ». Quelque soit notre condition, roi ou mendiant, le fait de savoir que nous allons mourir, nous empêche de profiter de la vie.

C'est ce que dit également Voltaire pour qui le travail est : « le seul moyen de rendre la vie supportable ». L'homme travaille pour éloigner :  « l'ennui, le vice et le besoin ».

Pour être heureux, la philosophie de La Fontaine est : « Carpe diem » ; il faut profiter de l'instant présent et des bonheurs qui se présentent au jour le jour, quels qu'ils soient et de s'en satisfaire. Voiltaire rejoins cette idée et place dans le travail, une façon d'accéder au bonheur ainsi que dasn la réflexion : « Il faut cultiver notre jardin », c'est à dire cultiver notre raisonnement et chercher ce qui nous rend heureux : mieux nous connaître pour nous construire une vie qui nous apporte un épanouissement personnel.

Pascal , quant à lui, prone de se divertir pour ne pas trop penser au lendemain et à la mort mais ce n'est qu'une alternative à « celui que ne demeure pas chez soi avec plaisir ». Le bonheur vient aussi de l'acceptation de notre condition humaine.

Bien qu'évoqué avec des arguments différents car la conception du bonheur reste chose personnelle, les auteurs se rejoignent sur le fait que le bonheur reste inaccessible pour qui ne sait se réjouir et se satisfaire de ce qu'il possède. Bien que datant de quelques siècles, cette réflexion demeure plus que pertinente de nos jours.