Recherche sur la délocalisation d'une entreprise en france

EMC PREMIERE : Délocalisation

Une délocalisation correspond au déplacement géographique des activités ou des actions d’une entreprise dans un autre pays ou une autre région. Ce déplacement se passe généralement d’un lieu plus développé économiquement vers un autre moins développé et donc moins cher. La réduction du coût de production et de main-d'œuvre, l’accès à de nouveaux marchés ou la volonté de se rapprocher de sa clientèle sont des raisons de délocalisation. Cela peut certes entraîner des bénéfices pour les entreprises mais cela peut également engendrer des pertes d’emplois.

Depuis les années 80, la délocalisation a été un sujet préoccupant pour les travailleurs et les syndicats en France. Nous allons nous intéresser au cas de la délocalisation de l’enseigne Castorama du groupe Kingfisher en 2017. Plusieurs entreprises du groupe implantées en France ont déplacé leurs activités vers la Pologne. Ce projet nommé « One Kingfisher », a été mis en œuvre en 2015 jusqu’à 2020, il entraine la délocalisation de l’enseigne Castorama de Templemars vers la Pologne en 2017. Il avait pour but d’apporter 500 millions d’euros de bénéfices annuels en plus des 200 millions assurés par la croissance du secteur, au bout de cinq années. Selon la direction, cela permettrai de disposer sur l’ensemble de la compagnie d’équipes plus internationales et diverses, plus compétentes, expérimentées et passionnées dont la langue commune sera l’anglais.

Il s’agit d’une délocalisation boursière, en effet le groupe a annoncé vouloir délocaliser ses services comptabilité en Pologne. Toute la chaîne comptabilité, contrôle de gestion et facturation risque disparaître. Soit un 750 personnes qui se retrouvent sans emploi. La case sociale est importante car les personnels touchés par cette suppression d’emploi ont en majorité plus de 50 ans or il est difficile de trouver un emploi après 50 ans.

Les employés ayant appris que les services comptables étaient transférés dans la ville de Cracovie, et n’ayant aucune certitude sur l'avenir de leurs emplois décident de manifester. Ils se mobilisent pour empêcher cette délocalisation vers la Pologne. C'est une cinquantaine de salariés qui se serai réunis devant le siège de l'entreprise, pour protester contre cette décision. Ils faisaient signer une pétition aux automobilistes. Ils ont également appelé leurs collègues de Bricoman (autre enseigne du groupe Kingfisher) à se joindre à eux.

En réponse, la direction s’exprime à travers un communiqué. Elle s'engage à trouver une solution de reclassement à chaque collaborateur concerné par ces évolutions, et à susciter des opportunités de redéploiement vers d'autres métiers.